Source : http://www.universtorah.com/ns2_dossier.php?idd=123
La frustration serait générale, car l'homme est toujours persuadé au fond de lui-même d'être le seul habitant de cet univers. La découverte d'une autrechose, ailleurs dans la galaxie, nous amènerait à un changement profond de notre approche sentimentale de l'univers. Nous touchons ainsi le fond du problème: l'unicité de l'homme dans l'espace. Il faut d'emblée distinguer entre l'existence ailleurs d'une autre forme de vie à l'état le plus simple, et celle d'une vie douée d'intelligence ou de sens moral, d'une vie pourvue d'un véritable libre-arbitre ou même d'une Tora. Retrouver une plante en dehors de la Terre est une chose, un animal une autre chose, et découvrir des êtres qui ressembleraient à l'homme serait d'une autre dimension.
Abordons le problème au plan scientifique et voyons ce qui a pu être dit ou écrit sur notre univers. Il est intéressant de noter que lorsque le Tanakh (la Bible) veut évoquer des quantités innombrables ou des multitudes infinies, elle a recours à deux comparaisons: le nombre de grains de sable trouvés au bord de la mer ou bien le nombre d'étoiles dans la voie lactée. Les astronomes avancent le chiffre de 10 puissance 18 à 10 puissance 20 étoiles dans l'espace. La Guémara Bérakhote 32b, pour sa part, donne le chiffre de 10 puissance 18 ! Il n'y a pas de hasard possible... Ptolémée Copernic L'histoire des sciences en général, et de l'astronomie en particulier, est parsemée de révolutions à travers les siècles. Tandis que Ptolémée défendait l'idée d'une Terre centre de tout, Copernic et Galiléeaffirmaient pour leur part, au prix de mille dangers, que le soleil était lui, le centre de l'univers. Ils risquaient pour cela le bûcher de l'inquisition et leurs écrits furent interdits... Puis il y eut Brahe, Kepler, Newton et d'autres, et cette discussion est loin d'être close ! Képler Newton Une équipe australienne a en effet, récemment découvert que le soleil n'est peut être pas au centre de notre système et qu'il est même probable que c'est lui qui tournerait autour de la Terre ! Au début de notre siècle, en 1918, Shapley démontrait que notre système solaire ne serait en aucun cas le centre de l'univers, et plus encore, que le centre de notre propre galaxie, la voie lactée (notre galaxie étant loin d'être unique). Brahe Shapley Nous sommes donc, en définitive, placés dans un coin perdu de l'univers...
Le nombre d'étoiles de notre galaxie dépasserait les 100 milliards. Mais pour la vie, de quoi a-t-on besoin ? Sûrement pas d'étoiles, qui sont en fait des soleils morts ou vivants. Pour la vie, nous avons besoin d'une planète qui tournerait autour d'un soleil, ce dernier offrant de son énergie à son astre satellite. L'origine des planètes est d'ailleurs aussi un point d'interrogation. Celles-ci viendraient du choc entre une comète et un soleil, la comète rebondissant pour être lancée sur une orbite autour de ce même soleil. D'autres savants supposent que ces planètes résulteraient de la solidification lente de boules de gaz. Les scientifiques supposent qu'il existerait au plus quelques dizaines d'étoiles qui pourraient avoir des planètes autour d'elles, et qui se situeraient à moins de 20 années lumières de la Terre. Encore faudra-t-il y arriver ! De nos jours on peut voyager à plus ou moins 50.000 km/heure, la lumière se déplaçant elle à 300.000 km/seconde... En ce qui concerne l'apparition de la vie, les scientifiques avancent l'hypothèse dubouillon chimique primitif. Celui-ci aurait reçu des décharges électriques transformant les atomes en acides aminés, matière première pour la constitution d'une vie. La synthèse naturelle prendrait le relais pour aboutir à des molécules plus complexes capables de former des macromolécules, elles-mêmes à la base, par recombinaisons successives, de matériels génétiques puis de cellules élaborées. Nous reviendrons sur les probabilités possibles de la réalisation de telles chaînes successives. Mais au départ, il est nécessaire d'avoir de l'oxygène, de l'hydrogène ou de l'eau. Or, pour l'instant, aucun indice ne permet de suspecter la moindre présence d'eau ailleurs que sur la Terre. Toutefois, et malgré tous ces écueils, le raisonnement scientifique se basant sur l'existence d'une vie sur Terre, admet l'existence possible de cette même vie ailleurs ! Tant que l'on n'a pas eu de preuves du contraire, pourquoi pas ? Composition d'une chaîne d'acides aminés
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