L’ancien président américain Jimmy Carter ferait-il amende honorable ? Après avoir mené pendant des années une campagne effrénée en faveur des Palestiniens et critiqué à maintes reprises, de façon virulente, la politique israélienne, Carter semble revenir à de meilleurs sentiments, comme le rapporte le Jerusalem Post en anglais.
Rappelons que Carter a notamment décrit, dans son livre « Palestine : Peace Not Apartheid« , « l’oppression et la persécution abominable dans les territoires palestiniens occupés » et s’est insurgé contre le « système rigide … de stricte ségrégation entre les citoyens palestiniens et les colons juifs en Cisjordanie ». Il s’indignait aussi, dans son ouvrage, contre la construction de ce qu’il a appelé « un énorme mur d’emprisonnement qui serpente à travers ce qui reste de la Palestine, pour mettre de plus en plus de terres aux mains des colons israéliens ».
Le Jerusalem Post indique que dans une lettre adressée exclusivement à l’agence d’information juive JTA, Carter aurait exprimé son désir de paix entre Israël et ses voisins avec pour conclusion le texte suivant: « Nous devons saluer les réalisations d’Israël dans des conditions particulièrement difficiles. En même temps, nous nous efforçons d’aider Israël à améliorer ses relations avec la population arabe mais nous ne devons pas admettre les critiques exprimées pour stigmatiser Israël ».
Et de préciser: « Comme je l’aurais dit, à Rosh Hachana ou à Kippour, mais qui peut être dit également tout au long de l’année, je suis prêt à dire Al Het (prière prononcée pour demander pardon à D.ieu pour les fautes commises) pour mes paroles ou mes actes passés ».
Le directeur de la Ligue anti-diffamation (Anti-Defamation League), Abraham Foxman, a salué les déclarations de l’ancien président américain, estimant qu’elles annonçaient peut-être une réconciliation.
[Mardi 22/12/2009 13:21]