Le Dossier
Bi'lin - Mort de la "manifestante" : Les palestiniens avouent avoir menti - A quand un démenti des agences de presse francophones ?
Par Shraga BLUM
L’Affaire « Abou Rahma » était en train de devenir un nouvelle Affaire « A-Dura ». Depuis quelques jours, Palestiniens et ONG de gauche – israéliennes comme étrangères – tiraient à boulets rouges sur Israël, pour « la mort atroce d’une manifestante due à une grenade lacrymogène lancée par des soldats de Tsahal à Bil’in ». Une « martyre » de plus dans l’escarcelle de propagande des Palestiniens.
Depuis le début, Tsahal soutenait que la version palestinienne était tronquée, et que cette femme n’était pas morte à cause du gaz lacrymogène. Les Palestiniens avaient refusé qu’une équipe médicale mixte israélo-palestinienne examine le corps de la défunte. Tout comme dans l’Affaire A-Dura.
Vendredi, le Commandant de la Division Judée-Samarie, Lieutenant-Colonel Nitzan Alon a annoncé « que les Palestiniens sont revenus sur leurs affirmations, et ont confirmé la version de Tsahal selon laquelle la femme était morte des suites d’un cancer et d’anomalies dans le traitement médical qu’elle a subi, et non à cause de l’inspiration de gaz lacrymogène ». La femme était rentrée chez elle après la manifestation sans blessure ou lésion particulière et était décédée le lendemain. Mais très rapidement, comme il est de coutume, une nouvelle légende sur la « barbarie israélienne » commençait déjà à courir, immédiatement relayée par les ONG israéliennes de gauche qui courent aveuglément après chaque information de source palestinienne.
Mis au pied du mur, les Palestiniens ont dû finalement avouer leur mensonge qu’ils attribuent maintenant « à une enquête trop rapidement menée » (!!!)
Mais il faudra voir dans les jours qui viennent si les médias palestiniens retirent Jahwar Abou Raham de la liste des « martyrs »…