Amis des noirs, la faim n’est pas une excuse
Par Alain RUBIN
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Décidément, on ne voit pas le fond du trou de bassesse dans lequel se laisse glisser la presse et les autres médias français.
Alors qu’en Angleterre, les journaux de sensibilité politique opposée s’émeuvent du sort des semi-esclaves de la prospérité libyenne sous Kadhafi, alors qu’ils lancent des cris d’angoisse pour dénoncer le sort réservé aux noirs, par les antis Kadhafi, la presse française continue, tranquillement, de nous chanter les vertus des miliciens, comme si rien de tout cela ne se passait.
Ce matin, Le Figaro salive littéralement. Ah, qu’ils sont beaux, ah qu’ils sont charmants, avec leurs lunettes de soleil, dans leur treillis, au volant de leurs « pick-up » ces jeunes gens vigoureux qui, il y a quelques mois étaient tout, sauf des professionnels des armes... Son motif d’indignation, au Figaro, ce respectable quotidien, sourd, aveugle et muet, devant les lynchages de noirs, c’est que l’ignoble Kadhafi avait mis sur écoute 8 millions de libyens. Les massacres de noirs ? Quelle importance. Ils n’avaient qu’à pas s’être enrôlés dans l’armée de Kadhafi ! Ils avaient faim ? Ils avaient besoin de travailler pour nourrir leur famille, leur village ? Ce n’est pas une excuse !!! Semble nous dire le silence complice des médias français.
Les massacres de noirs, « pas au courant, y en a pas, c’est sur », paraît nous dire ce matin cet organe de la presse avilie. En outre, il salive littéralement sur la virtuosité guerrière des jeunes gens qui ont pris Tripoli.
On pourrait ainsi croire, que formatée à l’adulation du bon islam, -qui déclinerait le message de Jean Jaurès dans le langage d’une religion toute de sucreries et de convivialité bon enfant, comme vient encore de nous la vanter benoitement le candidat à la candidature François Hollande, à propos de l’Aïd el Fitr-, elle ne peut dénoncer les exactions de ses sectateurs, mêmes ceux liés au plus violent djihadisme, s’ils font cause commune avec les « modérés pour les besoin d’une guerre contre un méchant, sur le dos duquel l’OTAN et BHL se sont mis.
A l’inverse, la presse britannique montre à ses lecteurs : que la « révolution libyenne » a eu la haine du « noir », la haine du « zanj », comme carburant.
Cette haine, c’est le mépris quotidien. C’est le mépris sans limite. C’est cette indifférence pour la souffrance du « zanj », qui éclate lorsque l’épouse de Kadhafi ébouillante une servante noire.
Ce carburant de l’insurrection libyenne, c’est le mépris et la haine partagée par toute une société, pour ses domestiques noirs, pour ses ouvriers noirs, pour ses troufions noirs.
C’est une situation dérangeante, pour une presse qui fait ses choux gras quotidien de la dénonciation du « racisme » et de la « xénophobie » de « l’extrême droite », qu’il vaut mieux faire comme si les révélations de la presse britannique n’étaient pas intervenues ou gravement sujette à caution, surtout aujourd’hui. En effet, ce matin à commencé la conférence destinée à nous taxer pour financer le CNT, pour qu’il reconstruise ce qu’il a détruit.
Soixante pays donateurs se réunissent pour cela à Paris, à partir d’aujourd’hui, pour fixer l’enveloppe et la quote-part des uns et des autres...
La réalité raciste, xénophobe, organisatrice de lynchages et de massacres répétitifs de noirs, par la « révolution » libyenne, est si dérangeante, qu’une vidéo montrant des images de ces violences racistes, -mises sur « You tube », hier soir à 18 heures 30, par l’agence Novo Presse-, sont devenues inaccessibles ce matin à 8 heures 30.
Que penser ? Qu’il y a un bon racisme, une bonne xénophobie*1, qu’il y a de bons et vertueux lynchages, lorsque ce sont des miliciens islamistes ou des « musulmans modérés » qui lynchent, mutilent ou surexploitent des immigrés africains, venus tous d’Afrique subsaharienne, pour faire tourner la machine et servir des maîtres et maîtresses libyennes, sur demande de l’ancien Raïs renversé?
Alain Rubin
*1 c’est en effet une question, et par seulement pour ce qui concerne la Libye. C’est ainsi qu’en Belgique, la presse signale que nombreux sont les parents Marocains, ayant accédé au rang de membre de la « classe moyenne », a refuser que leurs progénitures fréquentent la même école que les immigrés des pays... de l’est. Bon racisme ? Bonne xénophobie ? Bon refus du « vivre ensemble », puisque ce sont de fidèles pratiquants du bon et doux universaliste islam, qui sont en cause.
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