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Par Mati Ben-Avraham
ISRAËL-HAMAS : GUILAD SHALIT ENTAME SA QUATRIEME ANNEE DANS UNE GEOLE, QUELQUE PART DANS LA BANDE DE GAZA.
Par Mati Ben-Avraham
Israël s’était retiré de la Bande de Gaza, au mois d’août 2005, qui devenait ainsi le premier territoire à passer entièrement sous souveraineté palestinienne. Dans le droit fil de la logique d’Oslo.
Le 25 juin 2006, à 5h40, un groupe armé de huit hommes s’infiltrait en territoire israélien, utilisant un tunnel creusé sous la frontière, non loin de Kerem Shalom, attaquait une unité de surveillance de la ligne frontière, tuait deux soldats, en blessant trois autres, s’emparait d’un quatrième, blessé à l’épaule, pour le ramener dans la bande de Gaza. Mahmoud Abbas était le président de l’Autorité palestinienne, Ismaïl Haniyeh, le chef du gouvernement…
Trois ans donc que le caporal Guilad Shalit croupit, quelque part, dans la bande de Gaza. Trois ans que les négociations indirectes menées entre Israël et le Hamas aboutissent à autant d’impasses.
Pour une seule raison : Guilad Shalit n’est qu’un pion dans la stratégie d’ensemble du Hamas, qui vise à l’établissement d’une république islamiste sur l’ensemble de la Palestine. Les dirigeants de ce mouvement intégriste ont fixé un prix. Vous payez ou vous êtes réticent : c’est votre problème!
Et de fait, depuis trois ans, la société israélienne se déchire à propos de la marche à suivre. Au point qu’une commission spéciale a été mise sur pied pour définir une sorte de code de comportement de l’Etat en semblable cas de figure. Présidée par l’ancien président de la Cour suprême, Meir Shamgar, elle vient de déposer ses conclusions. Ce qui promet de nouveaux déchirements. En substance : le temps des largesses n’a plus de raison d’être. Une conclusion qui entérine ce qui peut sembler, à priori, une vérité de la Palisse : le Hamas, tout le Hezbollah d’ailleurs, n’est pas l’Egypte, ni la Syrie. Ce n’est pas qu’il méconnaisse les conventions internationales quant aux prisonniers de guerre, il s’en fiche. Ce n’est pas sa tasse de thé, comme on dit.
Le temps de l’impuissance, face à une organisation qui se place hors des règles, non seulement pour Israël, mais aussi pour tous les pays démocratiques, pour toutes les organisations internationales, l’ONU en tête, la Croix-Rouge internationale ensuite.
Les têtes qui se hochent, les regards qui se détournent, les épaules qui se haussent avec lassitude illustrent tristement les limites d’une société ouverte face à ses ennemis.—
Des centaines de personnes se sont rassemblées jeudi soir en face des quartiers généraux de Tsahal à Tel Aviv pour marquer le troisième anniversaire de l’enlèvement du soldat Guilad Shalit par le Hamas.
Noam Shalit, le père de Guilad, a affirmé au cours du rassemblement : “Nous nous tenons ce soir devant les bureaux du Premier ministre et ceux de la Défense et du chef d’état-major, face à ceux qui ont envoyé notre fils Guilad en mission à la lisière de la bande de Gaza, mission dont il n’est toujours pas revenu. Nous sommes là ce soir pour servir de porte-parole à Guilad et exprimer ses souffrances infinies.”
Et d’ajouter : “Guilad ne demande qu’une chose : sa liberté. Il a déjà payé le prix des erreurs et échecs dont il n’est pas responsable.”
Karnit Goldwasser, la veuve du soldat Ehoud Goldwasser, zal, enlevé par le Hezbollah et dont le corps a été restitué en 2008, s’est, pour sa part, adressée à Guilad lui-même et s’est exclamée : “Guilad, sois fort !” Et d’ajouter : “Il est impensable que pendant trois ans la Croix Rouge n’a pas réussi à te joindre et à vérifier comment tu vas. Est-ce là le monde moderne des années 2000 ?”
Tami Arad, l’épouse du navigateur Ron Arad disparu depuis plus de vingt ans a lu une lettre devant les manifestants. Arad a demandé de ne pas condamner Guilad au même sort que son mari. “Pour ne pas que Guilad tombe dans le même abîme d’oubli que notre Ron, le public doit s’exprimer à voix haute. Le destin de Ron ne peut être partagé par un autre”, a affirmé Tami.
Yossi Tsour, qui a perdu son fils dans un attentat à la bombe à Haïfa, participait lui aussi au rassemblement. Il a exprimé son soutien à la famille Shalit, mais confié à Aroutz 7 que la libération de terroristes n’était pas un bon moyen d’obtenir la libération de Guilad. Tsour a affirmé que le gouvernement pourrait faire pression sur le Hamas, en resserrant le blocus sur la bande de Gaza, en cessant d’envoyer de l’argent à Gaza ou en empêchant les terroristes de recevoir des visites de leurs familles.
Noam Shalit : Guilad aspire à la liberté
Noam Shalit, le père du soldat Guilad Shalit, a affirmé au cours du rassemblement organisé devant le quartier général de Tsahal à la Kirya de Tel Aviv pour commémorer le troisième anniversaire de captivité du soldat enlevé par le Hamas : "Guilad ne demande qu'une chose : sa liberté." Et d'ajouter : "Guilad a déjà payé le prix de ces erreurs et échecs dont il n'est pas responsable."
Tami Arad : Guilad ne doit pas finir comme Ron Tami Arad, l'épouse du navigateur Ron Arad disparu depuis plus de vingt ans a lu une lettre devant les manifestants rassemblés pour commémorer le troisième anniversaire de l'enlèvement de Guilad Shalit. Arad a demandé de ne pas condamner Guilad au même sort que son mari. "Pour ne pas que Guilad tombe dans le même abîme d'oubli que notre Ron, le public doit s'exprimer à voix haute. Le destin de Ron ne peut être partagé par un autre", a affirmé Tami.
Karnit Goldwasser, la veuve du soldat Ehoud Goldwasser, zal, enlevé par le Hezbollah et dont le corps a été restitué en 2008, s'est adressée au soldat Guilad Shalit et s'est exclamée : "Guilad, sois fort !" Goldwasser a parlé devant les manifestants rassemblés pour commémorer le troisième anniversaire de l'enlèvement de Guilad Shalit. "Il est impensable que pendant trois ans la Croix Rouge n'a pas réussi à te joindre et à vérifier comment tu vas. Est-ce là le monde moderne des années 2000 ?"
[06/25/2009 21:25]
Actu.co.il
[Jeudi 06/25/2009 22:05]