mardi 5 mai 2009, par radinrue.com
www.radinrue.com le 5 mai 2009 16h18, par ► Jéremie Falters,
►► Pour le Ministère de l’Intérieur géorgien il n’y a pas de doute, on a tenté de renverser et tuer le présdient Saakachvili dit-on, c’est une tentative de véritable putch soutenue par Moscou. Le président pour sa part a signifié que la situation est désormais sous contrôle.
Dans la base militaire de Muchrovani, plusieurs centaines de militaires ont pris part à ce soulèvement. Ils refusaient de répondre aux ordres, par ailleurs dans cette révolte ils ont été rejoint par des civils, déclarait se matin le Ministre de la Défense Nationale David Sicharulidze, c’est ce dernier qui a menné les négociations depuis tôt ce matin avec les mutins, plus tard il a été rejoint par le président en personne.
Le gouvernement géorgien a déclaré que “la mutinerie a été organisé par un ancien responsable des forces spéciales, qui a bénéficié d’une aide Russe.” (…) "« La rébellion bénéficiait de l’engrangement de la Russie, c’est d’elle que les mutins recevaient de l’argent »." poursuit le Ministère des Affaires Intérieures géorgien,« le but des rebelles est de nuire aux manœuvres de l’OTAN et une tentative militaire de coup d’état », affirmait encore le ministre de l’intérieur sur la chaîne de télévision Rustavi2.
Le responsable des mutins, Mamuka Gorgichvili, peu avant son arrestation s’était adressé à des journalistes russes d’Interfax expliquant que le but de la mutinerie traduisait le fait qu’il ne pouvait "regarder sans réagir le processus de déliquescence du pays et l’affrontement vers lequel il courait".
En tous les cas, le président géorgien est sortit plus fort de cette nouvelle provocation. L’opposition sera imédiatement accusé de déstabilisation nationale.
Dmitri Rogozine, représentant russe à Bruxelles auprès de l’OTAN a commenté l’évènement de faits qui étaient "juste une illustration de la crise politique et économique globale qui résulte de la présidence de Saakachvili". Les propos acerbes du russe Rogozine démontrent de plus la haine latente que voue la Russie à la Géorgie : pour "l’Otan il aurait été aussi rude de faire des manoeuvres dans un asile de fous, qu’en Géorgie".
L’Otan, dont un millier de soldats d’une douzaine de pays membres participeront durant un mois à une simulation de "réponse de crise" dans une ancienne base aérienne russe à l’est de Tbilissi, s’est refusée à tout commentaire sur les événements de mardi.
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