
WASHINGTON - Dans un discours très attendu jeudi au Caire, le président Barack Obama tentera de raccommoder les relations, très dégradées sous son prédécesseur George Bush, entre les Etats-Unis et plus d’un milliard de musulmans à travers la planète.
Entre Israël et les États-Unis, le climat n’est plus au beau fixe, comme du temps de George W. Bush. L’insistance avec laquelle la nouvelle Administration rappelle ses exigences au gouvernement israélien annonce des temps difficiles.
La rencontre du 18 mai à la Maison-Blanche entre Barack Obama et Benyamin Nétanyahou avait été jugée cruciale pour les relations entre les deux pays et pour les perspectives de paix au Proche-Orient. Il ne pouvait en être autrement. En apparence, le tête-à-tête entre ces deux hommes aux parcours politiques contrastés et aux positions parfois opposées s’est fort bien passé, même s’il faudra du temps pour savoir ce qu’ils se sont vraiment dit.
Chacun a rappelé publiquement ses convictions avec fermeté mais aussi avec beaucoup de politesse.
Obama est ainsi fait qu’il ne montre pas ses sentiments. Il ne se départira pas de sa cool attitude, même s’il n’en pense pas moins. Fin connaisseur de la vie politique américaine, Nétanyahou sait, lui, apprécier la popularité du nouveau président. Inutile de le prendre de front. Entre les deux hommes, c’est une rude partie d’échecs qui a commencé.
[Lundi 06/01/2009 19:41]