Bas les masques : la représentante de Kadhafi fait figure "d'experte sur la question des mercenaires" pour le conseil des droits de l'homme de l'ONU !
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Adapté par : Marc Brzustowski
Pour : http://www.unwatch.org
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UN Watch
- Le 7 Mars 2011 à Conseil des Droits de l'homme (UNHRC) et Libye.
GENEVE, le 7 Mars - Alors que le régime libyen déploie des hommes de mains embauchés pour massacrer son propre peuple, le Conseil des Droits de l’homme de l’ONU a été interpelé aujourd’hui pour que soit exigée la démission de Najat al-Hajjaji, la porte-parole depuis fort longtemps du Colonel Mouammar Kadhafi, de son poste d’enquêtrice du Conseil concernant les violations des droits de l’homme commises par les mercenaires.
“Chaque jour qu’elle demeure au sein du Conseil des Droits de l’homme de l’ONU est une insulte aux victimes du régime criminel de Kadhafi”, a déclaré Hillel Neuer, directeur exécutif d’UN Watch, une ONG consacrée aux Droits de l’homme basé à Genève, qui a été l’instigateur de la campagne couronnée de succès visant à suspendre la Libye de son statut de membre de ce Conseil, fort de 47 nations.
“A un moment où Kadhafi utilise des mercenaires pour assassiner son propre peuple, il est scandaleux que l’une de ses représentantes de longue haleine puisse s’asseoir au sein de l’organisme mondial chargé de veiller sur les droits de l’homme, actuellement, le plus élevé, comme si elle était supposée être une grande avocate des droits de l’homme – et, par-dessus tout, l’avocate des victimes de ces mercenaires », a expliqué Neuer.
Depuis 2005, Mme Al-Hajjaji a siégé, pour le Conseil, au sein du “Groupe de travail sur l’emploi de mercenaires comme instruments de la violation des droits de l’homme”, composé de 5 personnes,Cliquez ici pour aller sur le site de l’ONU, consulter la liste où Al-Hajjaji figure en bas.
“Depuis plus d’une décennie, Al-Hajjaji a blanchi les crimes du régime Kadhafi, étant sa représentante dans les divers organismes des droits de l’homme de l’ONU, à Genève. En 2003, les groupes se consacrant aux droits de l’homme ont unanimement condamné son élection à la Présidence de la Commission des Droits de l’homme de l’ONU. La titularisation d’Al-Hajjaji a été perçue, à une majorité écrasante, comme un comble dans le déclin de sa crédibilité, conduisant Kofi Annan à déclarer, peu de temps après, que les états membres s’étaient unis pour couvrir le palmarès de leurs violations.
En avril 2009, lorsqu’Al-Hajjaji présidait la Commission de planification de la Conférence Mondiale de l’ONU sur le racisme, elle a fait taire le témoignage d’une victime du régime Kadhafi, qui avait été torturé en même temps que cinq infirmières bulgares, sous les accusations mensongères d’avoir contaminé les enfants de Benghazi en leur inoculant le virus du Sida (Cliquez ici pour visionner la vidéo originale ; cliquez ici pour voir la vidéo de France 24.)
Dans une lettre officielle envoyée aujourd’hui au chef de l’ONU, Ban Ki-Moon, le Haut-Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, Navi Pillay, le Président de l’UNHCR, Sihasak Phuangketkeow, le directeur exécutif d’UN Watch, Hillel Neuer, exigent que les responsables agissent immédiatement afin d’expulser Al-Hajjaji du Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Neuer a également réclamé une action immédiate dans divers courriers adressés à la Secrétaire d’Etat Américaine Hillary Clinton et à la Ministre des Affaires étrangères de l’Union Européenne, Catherine Ashton.
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