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13 février 2011 7 13 /02 /février /2011 07:57

 

 

Si le ridicule ne tue pas, le manque de sérieux non plus !

 

Blague du Mois - Frontières en kit

Pierre Lefebvre
© primo, 04-02-2011

A ces Etats d'Amérique Latine qui  méprisent  par ignorance ou intérêt le droit international et les résolutions des Nations-Unies
A lire sur le sujet

L'ARNAQUE DES ARABES - UN ENIEME ETAT

 

>Les reconnaissances de l'Etat de "Palestine" par certains pays absurdes et invalides juridiquement

 

>La question des implantations: Falsification de la Convention de Genève et des Accords d’Oslo Alan Baker

 

>Medvedev réaffirme la reconnaissance soviétique de la Palestine, non reconnue par l'ONU

 

>Guyana - reconnaissance de la «Palestine» - la définition du non-sens 

 

>Proclamation de l'Etat palestinien: la flagrante manipulation

 

 >La reconnaissance de l'Etat Palestinien en droit international

 

>Obama ne soutient plus formellement un état palestinien dans les frontières de 1967

 

>Le monde s'apprête a créer, un état qui ne demande qu’à ... grouiller de vermine terroriste.

 

>Israël - intenses efforts diplomatiques

 

>L'illusion des «frontières de 1967" - Ces frontières n'ont jamais existé Alan Baker

 

>La reconnaissance d'un Etat palestinien : prématurée, légalement invalide, et minant la bonne foi des négociations, Alan Baker

 

>Réponse d’Israël à l’annonce de la reconnaissance d’un Etat "palestinien", par le Brésil et l’Argentine

 

>Enième arnaque des arabes



 Le Nicaragua est l’un des pays qui viennent de reconnaître officiellement l'Etat de Palestine. 

Bien évidemment, ce pays d'Amérique, très à l’aise dans sa définition des frontières et de la souveraineté des pays, évoque les frontières de 67 et impose à Israël une portion de territoire sans espace vital et sans possibilités de manœuvres stratégiques. 

C’est vraisemblablement par pure étourderie que ce pays a envahi son voisin, le Costa Rica, à l’automne dernier. 

La troupe, commandée par Eden Pastora, ancien chef sandiniste, a posé le pied sur l’île Calero appartenant au Costa Rica depuis 1897 et y a planté son drapeau.

Au grand dam des autorités costaricaines qui ont dépêché sur place 150 policiers armés de pétoires. 

La raison évoquée par le gouvernement nicaraguayen pour ce coup de force est d'une simplicité enfantine. 

Le commandant Pastora, peut-être un soir de beuverie, a surfé sur Internet. 

Il a consulté Google Maps et s’est aperçu que les frontières proposées par Google ne correspondaient pas à ses cartes d’État-Major.

Il a donc mobilisé sa troupe et a traversé le fleuve San Juan avec vaillance et force véhicules amphibies. 

Ce haut fait d’armes a été exécuté avec d’autant plus de bravoure, d’esprit de sacrifice et de conviction que le Costa Rica est un des seuls pays au monde à ne pas disposer d’armée. 

Renseignement pris auprès du service de photos satellite de Google, il s’avère que ce géant de l’Internet avait attribué à tort une portion de territoire au Nicaragua plutôt qu’au Costa Rica. 

Laura Chinchilla, la présidente du pays agressé, a porté plainte auprès de l’Organisation des Etats Américains (OEA) et envisage de saisir le Conseil de Sécurité de l’ONU.

Précautions d'usage

Un porte-parole de Google a fait savoir que "sa société s’efforçait de fournir des cartes les plus exactes possible mais qu’il ne fallait en aucun cas s’y référer pour décider d’opérations militaires entre deux pays". Google a le sens de l'humour.

Samuel Santos, ministre des Affaires étrangères du pays agresseur, au lieu de battre en retraite et de s'excuser platement pour cette bourde, en a profité pour souligner que la carte fournie par Google était absolument exacte et que son armée resterait sur les terres confisquées.

Espérons simplement que le Nicaragua ne fera pas partie de la délégation chargée de réfléchir aux frontières du futur État palestinien qu’il vient de reconnaître. 

Ou alors peut-on simplement suggérer une formation accélérée en cartographie pour les cadres de la diplomatie nicaraguyenne ? 

Ou encore, peut-on juste s'assurer que, durant les négociations, ils disposeront d'une connexion haut débit ? 

Un analyste en "géopolitique virtuelle" de chez Google s’est lamenté en public sur son site : «La cartographie est une entreprise complexe, les frontières changent tout le temps ».

Et le monde, lui aussi, change trop vite pour les diplomates. Ce n'est pas le Quai d'Orsay qui prétendra le contraire.

 

 





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