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La réunion très attendue prévue jeudi 25 juin prochain à Paris entre le Premier ministre Netanyahou et l'envoyé américain au Proche-Orient George Mitchell a été annulée, vient d'apprendre le Jérusalem post.
L'envoyé américain pour le Proche-Orient George Mitchell (sur la photo) ne rencontrera pas comme prévu initialement Binyamin Netanyahou le 25 juin prochain à Paris.
PHOTO: AP , JPOST
A la place, le ministre de la Défense Ehoud Barak se rendra aux Etats-Unis lundi pour rencontrer Mitchell. Il s'agira de la seconde visite de Barak à Washington ce mois-ci.
La rencontre entre Mitchell et Netanyahou avait pour objectif de trouver un accord sur le principal sujet de discorde entre Jérusalem et la Maison Blanche : le gel ou non des constructions dans les implantations déjà existantes de Judée-Samarie.
Selon des sources diplomatiques, l'entretien a été annulé parce que les deux parties ont besoin de plus de temps pour préparer ce rendez-vous diplomatique important.
L'administration Obama réclame le gel des implantations. Mais pour Netanyahou, il n'est pas raisonnable de demander à Israël l'arrêt total des constructions dans les localités juives de Judée-Samarie, à cause de l'accroissement naturel de leur population.
Netanyahou a entamé une visite de trois jours en Europe mardi. Première escale : Rome où il a rencontré le Premier ministre italien Silvio Berlusconi. Lors d'une conférence de presse à la suite de l'entretien entre les deux hommes diffusée sur les chaines de la télévision italienne, le chef du gouvernement israélien a déclaré que le sort des implantations sera déterminé au stade final des négociations avec les Palestiniens.
Mais, a-t-il précisé, "en attendant un accord de paix, la population qui vit [dans les implantations] sera autorisé à vivre une vie normale. Ils ont des enfants, ils ont besoin de crèches, de cliniques médicales etc…Je pense qu'il s'agit d'une position équitable qui reflète notre volonté de reprendre immédiatement des négociations de paix et de continuer à travailler pour la paix. Je pense que plus nous passerons du temps à nous disputer sur la question [des implantations], plus nous perdons de temps au lieu d'œuvrer à installer la paix."