L’inauguration relativement discrète, le 6 janvier dernier, du gazoduc turkméno-iranien Dauletabad-Sarakhs-Khangiran1, constitue avec l’inauguration, fortement médiatisée, trois semaines auparavant, le 14 décembre 2009, du gazoduc turkméno-chinois Saman Depe-Alashankou et avec la reprise, le 9 janvier, des exportations en direction de la Russie2, le
Depuis début janvier 2010, la quasi-totalité des exportations annuelles de gaz du
Avec pour corollaire la relégation au second plan des projets de gazoducs américano-européens et une profonde modification du paysage gazier centrasiatique.
Un nouveau modèle de coopération énergétique se met en place dans la région. Il ouvre de nouvelles voies de transport de gaz et, pour ce qui concerne l’Iran, se moque des menaces des anctions agitées par les pays occidentaux.
Dans l’ordre, Russie, Iran et Turkménistan détiennent respectivement les première, deuxième et quatrième réserves mondiales de gaz.
Et dans cette affaire qui aura de profondes conséquences, tant pour la stratégie des États-Unis que pour les ambitions européennes en matière énergétique, la Chine joue, en ce début de siècle, le rôle du super consommateur par excellence.
1. Sans complexes, Téhéran tisse sa toile
Le nouveau gazoduc Dauletabad-Sarakhs-Khangiran, d’une capacité annuelle totale de 12 milliards de m3, approvisionnera désormais les régions septentrionales de l’Iran à hauteur de 6 milliards de m3 au cours de la première année de service. Il devrait atteindre sa pleine capacité en 2011....
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