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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 09:59

 

 

 

 

 

Abu Mazen (Abbas) en flagrant délit de violation de tous les accords avec Israël et la communauté internationale depuis 1993.

 

 

par Marc Brzustowski, sur une recherche documentaire d'Aschkel Lévy. 

 

Pour © 2011 lessakele  et © 2011 aschkel.info

 

 

ANALYSE A LA UNE

 

Tous les tabloïds israéliens (ICI) et palestiniens (maannews.net/  ;english.wafa.ps) l’indiquent, ce matin : Abu Mazen, alias Mahmoud Abbas, -quand il feint le pacifisme-, est déterminé à renoncer à la généreuse aide américaine de plus de 470 millions de $ et au soutien militaire de l’Oncle Sam - pour ses brigades Badr formées par le Général Keith Dayton -, afin de fusionner avec le Hamas et le Jihad islamique, groupes terroristes listés comme tels par l’Union Européenne et les Etats-Unis.

 

Son envoyé spécial, Nabil Sha’at, attend la réponse des dirigeants de Gaza, qui, si affirmative, consisterait à intégrer ces groupes radicaux hostiles à toute paix avec Israël et l’Occident, au sein de la plateforme de « l’Organisation de Libération de la Palestine ». Ainsi, mimant de se rendre au « principe de réalité », nos maîtres ès-Taqqiya, sans la moindre reconnaissance de l’existence d’un voisin, ni volonté d’une quelconque cohabitation, entendent leurrer l’ensemble de la communauté internationale et piétiner allègrement tous les accords passés depuis 1993. Depuis cette fameuse poignée de main immortalisée sur la pelouse de la Maison Blanche…

 

 

Obama, plus tendu que Clinton : why?

 

 

Les voiles ainsi gonflées par ce retour de “sang frais” terroriste, Abbas-Mazen se présenterait ensuite, avec son acolyte Salam Fayyad, devant la Tribune de l’ONU, au 30 septembre 2011, pour déclarer unilatéralement “l’indépendance de la Palestine” réunifiée, en l’absence de toute négociation sur les frontières, le statut de Jérusalem, la sécurité...

 

Qu'a t-il bien pu se passer, depuis la destitution d’Hosni Moubarak au Caire, le 11 février, pour qu’en si peu de temps, les Palestiniens semblent, aussi prestement, retrouver le chemin de « l’Union Sacrée », irrigué par le bain de sang de juin 2007, lors du coup d’état du Hamas à Gaza?

 

En appuyant le renversement de l’ancien homme fort de l’Egypte, Obama l’indécis savait-il qu'il hypothéquait les chances de préserver les acquis de la paix égypto-israélienne, âprement négociée entre Sadate et Begin en 1979 ? Tout à son entreprise de séduction des masses en ébullition, sans la moindre anticipation sur les cercles risquant de s’imposer à la tête de ce puissant pays de 80 millions d’habitants, imaginait-il seulement qu’il brouillait les cartes de l’influence américaine au Moyen-Orient ? Et, par conséquent, que la carte maîtresse de son mandat, à savoir feu le « processus de paix » palestino-israélien allait s'évanouir dans les sables du Sinaï aussi rapidement ?

 

L'illusion du "fait national" palestinien tenant de la méthode Coué, les diplomaties auraient donc oublié les origines égyptiennes d'Arafat, du mouvement Hamas et de tout ce qui constitue le moule idélogique de la Cause? 

 

Peu après la victoire de la rue sur l’ancien régime pro-américain du Caire, les Administrations occidentales multipliaient les maladresses :

 

c’était d’abord le directeur du renseignement américain, James Clapper qui affirmait, contre tout bon sens, que « les Frères Musulmans » forment un parti « laïc modéré » et « moderniste », prêt à intégrer une plateforme de gouvernance « réformiste ».

 

Alain Juppé, nouveau Ministre français des Affaires étrangères, lui emboîtait le pas, pour dire, quoi qu’avec un zeste de prudence dans la solennité, que la « représentation » qu’on en a mérite d’être « éclaircie et approfondie ».

 

Suite à ce lâchage en règle du destin du régime comme du pays d’Egypte, aussitôt, le Golfe arabique percevait qu’il n’y a plus rien à attendre de ces bons clients énergétiques prêts à toutes les compromissions. Ils ont immédiatement opté pour la survie de leur système de gouvernance, contre l’extension de l’influence iranienne, à partir du Bahreïn, du Yémen et d’Oman et sont intervenus militairement à Manama.

 

Comprenant, mais un peu tard, qu’on ne peut laisser aller le vent des « révolutions » sans les encadrer, les mêmes puissances d’Amérique et d’Europe tentent bien de redorer leur blason, en sur-jouant la protection de la veuve et de l’orphelin libyens. Mais, dès lors qu’une tragédie semblable enflamme les rues de Deraa, Lataqiyé, Homs ou Deir Ez-Zor, en Syrie, Hillary Clinton s’empresse d’offrir son « feu vert » à la répression alaouite (associée aux Pasdaran iraniens et au Hezbollah) pour affirmer que « les Etats-Unis n’ont pas la moindre intention d’intervenir en Syrie ».

 

Elle aurait pu déclarer que ce n’était pas à l’ordre du jour, pour cause de saturation des forces armées, déjà engagées officiellement dans deux guerres :

 

- d’Irak, qui se termine en retrait inquiétant pour la suite ;


- en Afghanistan, où la stagnation est de rigueur depuis 10 ans ;

 

- et désormais, dans une troisième, en appui de la coalition européo-« arabe » au-dessus de la Libye. Au lieu de quoi, les principes des « droits de l’homme » qui semblent prévaloir à Tripoli, n’aurait plus la moindre efficience à Damas ?

 

Les chancelleries s’enfoncent dans le double-discours, l’éthique à géométrie variable, sans rien promettre, au contraire, d’un « avenir meilleur » aux masses arabes qu’elles ont contribué, par leurs messages embrouillés, à lancer à la conquête de leurs droits, les poitrines offertes aux balles bien réelles des snipers de Nasrallah, Assad et Ahmadinedjad.

 

Triste bilan de cette spéculation sur les valeurs déclaratives sans contenu :

 

Moubarak disparu, les princes d’Arabie dans la tourmente, se défient désormais d’un ancien allié qui joue au bowling avec leurs têtes couronnées, le roi de Jordanie aux abonnés absents, sous la pression des mêmes islamistes que révèrent tant le Département d’Etat et le Quai d’Orsay, fait la navette, en déjà-vassal vers Téhéran, qui a les mains sales mais libres pour réprimer depuis sa basse syrienne de Lataqiyé, à la rescousse de son obligé damascène…

 

que pouvait-on espérer à Bruxelles, Paris et Washington que fit le compère Abbas ?

 

L’Autorité Palestinienne, tenue à bouts de bras par l’Union Européenne et les investissements massifs des Etats-Unis, a compris que l’argent et les gardes prétoriennes flambant neuf offertes par Obama, ne la sauverait pas de la disgrâce du Grand Frère américain dans toutes les capitales arabes, qu’elles soient ouvertement hostiles, ou qu’elles soient d’anciennes alliées livrées à elles-mêmes.

 

Mahmoud Abbas « redécouvre » brusquement que la charte de l’OLP et celle du Hamas pro-iranien, piloté depuis le sanglant Damas, sont identiques, parfaitement compatibles, au-delà des petits « désagréments » engendrés par le « processus de paix ». Celui-ci, finalement, ne s’est-il pas imposé par faiblesse du camp palestinien et par ruse permettant d’y sursoir ?

 

Pendant ce laps de 18 ans, les territoires ont généreusement été irrigués à fonds perdus par la manne venue de la « Communauté internationale », toujours trop heureuse de servir de vache à lait ou de dindon, du moment que lui paraisse « aller de soi » « l’injustice » flagrante ou "l’anomalie" historique de la renaissance de l’Etat Juif…

 

Qu’en découlera t-il ? L’OLP, qui ne représente, actuellement plus qu’une enveloppe vide, une structure désactivée de vieux apparatchiks bouffis par l’argent détourné des nations, achèvera sa décomposition déjà bien entamée. Ce qu’il reste de souvenirs « héroïques » de l’époque des détournements d’avions et des massacres d’enfants de Maalot à l’arme automatique ou de l’égorgement de familles entières, comme récemment, les Fogel d’Itamar, accomplira son œuvre de transmission morbide aux affidées de l’Iran.

 

Si la répression en Syrie, à laquelle la « Communauté internationale » assiste les bras croisés, aboutit, Ahmadinedjad et Assad auront renforcé, à grands renforts de tueries, leur emprise sur le Levant.

 

Mais les appétits des Frères Musulmans, aiguisés par la reconnaissance incestueuse des nations d’Europe et d’Amérique, vont, nouveau trotskysme à l’usage des « Croyants », jusqu’à prôner l’insurrection permanente. Dans ce cadre, le prédicateur « modéré » Youssouf Al-Qaradawi, a réclamé des Sunnites syriens qu’ils éliminent le pouvoir de la minorité alaouite, d’obédience chi’ite.

 

Le Hamas, jouant, jusqu’à présent sur les deux tableaux et jamais bégueule lorsqu’il s’agit de se fournir des armes et de l’entraînement, oscille ostensiblement entre les deux influences : tuer pour Téhéran, tout en arborant les symboles de la confrérie égyptienne dont il est issu.

 

C’est alors peu de dire que l’on risque, en Orient comme en Europe, de voir se substituer à une micro-guerre civile à l’échelle du laboratoire palestinien (le coup d’état de juin 2007), une guerre ethnique globale, entre intérêts disjoints :

 

- Des chi’ites dominés par l’Iran


- Des sunnites traditionalistes du Golfe, autour des Saouds


- Et des sunnites révolutionnaires de Qaradawi, appuyés par le nouveau pouvoir cairote et les prétendus « modérés » européo-compatibles d’Ankara…

 

Restera alors à se retourner contre Israël et cet Occident aux principes vascillants pour restaurer "l'Union sacrée" pour "Al Qods"? 

 

Ah, qu’elle était jolie, la « révolution réformiste» d’Oncle O., initiée lors de son magnifique "discours du Caire" ! Un mandat tout en "couleur". Surtout celle, rouge du sang des peuples...

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commentaires

C
<br /> <br /> Bien lire: sa stratégie a commencé à s'essouffler... Merci<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Bien lire: de se maintenir au pouvoir... Merci<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br />  Une éventuelle intervention militaire en Syrie est trop risquée en raison de ses conséquences sur la sécurité nationale d'Eretz Israël. Le régime despotique syrien a depuis<br /> longtemps abandonné l'idée de déclencher un conflit armé avec Jérusalem. Cependant, Damas n'a jamais cessé d'approvisionner en armes les groupes terroristes tels que le Hamas, le Djihad islamique<br /> et le Hezbollah. L'objectif du régime syrien est se maintenir coûte que coûte au pouvoir en optant pour une guerre d'usure avec l'Etat hébreu par le truchement du terrorisme et du<br /> coup raffermir davantage ses liens avec l'Iran. En revanche, si Assad et son Bass avaient réussi jusqu'à présent à étouffer dans l'oeuf  le peuple en utlisant à loisir et avec doigté la<br /> politique extérieure, il n'en demeurerait pas moins que cette stratégie a commencé à s'essoufflée à cause de l'inattendu soulèvement populaire. Par ailleurs, des raids aériens<br /> américains sur la Syrie contraindraient sans l'ombre d'un doute Assad et son armée à tirer des missiles sur Eretz Israël qui est le seul pays démocratique dans la région. L'Iran lié par un<br /> "accord stratégique" avec la Syrie n'attend que ce moment pour à son tour lancer ses missiles balistiques sur les villes israéliennes et c'est l'embrasement. Par contre, dans<br /> le cas d'une attaque par les Occidentaux sur les infrastructures nucléaires militaires iraniennes, le régime syrien fidèle à sa politique machiavélique ne viendrait pas à la<br /> rescousse de Téhéran. Evidemment, Assad est tellement sournois, calculateur et versatil qu'il saurait tirer son épingle du jeu et sachant bien aussi que l'Iran n'aurait aucune chance face à<br /> la fomidable force de frappe des Américains, des Britanniques et des Français et notamment d'autres pays européens.<br /> <br /> <br /> <br />
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