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16 août 2011 2 16 /08 /août /2011 13:30

 L'équivalent d'une guerre afghane dans le Sinaï? Ou la compromission de l'actuel pouvoir jusqu'à l'atteinte de l'objectif islamiste : le Califat de la Péninsule sinaïtique? 

 

 


DEBKAfile  Reportage exclusif 15, août  2011, 7:12 PM (GMT+02:00)

Par Marc Brzustowski

Pour © 2011 lessakele et © 2011 aschkel.info

 

Tags:  Egyptian mililtary     Sinai    Al Qaeda    gas pipeline    Gaza    Palestinians 

 

http://www.debka.com/article/21209/

 

 

Les troupes égyptiennes sont entrées en force dans le Sinaï

 

Les forces égyptiennes ont entamé une descente sur la Péninsule du Sinaï, dimanche 14 août, pour leur première opération de l’après-Moubarak, visant à en reprendre le contrôle tombé aux mains d’éléments hors-la-loi et terroristes, qui se sont insinués là, à la faveur de la Révolution égyptienne et sont responsables du sabotage du gazoduc égyptien vers Israël, la Jordanie et la Syrie.

 

Lundi, trois brigades de 1700 hommes de l’armée égyptienne, appuyés par des tanks, un nombre équivalent des policiers spécialisés et 3 400 membres du personnel de sécurité conduisaient leurs véhicules à travers les villes du Nord d’El Arish, Cheikh Zuweid et Rafah, qui est divisée entre l’Egypte et la Bande de Gaza. Au cours de leurs premiers affrontements avec les hommes armés de l’Armée de Libération Islamique, l’un d’entre eux a été tué et 11 capturés, dont 4 Palestiniens, selon le communiqué de l’armée égyptienne.

 

Les sources militaires de Debkafile ajoutent que trois officiers égyptiens ont été kidnappés durant les affrontements – et on ne sait pas s’ils ont été tués ou s’ils sont retenus en otages.

 

 

Depuis deux ans, les sources de l’anti-terrorisme de Debkafile ont fait des rapports constants sur la concentration bourgeonnante de cellules d’Al Qaeda et de ses affiliés dans le Sinaï et la Bande de Gaza contrôlée par le Hamas. Les 2 200 hommes de troupe égyptiens maintenus sur place, après le 14 février, afin d’assurer l’ordre et la garde du gazoduc égyptien de gaz naturel en direction d’Israël, de la Jordanie et de la Syrie, ont facilement été submergé. L’installation a été sabotée cinq fois et la fourniture demeure interrompue à cette heure.

 

 

Restaurer un semblant de légalité et d’ordre dans le Nord Sinaï sera la partie facile de la mission de l’armée égyptienne – pour laquelle le Caire a obtenu, par avance, l‘autorisation israélienne, découlant conformément à leur accord de paix.

 

La part vraiment difficile reste à venir, lorsque, dans les semaines à venir, les unités se dirigeront vers le Sud pour débusquer les envahisseurs islamistes, enterrés dans les montagnes du Sinaï central, vers lesquelles ils se sont retirés, la semaine dernière, après avoir mis au courant de l’opération de grande envergure que préparaient les forces égyptiennes.

.

 

Sur les petits chemins étroits et escarpés de montagne, la tâche des soldats sera interrompue en permanence, pour faire face à 2000 hommes puissamment armés et bien organisés des groupes islamistes.

 

 

Le Sinaï central interdit est formé de pics abrupts, allant de 1000 à 2642 mètres de hauteur, couvrant une surface de 21 000 kilomètres-carrés [presque l’équivalent du territoire d’Israël]. Le terrain comporte de profonds Wadis [lit de rivières asséchées], des arbustes denses, une eau naturelle abondante et des espèces animales variées servant de nourriture.

 

En évaluant la situation selon les critères de la guerre en Afghanistan, une force talibane de cette taille contrôlant une région qui fait deux fois la surface de la zone du bastion taliban du Nord Waziristân poserait un défi intenable, même à une armée à grande échelle, comme l’OTAN.

 

Les forces égyptiennes se sont battues plusieurs fois pour le contrôle de ces montagnes, mais ont toujours échoué, terminant leurs opérations par des accommodements de toutes sortes avec les 350 000 membres des tribus bédouines qui offrent un refuge aux Islamistes et partagent les bénéfices de leurs trafics clandestins. Les Tribus se sont toujours sorties de ces arrangements, puisqu’ils conservent la pleine maîtrise de la région.

 

Par conséquent, nos sources militaires s’attendent à ce que cette première vague de forces blindées égyptiennes dans le Sinaï soit suivie par de nouvelles – si jamais les dirigeants du Caire ont sérieusement l’intention de reconquérir la péninsule stratégique et de l’expurger de la présence d’Al Qaeda.

 

Il n’y a, selon nos experts militaires, aucun moyen que cela puisse être réalisé, sans l’appui d’un feu aérien nourri. Les planques terroristes devront être bombardées depuis le ciel et par des hélicoptères de combat, apportant une couverture aux unités blindées, le long des sentiers isolés du Sinaï ; des drones seront nécessaires pour recueillir des renseignements sur les mouvements de l’ennemi.

 

Le Caire devra faire appel à l’autorisation de Jérusalem pour déployer une puissance aérienne dans le Sinaï, pour la première fois depuis que le territoire a été démilitarisé, conformément aux accords de paix.

 

 

Les sources militaire de Debkafile rapportent que l’Armée de Libération islamique – qui a déclaré que son objectif est la conquête de tout le Sinaï et sa transformation en Califat musulman – est un agrégat de cinq groupes terroristes :

 

1. Des tribus bédouines indigènes qui ont des comptes à régler avec l’armée égyptienne ;

2. Des Palestiniens de la Bande de Gaza entraînés dans des sectes extrémistes salafistes qui font partie intégrante d’Al Qaeda.
3. Des centaines d’adhérents du Jihad Islamique égyptien et de la Jamaa al-Islamiya meurtrière, qui se sont évadés des prisons égyptiennes, le 29 janvier, au paroxysme de la révolution populaire qui a renversé Hosni Moubarak. Les anciens multirécidivistes ont tracé en ligne droite vers le Sinaï et constituent, aujourd’hui, le noyau dur opérationnel du mouvement.
4. Des disciples d’Al Qaeda, qui ont fait route vers le Sinaï, après des carrières violentes en Afghanistan et au Pakistan, à la fin des années 1990 et au début des années 2000.

5. Les adeptes de divers ordres soufis et derviches égyptiens.

 


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commentaires

C
<br /> <br /> L'opération baptisée"Aigle" militaro-policière égyptienne se poursuit au Sinaï contre des groupes hétéroclites regroupant des islamistes radicaux et la pègre. Par ailleurs, 4 éléments armés<br /> auraient été arrêtés mardi dernier et qui s'apprêtaient à commettre des actes de sabotage sur le gazoduc alimentant Erezt Israël et la Jordanie. D'après la version égyptienne des<br /> surveillants auraient alerté les forces de l'ordre sur les agissements de 4 rôdeurs suspects. Séance tenante, ces derniers auraient été neutralisés par des soldats qui se sont<br /> rapidement rendus sur les lieux. Il paraît, qu'il s'agit de 4 islamistes sur lesquels, on a dû trouvé des explosifs et qui sont soumis à l'heure qu'il est à un interrogatoire.<br /> Cela dit, un autre islamiste aurait été tué et 11 autres furent arrêtés pendant la campagne de ratissage et il s'est avéré qu'il appartiennent à "l'armée de l'Islam palestinien". En outre,<br /> selon la radio israélienne, les autorité de l'Etat juif ont donné leur feu vert pour le déploiement de 1000 soldats égyptien dans le but d'un maintien de l'ordre au Sinaï. Cependant, on a<br /> également procédé au démantélement d'une cellule islamiste comptenant des membres du Jihad islamique palestinien et d'autres islamistes égyptiens non originaires du Sinaï. Il semblerait que les<br /> terroristes auraient subi des entraînements armés à Gaza et au Sinaï. (morceaux d'article d'un journal en arabe n° 11950 du 17/8/2011).<br /> <br /> <br /> Remarques: je ne vois pas comment 4 terroristes du Jdihad islamique palestinien se préparaient-ils à emdommager le gazoduc alors que les groupes islamistes sont pourchassés sans répit<br /> par les forces égyptiennes. C'est vraiment une histoire à dormir debout. Il a lieu de rappeler que certaines tribus bédouines auraient fait appel et autoriser les terroristes du<br /> Djihad à trouver un sanctuaire au Sinaï Nord pour des raisons qu'on a dû exposer amplement dans les précédents commentaires. A noter que les terroristes du Djihad islamique palestien ont fuient<br /> la répression des autres terroristes du Hamas à Gaza et qu'ils sont farouchement opposés à l'accord de réconciliation inter-palestinien. Certes, ils sont hostiles à Jérusalem, mais cela, ne peut<br /> justifier en aucun cas le OK israélien à un déploiment de l'armée égyptienne. On s'explique, le Djihad en veut à mort au Hamas, alors donnons lui une issue de sortie afin qu'il puisse nous<br /> débarrasser des terroristes du Hamas. On peut établir un contact pour cette organisation terroriste en vue de passer un deal. Des informations sur Shalit et un soutien militaire, plus une base de<br /> repli au Sinaï afin d'affronter le Hamas et d'éliminer une fois pour toute sa direction. L'évidence et la raison même ne nous permettent pas de laisser le Caire décapiter un<br /> pan du Djihad islamique palestinien et du coup octroyer un avantage au Hamas, à l'Autorité palestinienne et à l'Egypte qui parraine la réconciliation.<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> A peine devait-on mitonner une rapide analyse sur la situation actuelle au Sinaï qu'un journal arabe a dû publier une interview de Anouar Al-Sadate, un neveu du président Sadate et<br /> vice-président du Parti de la Réforme et du Développement. L'homme est un fin connaisseur de l'Egypte et de sa politique. ( interview parût dans le n°11948 du 15/8/2011). Il affirme," par exemple<br /> pour ce qui se passe au Sinaï, je pense que cela a pour origine la répression inhérente à un malentendu entre la sécurité égyptienne et le gouvernement égyptien d'une<br /> part et les gens du Sinaï d'autre part. Ce qui a donné naissance à des groupes tant tafkiristes, tant sécessionnistes, tant baltajia (bande de voyous) que voleurs. Tous ces groupes ont<br /> proliférés à la suite du renversement du régime précédent et on peut assister maintenant à des agissements instables et insensés".<br /> <br /> <br /> Remarques et appréciations: par malentendu, l'homme politique égyptien fait allusion, à mon sens au contrôle du trafic de drogue et de la contrebande. Rien qu'à jeter<br /> un prompt coup d'oeil sur la position géographique du Sinaï et l'on comprendra facilement de quoi, il en retourne. Cela dit, à mon avis, c'est les services secrets égyptiens qui sont<br /> derrière le sabotage de stations de distribution et du terminal alimentant Eretz Israël et la Jordanie en gaz. Le nouveau gouvernement égyptien ayant dénoncé vigoureusement les termes du contrat<br /> de livraison de gaz à Jérusalem et a exigé une révision des prix à la hausse quoique qu'un contrat est une promesse que le Caire a refusé de respecter. Si l'on ajoutait à ce contentieux, la<br /> consommation de gaz qui a atteint son summum durant cet été en Egypte et impliquant une demande supérieure à l'offre sur le marché, le Caire a chargé ses services secrets lesquels ont choisi<br /> d'endommager le gazoduc par le moyen d'une opération clandestine. Il faut bien reconnaître que les conditions étant réunies, puisque les sécuritaires égyptiens ont eu vent des accrochages<br /> ces derniers temps à l'arme automatique entre les terroristes du Hamas et ceux du Djihad islamique dans la bande de Gaza. Le Hamas ayant procédé à l'arrestation de Abou Al-Walid, chef de<br /> l'Unification et du Djihad et dont les autorités égyptiennes demandent  l'extradition. On doit rappeler que les relations entre le Hamas et les Salafistes sont très tendues<br /> et atteignant leur point culminant en Août 2009, lorsque le dénommé Abdellatif Moussa l'émir de la Salafya à Gaza avait annoncé la création d'un Emirat islamique palestinien baptisé " les<br /> protecteurs de Beth Al-Qods" à partir de Rafah. Ceci dit, les milices du Hamas avaient tendu un traquenard à Abdellatif Moussa et sa garde rapprochée dans leur fief, la mosquée Ibn Taïmya où<br /> ils ont trouvé la mort. Les partisans de ce groupe salafiste ou ce qu'il en reste se sont réfugiés au Sinaï et attendent le moment opportun et des fonds afin d'en découdre avec le<br /> Hamas. Toute cette faune d'éléments dangeureux se sont donnés rendez-vous au Sinaï mais n'ont rien à voir avec le gazoduc desservant Eretz Israël et la Jordanie. Par contre, on ne doit pas<br /> négliger le paramètre de la politique de peuplement du Sinaï qui refait surface dans le plan élaboré par le gouvernement du Caire (voir Google repeuplement stratégique des frontières, le<br /> projet du Canal de la paix et bonification du Sinaï).<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> le sinai est un lieu ou les vipéres de la terreur ont put en toute tranquilité s ' armer et se préparer a des actions de guerillas contre israel et l egypte ........ Seul israel pourrait<br /> couper ce noeud " gorgien" !  mais le sinai aujourd hui egyptien , est restera un lieu ou hamas , bedouins et autres dissidents auront quiétudes et temps pour préparer leurs méfaits<br /> ...............<br /> <br /> <br /> <br />
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