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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 11:08

Par Etienne Bodard, publié le 28/07/2009 18:46 - mis à jour le 28/07/2009 19:15

 L'EXPRESS
L'envoyé spécial de Washington au Proche-Orient, George Mitchell (à g.) s'est entretenu avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, mardi à Jérusalem.

REUTERS/Dan Balilty/Pool

L'envoyé spécial de Washington au Proche-Orient, George Mitchell (à g.) s'est entretenu avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, mardi à Jérusalem.

La paix est possible entre Israël et la Palestine. Du moins, le président américain tente-t-il de s'en convaincre, sans forcément trouver les clés d'un accord difficile à dessiner.

"La rencontre a été très productive". C'est en ces termes que George Mitchell a qualifié son entrevue avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, le 28 juillet à Jérusalem. Pourtant, les négociations menées par l'envoyé spécial du président Obama pour le Proche-Orient sont loin d'être concluantes. Au point de remettre en cause la stratégie diplomatique de la Maison-Blanche.

L'administration américaine exige du gouvernement israélien ni plus ni moins que le respect de la "feuille de route" acceptée en 2003. Ce document mis au point par le Quartet diplomatique (Etats-Unis, Union européenne, Russie, Organisation des Nations-unies) reprend les propositions élaborées dans le rapport Mitchell sur le gel des colonies juives de peuplement dans les territoires de Cisjordanie et de Jérusalem-Est.

Face à l'opposition de Benjamin Netanyahou qui revendique la construction de nouvelles habitations dans les colonies existantes afin de répondre à la croissance démographique naturelle, Barack Obama a été contraint d'assouplir sa position. Contrairement à ce qu'il affirmait dans son discours du Caire du 4 juin, il accepterait que le gel total ne prenne effet qu'à l'achèvement de la construction, déjà planifiée, des 2500 logements dans ces colonies.

Honorer la promesse d'Ariel Sharon

Ce renoncement, même s'il n'est pas encore officiellement confirmé, est déjà très critiqué par Saëb Erakat, négociateur palestinien, qui accuse Israël de n'avoir pas respecté ses engagements "sur le gel de la colonisation, la réouverture des institutions palestiniennes à Jérusalem-Est, le démantèlement des colonies sauvages et la libération des prisonniers palestiniens".

Benjamin Netanyahou a tout de même fait un pas vers la reprise des négociations pour la paix avec les Palestiniens en admettant la solution d'un Etat palestinien, dont les frontières sont à définir, et en déclarant vouloir honorer la promesse d'Ariel Sharon de raser 23 colonies sauvages.

Reste que la reprise des discussions est largement conditionnée par la politique américaine au Proche-Orient. Or, l'insistance initiale du président américain à faire des colonies la priorité n'est pas partagée dans la région. Aussi bien l'Arabie Saoudite qu'Israël refusent que la question de la colonisation soit un préalable à la présentation d'un plan de paix qui permettrait de relancer les pourparlers entre Israéliens et Palestiniens.

C'est à se demander si l'empressement de Barack Obama ne cache pas plus vraisemblablement une absence de stratégie viable pour trouver une issue durable au conflit israélo-palestinien.

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commentaires

A
Les Etats-Unis retireront leurs troupes d’Irak dans l’année<br /> Les Etats-Unis ont émis le souhait de retirer leurs troupes d'Irak au cours de l'année. La situation sur le terrain s'étant calmé, l'Administration Obama veut accélerer le processus du retrait des forces US sur le territoire irakien. Robert Gates, le Ministre de la Défense américain, croit le départ possible des G.I "pour cette année".<br /> [29/07/2009 18:08]
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A
Mais quel plaisir de te lire Lelou<br /> <br /> Même si Hussein Bama virait à 180 °, venait habiter près de moi, se convertissait au Judaisme, je n'aurais jamais confiance en lui
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L
Je ne pense même pas qu'il soit opportuniste, il est tout simplement incompétent devant les problèmes du monde. Il varie comme un collégien ignare au tableau, selon ce que lui souffle Michelle ou ses conseillers. Ne nous réjouissons pas le propre de la girouette est de changer de direction sans cesse...
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A
Shalom Hervé,<br /> <br /> Certes Obama n'est qu'un beau parleur,une baudruche, un lâche qui ne fait pas face a ses responsabilité, doublé d'un muzz, mais à la limite je me demande si c'est lui le + dangereux, je pense à bérezenski and co
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H
obama n'avait pas de politique, comme le souligne la fin de l'article...ce qui n'est guerre étonnant puisque il est quasi nul...mais néanmoins il s'est résolument engager à vouloir démanteler des zones de peuplement en Judée samarie dès lors on se poser la question pourquoi? cette précipitation et cette ardeur à claironner au quatre coins du monde et particulièrement au monde arabe que ce problème était le centre névralgique de tous les problèmes du moyen orient voir du monde!cet homme n'est mue que par sa haine de l'état d'Israël...aujourd'hui la réalité l'a ramené à mettre un zeste d'objectivité dans son élan anti-Israël...il est d'un opportunisme sans vergogne le foireux!!!
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