5 Juin – Yom HaNaksa : Le jour où les arabes fêtent la victoire d'Israël
Par David Goldstein
Pendant la guerre des six jours Israël fut opposé à une coalition de la Ligue Arabe représentée par les armées de l'Egypte, de la Jordanie, de la Syrie et de l'Irak.
Israël écrasa ses ennemis en six jours, tout en limitant considérablement ses pertes, et les arabes prirent une déculottée dont ils se souviennent encore. Pour fêter cela nos voisins arabes ont déclaré le 05 juin comme jour de fête, jour de la Naksa !
Mais que fêtent-ils au juste, quel étrange coutume que celle de fêter la grande victoire de son ennemi juré ?!
Voila la réponse en quelques chiffres :
A la suite du blocus du détroit de Tiran aux navires israéliens par l'Égypte le 23 mai 1967, les Israéliens décident de déclencher une guerre préventive face a ce casus belli et face aux armées stationnées a ses frontières.
Le soir de la première journée de guerre, la moitié de l'aviation arabe était détruite, soit 400 avions des armées égyptienne, syrienne, jordanienne et irakienne. Et le soir du sixième jour, les armées égyptienne, syrienne et jordanienne étaient défaites et les chars de Tsahal bousculèrent leurs adversaires sur tous les fronts.
En moins d'une semaine, l'État hébreu tripla sa superficie : l'Égypte perdit la bande de Gaza et la péninsule du Sinaï, la Syrie fut amputée du plateau du Golan et la Jordanie de la Judée-Samarie et de Jérusalem-Est.
Plus symbolique encore de la défaite arabe fut la prise (libération) de la vieille ville de Jérusalem (envahie, détruite et occupée par la Jordanie pendant 19 ans).
La Cité des 3 religions du Livre redevint dès lors la capitale d'Israël.
Cette guerre a fait 679 morts et 2 563 blessés côté israélien, et environ 21 000 morts et 45 000 blessés du côté des pays arabes.
Beaucoup trop de morts du cote israélien...
Une vraie Nakba cette Naksa !
Suite à cette véritable humiliation les pays arabes adoptèrent la résolution de Khartoum en septembre 1967, définissant une ligne de conduite commune. La résolution contient notamment dans son paragraphe 3, ce qui est connu comme les « trois non » des relations israélo-arabes de l'époque :
1. pas de paix avec Israël,
2. pas de reconnaissance d'Israël,
3. pas de négociation avec Israël.
Pour paraphraser un héros de mon enfance je dirais "ils sont fous ces arabes" !
Voila en gros ce que nos amis fêtent aujourd'hui. Même si on ne peut comprendre toute cette logique, avouez que cela vaut bien un petit feu d'artifice !