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24 décembre 2009 4 24 /12 /décembre /2009 05:39
La Bulgarie passe la loi pour la protection de la nation. La définition du Juif n’incluait pas le Juif converti au christianisme, ce qui a donné lieu à de nombreuses conversions fictives. L’opposition d’une partie de la classe politique, du clergé et d’une grande partie de la population place la Bulgarie dans le groupe des pays qui réussira à sauver presque tous ses Juifs. Sur 64 000 Juifs bulgares, 14 000 seront assassinés, principalement de Macédoine et de Thrace, où les règlements appliqués étaient différents.

10/03/43

La Bulgarie refuse de donner 48 000 de ses Juifs aux allemands.

22/02/43

La Bulgarie accepte la déportation de 11 000 Juifs. Ils sont parqués dans 20 trains, qui s’arrêtent chaque jour pour enlever les corps de ceux qui sont morts dans la journée.


Central Zionist Archives
  Déportation de Juifs par les autorités bulgares d’occupation. Skopje, Yougoslavie, mars 1943.
Autres photographies

BULGARIE

 

La Bulgarie était un royaume de l'Europe du Sud-Est, dans les Balkans. En 1934, la Bulgarie avait une population de plus de six millions d'habitants. Cette année-là, les Juifs constituaient 0,8 pour cent de la population totale, soit environ 50 000 personnes.

L'EXPANSION BULGARE 
 
Après la défaite de la Bulgarie pendant la Première Guerre mondiale, les Alliés réduisirent le territoire du pays et imposèrent des restrictions à la taille des forces armées. Le roi Boris III mit en place une dictature militaire au début des années 30 et aligna étroitement son pays avec l'Allemagne, son alliée de la Première Guerre mondiale, en espérant récupérer les territoires qui avaient été perdus. La dictature militaire leva toutes les restrictions imposées à l'armée bulgare.

 

 

Les principales déportations vers les camps d'extermination, 1942-1944
Autres cartes

Au début du mois de mars 1941, la Bulgarie entra dans l'Axe et, en avril 1941, prit part à l'offensive conduite par l'Allemagne contre la Yougoslavie et la Grèce. En retour, la Bulgarie reçut l'essentiel de la Thrace grecque et de la Macédoine, ainsi qu'une partie de la Serbie orientale yougoslave. Bien que la Bulgarie ait participé à la campagne des Balkans, elle refusa d'entrer en guerre contre l'Union Soviétique en juin 1941.

LES PERSECUTIONS DES JUIFS EN BULGARIE 
 
En juillet 1940, la Bulgarie instaura une législation antisémite. Les Juifs furent exclus des emplois publics, et ils subirent des discriminations quant au choix de leur lieu de résidence, et à leurs activités économiques. Les mariages entre Juifs et non-Juifs furent interdits.

 

 

Pendant la guerre, la Bulgarie alliée de l'Allemagne refusa, avec succès, la déportation de ses ressortissants Juifs. Cependant, elle déporta les Juifs non bulgares des territoires yougoslaves et grecs qu'elle avait annexés. En mars 1943, les autorités bulgares arrêtèrent tous les Juifs de Macédoine et de Thrace. En Macédoine, qui faisait auparavant partie de la Yougoslavie, les autorités bulgares internèrent 7 000 Juifs dans un camp de transit à Skopje. En Thrace, anciennement province grecque occupée par la Bulgarie, environ 4 000 Juifs furent déportés vers des points de rassemblement à Gorna Dzhumaya et à Dupnitsa, et livrés aux Allemands. Au total, la Bulgarie déporta plus de 11 000 Juifs vers les territoires contrôlés par l'Allemagne. A la fin du mois de mars 1943, la plupart d'entre eux avaient été déportés vers le camp d'extermination de Treblinka, en Pologne.

 

Les Juifs de citoyenneté bulgare furent relativement protégés contre la déportation vers les territoires sous contrôle allemand. Cependant, tous les hommes juifs bulgares entre 20 et 40 ans furent raflés pour le travail forcé à partir de 1941, et en mai 1943 le gouvernement annonça l'expulsion de 20 000 Juifs hors de la capitale, Sofia, vers les provinces. (En 1934, la population juive de Sofia comptait environ 26 000 personnes ; cette année-là, les Juifs constituaient 9 pour cent de la population totale de la capitale.) Les manifestations de protestation organisées à la fois par des Juifs et par des non-Juifs bulgares furent brutalement réprimées par la police. En deux semaines, 20 000 Juifs furent expulsés de force.

Au printemps 1943, le gouvernement prépara également des plans de grande envergure pour satisfaire les exigences des nazis en matière de déportation des Juifs de Bulgarie. Des protestations publiques de la part d'importants dirigeants religieux et politiques émurent le roi Boris qui annula ces plans.

Bien que la Bulgarie fût l'alliée de l'Allemagne nazie, l'Union Soviétique maintint des relations diplomatiques avec cette nation des Balkans pendant l'essentiel de la guerre. Alors que les forces soviétiques approchaient, à la fin de l'été 1944, l'Union Soviétique déclara la guerre à la Bulgarie. En octobre 1944, la Bulgarie changea de camp et déclara la guerre à l'Allemagne. La Bulgarie conserva la région de Dobruja, qu'elle avait acquise au détriment de la Roumanie en 1940. Après la guerre, la Yougoslavie et la Grèce récupérèrent les territoires qui avaient été annexés par la Bulgarie en 1941.

En 1945, la population juive de Bulgarie était toujours de 50 000 personnes environ, soit le niveau d'avant-guerre. Après le sauvetage des Juifs danois, le fait que les Juifs bulgares aient échappé à la déportation et à l'extermination constitue l'exception la plus importante pour les populations juives d'Europe occupée par les nazis. Au début de 1948, cependant, plus de 35 000 Juifs bulgares décidèrent d'émigrer dans le nouvel Etat d'Israël.

 


http://www.ushmm.org/wlc/article.php?lang=fr&ModuleId=132



Histoire 

L'ancienne Bulgarie comptait 50 000 Juifs. Dans les territoires conquis aux dépens de laGrèce et de la Yougoslavie vivent environ 15 000 Juifs. Les Juifs bulgares sont, dans leur grande majorité des habitants des villes, souvent ouvriers. Ils ne sont pas spécialement riches, et l'antisémitisme n'est pas spécialement développé en Bulgarie.1. Pour exprimer l'état de l'opinion à l'égard des Juifs, Hilberg écrit que les juifs "n'éveillaient ni une sympathie extraordinaire, ni une hostilité exceptionnelle"

La seconde guerre mondiale 

L'absence d'antisémitisme déclaré n'empêche pas que des lois antijuives soient adoptées par le Parlement. Le 29 décembre 1940, le gouvernement crée les Brannik, des organisations de jeunesse inspirées des Hitlerjugend2. Mais, quatre jours auparavant, l’Assemblée nationale votait la « Loi sur la Sauvegarde de la nation », première mesure antisémite, touchant près de 50 000 juifs. Cette loi fait rapidement réagir la population qui s'y oppose ; jusque dans les années 19403, l’antisémitisme n’existe pas en Bulgarie. La loi est cependant appliquée le 13 janvier 1941.

Selon une loi promulguée le 21 janvier 1941, au moment du rapprochement avec les Allemands, les mariages mixtes sont interdits, les fonctionnaires juifs sont renvoyés et unnumerus clausus est instauré parmi les travailleurs indépendants, mais un tribunal administratif suprême exclut de la loi une catégorie de Juifs privilégiés, c'est-à-dire, par exemple les anciens combattants et les orphelins de guerre. Les entreprises qui ne sont pas autorisées à poursuivre leurs activités sont vendues d'office ou soumises à unearyanisation obligatoire 1.

Beaucoup de juifs non fortunés ne sont pas touchés par ces mesures d'expropriation, mais sont engagés dans le service du travail obligatoire, comme les autres citoyens bulgares. Le Service allemand du travail refuse alors toute coopération avec le Service Bulgare du travail, et l'ambassadeur allemand Beckerle obtient qu'à partir d'août 1941 soit créé un service du travail juif spécial où les juifs ne porte pas l'uniforme, mais une étoile. Ils sont 3 300 en juin 1942 et 10 000 au printemps 1943 1.

A partir de la fin de l'année 1941, les Allemands exercent des pressions de plus en plus fortes pour que les Juifs soient concentrés avant d'être déportés. Lorsque les Allemands pensent avoir fait avancer les choses en ce sens, par exemple, en juin 1942, lorsque le ministre de l'intérieur Grabowski demande l'autorisation d'expulser tous les Juifs de la capitale, il se trouve qu'en Bulgarie, les pouvoirs sont suffisamment disséminés à de multiples échelons pour que toutes les mesures décisives que souhaitent les Allemands, soient, de fait bloquées. Le roi Boris entretient de bonnes relations avec le consistoire juif. A la suite d'une manifestation de 350 juifs dans la cour du ministère de l'intérieur, Grabowski fait machine arrière. L'Église orthodoxe s'engage en faveur des juifs : le 27 septembre 1942, le métropolite Stéphane donne le coup d'envoi d'une campagne contre le port de l'étoile dans un sermon où il affirme qu' il n'appartenait pas aux hommes de torturer ou de persécuter les juifs. Des mesures d'expulsion de tous les Juifs de Sofia sont bien mises en oeuvre par les autorités bulgares, et pour les Allemands, il s'agit évidemment d'un prélude à une déportation finale, mais les Bulgares sauront opposer une inertie suffisante pour bloquer les projets allemands 1.

Si les juifs de la Vieille Bulgariesont donc préservés du plan d'extermination prévu par les nazis, ceux des nouveaux territoires, Thrace et Macédoine, annexés en 1941, ont été déportés et exterminés dans leur grande majorité.

En juillet 1942, Hitler demande au gouvernement bulgare de régler la « question juive ». Celui-ci crée, le 26 août 1942, un commissariat aux affaires juives chargé, dans un premier temps, d’appliquer les restrictions : couvre-feu obligatoire, assignation à résidence, rations alimentaires réduites, port de l'étoile jaune ; puis dans un deuxième temps, d’organiser la déportation vers les camps. Pour cela, le gouvernement nazi envoie un expert, le SS Theodor Dannecker4.

En janvier 1943, le nazi Dannecker, adjoint d'Adolf Eichmann arrive de France pour piloter les opérations de déportations en Bulgarie. Le 5 avril, sur les 6 000 Juifs de Thrace, 4 221 ont été déportés et 7 122 sur les 8 000 juifs de Macédoine. Dimităr Pešev, vice-président de laSăbranje, le parlement bulgare, présente alors une motion de censure accusant le gouvernement d'atrocités qui se seraient produites au cours des déportations. La déportation de 6 000 juifs de vieille Bulgarie, promise aux Allemands, est alors stoppée1.

Finaalement, 11 363 Juifs habitant les territoires occupés par les Bulgares en Thrace et Macédoine sont déportés. Puis, une fois la tâche terminée, se lance contre ceux de Bulgarie.
La population, indignée, proteste vigoureusement. De nombreuses personnalités se mobilisent telles que le vice-président du parlement,
Dimităr Pešev, et l'archevêque Stefan de Sofia qui symbolisent le mouvement. Boris cède une première fois4.

En mai 1943, le gouvernement projette une deuxième tentative de déportation. La population s’y oppose une fois de plus et une grande manifestation est organisée, rassemblant près de dix mille personnes devant le palais du tsar4. Boris, en phase avec le sentiment populaire, assume la non-déportation des juifs, prétextant au Führer furieux, « le grand besoin de « ses » juifs pour l’entretien des rues »5. Les juifs de Bulgarie échappent ainsi aux camps de concentration.

Le 30 août 1944, les journaux de Sofia annonce que le gouvernement a décidé d'abroger toute la législation antisémite 1. 

Source : Wikipédia.

 
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