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31 mai 2009 7 31 /05 /mai /2009 15:35

[Dimanche 05/31/2009 14:05]

 


Plus personne nen doute aujourd‘hui, l’Administration Obama et son chef en tête ont décidé de faire plier Israël dans le dossier palestinien. Trop de petites phrases, attitudes, langage de corps, communiqués ou déclarations officielles sont là pour attester que le président Obama veut faire ce que les gauches américaines et israéliennes, le monde arabe et l’Union Européenne attendent de lui: un net rééquilibrage de la politique américaine au Proche-Orient. Les déclarations entousiastes de la délégation palestinienne après sa visite à Washington sont là pour indiquer que l’hôte de la Maison Blanche est prêt à un virage historique dans l’attitude traditionnellement pro-israélienne des Etats-Unis. Et c’est à tel point visible que des journalistes en font cas dans leurs colonnes. C’est le cas de Charles Krauthammer, dans “Fox News”, qui critique l’accueil plus que chaleureux fait à Abou Mazen – accolade et embrassade à la clé. “Abou-Mazen n’est qu’une fiction”, écrit Krauthammer “il ne règne même pas sur le centre ville de Ramallah”. Jim Hugland, l’une des grandes plumes du Washington Post, s’adresse directement au Président Obama: “Il n’est pas admissible de se saisir du dossier des implantations comme outil pour s’attirer l’amour des pays arabes (…) Vous ne pourrez pas imposer une paix américaine au Proche-Orient. Celle-ci devra émerger des populations elles-mêmes. (…) Si vous voulez exercer des pressions, faites-le au moins sur les deux parties en présence “. Même son de cloche au “New York Times”: “Obama doit également fixer des objectifs précis à Abou Mazen aux Palestiniens”.

 

Mais une autre chose est claire également: dans l’élaboration de cette nouvelle politique, des éléments israéliens, tant au sein de l’Administration américaine que dans la gauche israélienne ont une part non négligeable voire décisive, ce qui est un phénomène autant inacceptable qu’inquiétant. La nomination de Rahm Emmanuel au poste stratégique de Secrétaire Général de la Maison Blanche a peut-être entraîné des accès (excès) de fierté chez nombre de Juifs et d’Israéliens, mais il s’avère aujourd’hui que ce fils de combattant de l’Irgoun est devenu l’une des chevilles ouvrières de la politique américaine au Proche-Orient, et qu’il encourage fortement les pressions exercées sur Binyamin Netanyahou notamment sur l’arrêt de toute contruction juive en Judée-Samarie.

 

L’ancien Président de Meretz, Dr. Yossi Beilin avoue ouvertement, que “des délégués de l’Initiative de Genève se sont rendus aux Etats-Unis lors de la campagne électorale et après l’élection de Barack Obama, et ont eu des entretiens approfondis avec des responsables démocrates dans le domaine des Affaires Etrangères”. Beilin n’est pas peu fier de constater “que les positions d’Obama et de Hillary Clinton sont très proches des points défendus par l’Initiative de Genève”, qui on le sait, est le plan le plus à gauche qui n’ait jamais été élaboré depuis 40 ans.

 

Au Likoud, mais aussi à Kadima, on grince des dents face au constat que des “éléments de gauche et d’extrême-gauche israéliens ont brieffé l’administration américaine avant la visite officielle de Binyamin Netanyahou à Washington”. Le Président de la Knesset, Reouven Rivline se dit “scandalisé que l’Administration américaine exige l’arrêt de la contruction même à Ariel et Maaleh Adoumim”. “L’intervention active et militante à l’étranger d’organisations israéliennes de gauche constitue une menace à terme pour les intérêts vitaux d’Israël” estime Rivline, précisant aussi que “si c’est Shalom Akhshav ou l’Initiative de Genève qui donnent le ton général des discussions, il y a de quoi s’inquièter”.

 

Réaction plus furieuse encore chez Ofir Akounis, responsable du team de riposte au Likoud: “C’est inacceptable. Depuis les années 1980, les organisations israéliennes d’extrême gauche parcourent les Etats-Unis et l’Europe afin d’infléchir les politiques dans un sens défavorable à Israël”. “Israël poursuivre sa politique en matière de contruction en Judée-Samarie, et veillera à répondre aux besoins dus à la croissance naturelle de la population”, précise-t-il. A Kadima aussi certaines voix se font entendre: “Il faut expliquer à ces associations et mouvements de gauche, qu’Israël possède un gouvernement qui est seul habilité à mener des négociations et prendre des décisions” s’exclame Yoël Hasson, tout en attribuant “à l’absence de programme clair de la part du gouvernement actuel la porte ouverte aux pressions des pays étrangers”.

 

Jamais depuis longtemps l’influence néfaste et dangereuse des cercles de l’extrême gauche israélienne n’aura été aussi forte, sans malheureusement rencontrer de barrages politiques ou judiciaires de la part des autorités israéliennes.

 

Il s’agit-là de l’une des variantes d’un phénomène “vieux comme le monde”, par lequel certains Juifs en mal d’identité pratiquaient délation contre leurs frères et servilité envers les autorités non juives locales ou étrangères, espérant ainsi quelque reconnaissance de la part des puissants du moment.

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