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La décision prise lundi matin à Téhéran entre Mahmoud Ahmadinejad, le Premier ministre turc Erdogan et le président brésilien Da Silva ne semble pas émouvoir outre mesure l’Onu qui prétend être toujours aussi déterminé à voter de nouvelles sanctions contre Téhéran. Rappelons qu’au cours de cette réunion, les trois chefs d’Etat ont annoncé leur intention de signer prochainement un accord sur l’enrichissement de l’uranium iranien en Turquie. Une mesure qui permettrait, une fois de plus, à l’Iran d’échapper aux sanctions que compte lui imposer la communauté international pour le développement de son programme nucléaire.
Les experts consultés sur la question ont estimé que les engagements pris par l’Iran n’étaient pas très crédibles. Et l’intervention du chef du gouvernement turc et du président brésilien, qui affirment avoir établi de nouvelles bases pour un accord, ne suscite pas l’enthousiasme à New York.
Selon un diplomate occidental, il serait trop tard pour changer quoi que ce soit à la décision de l’Onu et on ne peut donc apparemment plus rien faire pour empêcher l’application de ces nouvelles sanctions. Il a souligné que cela faisait des années que les dirigeants iraniens narguaient les grandes puissances occidentales. Une seule possibilité subsisterait d’après lui, à savoir que les délégués pourraient peut-être accepter de suspendre, pour une durée limitée, la publication de la nouvelle résolution.
D’après des sources provenant du siège des Nations unies, les débats sur la question seraient sur le point de s’achever et les cinq Etats membres permanents s’apprêteraient à annoncer la teneur des nouvelles sanctions.
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