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25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 14:22

 

Logo - Gaza vous avez dit blocus

 

 

En prenant le parti de ne traiter que des effets du conflit, sans en évoquer les causes, Carmignac joue sur la corde sensible et... "sur du velours". Il s'affiche en tant que financier de l'antisionisme, puisque prenant le parti de la GESTION par le Hamas de la Bande de Gaza, suite au retrait de 2005, mis en oeuvre par Ariel Sharon. Il prend le parti du coup d'Etat du Hamas contre les hommes de l'Autorité Palestinienne en juin 2007 et s'affiche du côté du refus de tout "processus de paix", "Plomb Durci" n'étant plus alors que la conséquence d'un bombardement sans réplique ou presque d'Israël et de ses citoyens (de ses victimes, incidemment) durant 8 ans et plus particulièrement, qui s'est intensifié, lorsque le Hamas a ravi le pouvoir au Fatah. En comparant le retranchement de toute vélléité de négociation et de cohabitation, inscrit en lettres de sang par le Hamas dans sa propre Charte, aux camps d'extermination nazie, Carmignac fait oeuvre de révisionnisme le plus confondant, puisque le Hamas, qu'il soutient, n'a jamais eu comme vocation de tolérer aucune présence juive à ses côtés. Raison de son isolement physique (pour ne pas qu'il nuise par voie de terrorisme), mais aussi diplomatique, y compris par la France et l'Europe, qui l'ont couché sur leur liste noire des mouvements terroristes. Quant à Khaï Wiedenhöfer, ayant fait ses "humanités" à Damas, on comprend mieux d'où lui vient son "objectivité".      

 

***

 

par-jean-marc-moskowicz/ 

europe-israel

 

 

carmignac_fondation

Enfin après plusieurs articles et une action de distribution de tracts, le puzzle autour de l’expo GAZA 2010 se reconstitue. Les motivations de Monsieur Edouard apparaissent enfin au grand jour…

Au Musée d’Art Moderne se tient l’exposition GAZA 2010 du « faux-tographe » et « faux-tojournaliste » Kai Wiedenhöfer. Nous en avons longuement parlé dans divers articles. 

Nous avions interpelé Monsieur Edouard Carmignac afin qu’il expose ses motivations à financer un concours photos avec pour thème Gaza, puis une exposition et un livre GAZA 2010. Monsieur Edouard Carmignac n’a pas daigné répondre et refuse de nous parler au téléphone…

Mais la vérité se fait jour quant à ses motivations, même si certaines ne sont pas expressément formulées.

Voici ce qu’écrit Véronique CHEMLA sur le sujet :

La Fondation Carmignac


Créée en 2000 « pour promouvoir l’art contemporain », la Fondation Carmignac souhaite « faire partager le goût [du] président-fondateur [deCarmignac Gestion, société de gestion d’actifs], Edouard Carmignac, et de ses équipes, pour l’art contemporain ».

Elle organise ce Prix Carmignac Gestion du Photojournalisme 2009 « constitué d’une bourse de 50 000 euros permettant au lauréat la réalisation d’un sujet autour d’un thème imposé ». Cette Fondation veut « contribuer à défendre, non seulement l’indépendance financière de cette profession gravement fragilisée, mais également son indispensable indépendance d’esprit ». Un prix richement doté car la Fondation veut « donner les moyens à ces témoins essentiels du monde contemporain de continuer à se rendre dans des zones délaissées par les medias de masse, afin de faire leur travail avec le temps nécessaire à l’approfondissement des questions ».

Pourquoi Edouard Carmignac a-t-il choisi Gaza comme thème 2009 ? L’explication a été donnée aux journalistes lors du vernissage presse le 4 novembre 2010 :

« Il est inacceptable de voir les victimes de l’une des plus terribles tragédies du siècle rester pratiquement oubliées et abandonnées de tous. Vu d’Europe, ce n’est pas parce que la réalité effroyable des camps de concentration nazis a vu le jour sur le sol de notre continent que l’on peut accepter aujourd’hui la réalité de ce qui est devenu en 60 ans, avec la radicalisation du conflit israélo-palestinien, un véritable camp d’internement des Palestiniens aux portes d’Israël. Il ne s’agit pas ici de prendre parti pour un camp ou un autre, pour un camp contre un autre, mais de montrer la réalité nue, dans toute son atrocité. Et de contribuer ainsi, non seulement au devoir de témoignage du photojournaliste qu’est Kai Waidenhöfer, mais aussi à la prise de conscience des citoyens que nous sommes tous. Ces photos choqueront sans doute, et c’est aussi leur rôle pour contribuer à faire émerger la vérité. Le prix Carmignac Gestion n’a en effet d’autre vocation que de contribuer à faire la lumière sur un sujet qui nous tient à cœur ».

Aux journalistes indignés par ce parallèle infamant camp nazi/bande de Gaza et ce parti pris non assumé, Carmignac Gestion se récriait sans argumenter ni convaincre.

En plus de cette bourse généreuse, Carmignac Gestion « accompagne le lauréat après son reportage en lui offrant une exposition et une monographie, publiée par Steidl Publishers ». Un luxueux catalogue The Book of Destruction Gaza – One Year After the 2009 War offert aux journalistes avec… le résumé en français, de 20 pages, du rapport Goldstone.

Quant au dossier de presse bilingue français/anglais, il s’apparente à un opuscule de propagande anti-israélienne.

Monsieur Edouard Carmignac se lâche enfin « Le prix Carmignac Gestion n’a d’autre vocation que de contribuer à faire la lumière sur un sujet qui nous tient à cœur ».

Ainsi on apprend que Monsieur Carmignac a épousé la dernière cause à la mode, la cause « politiquement correcte », celle des Palestiniens. Mais pas n’importe quel Palestinien, non Monsieur Carmignac a choisi Gaza et donc de soutenir ainsi le Hamas, organisation islamo-terroriste qui opprime le peuple Gazaoui en premier lieu…

Que faut-il  voir dans cet opération de mécénat d’un prétendu journaliste-photographe épinglé à plusieurs reprises pour son manque d’objectivité, pour ses positions pro-palestiniennes ?

Plusieurs lectures sont possibles :

  • Soit Monsieur Carmignac est un grand humaniste, mais dans ce cas on peut s’étonner de son humaniste sélectif : si l’exposition montre des photos de personnes mutilées et blessées, les légendes de l’exposition n’indique pas que certaines de ces personnes ont été mutilées par le Hamas. Toute l’exposition laisse entendre que l’armée Israélienne est responsable de cette dévastation. Or au détour d’une interview sur France 2, Kai Wiedenhöfer, poussé dans ses retranchements, fini par lâcher que certaines victimes sont des victimes du Hamas. L’exposition ‘en fait état nulle part…
  • Soit Monsieur Carmignac est un homme habile qui, en choisissant le thème de Gaza et Kai Wiedenhöfer pro-palestinien connu, a « une idée derrière la tête ». En effet, le soutien à la « cause palestinienne » fait recette en ces temps difficiles de pressions internationales sur Israël. Mais dans l’esprit d’un financier habile comme Monsieur Carmignac il peut devenir un argument très « vendeur » auprès des capitaux Arabes et Islamiques… Et investir quelques milliers d’euros dans une opération de mécénat « orientée » d’une exposition totalement partiale et mensongère peut attirer de nombreux clients.

Revenons sur le contenu de l’exposition afin de démontrer que ce n’est ni une exposition artistique, ni une exposition « neutre ».

Elle s’intitule GAZA 2010 et d’après ce titre le visiteur s’attend à voir des photos de Gaza aujourd’hui. Cette exposition choquante présente 85 photographies en couleurs « autour de deux thèmes majeurs, les décombres et les portraits : 35 photographies de bâtiments détruits dont 10 panoramiques montrant les stigmates des bombardements et 50 portraits de Gazaouis blessés au cours de l’opération Plomb durci ».

N’y a-t-il aujourd’hui à Gaza 2010 que des décombres et des blessés ? Nous avons à plusieurs reprises montrés qu’au contraire Gaza est en plein « boom » économique.

 

Flyer distribué devant l'exposition GAZA 2010

Gaza affiche un taux de croissance à faire pâlir l’Union Européenne : 16% annonce le FMI.
Gaza est en plein essor : hôtels de luxe, belles villas, plages bondées, ouverture de centres commerciaux, etc… les photos que nous avons distribués sur le tract créé par Jean-Patrick Grumberg et Drzz.info le prouvent. Et pour les sceptiques il est utile de préciser que toutes ces photos viennent de sites internet palestiniens. D’’ailleurs le drapeau Palestinien y flotte ainsi que la mention « Gaza » sur plusieurs photos.
Gaza souffre d’obésité ! Dans le classement mondial de The Economist, les Gazaouis sont en 3ème position mondiale de populations souffrantes d’obésité…


Et comme nous l’avons indiqué plus haut, l’exposition omet volontairement de préciser que certaines des victimes présentées en photos sont des victimes du Hamas et non de l’Opération Plomb Durci.

Enfin comment vérifier la véracité de photos ? Ont-elles été toutes prises à Gaza ? A quelle date ? Dans quel lieu ?

Compte tenu de ce qui précède, on peut s’interroger sur leur véracité. Il est si facile de photographier un immeuble dévasté ou une personne mutilée n’importe où sur la planète et de dire « regarder voilà Gaza et les conséquences de l’attaque Israélienne ». L’Irak et l’Afghanistan sont des champs de ruines où ce genre de sujet foisonne, mais pas Gaza !

Monsieur Carmignac est bien trop intelligent pour ignorer tout cela…

Dès lors on ne peut qu’en conclure que cette opération de mécénat est un acte « politique » de désinformation contre l’Etat d’Israël.

Et comme le dit l’adage, « A qui profite le crime ? »

Carmignac Gestion, comme toute société, attend nécessairement des retombées de ses opérations de mécénat. Certaines sociétés choisissent de parrainer des voiliers de compétitions, des équipes de sport, des expositions artistiques.

Carmignac fait un choix très différent en investissant dans la désinformation pro-palestinienne. La clientèle potentielle que cette opération de mécénat peut attirer est la clientèle des riches investisseurs des pays de l’Organisation de la Conférence Islamique.

Si Monsieur Carmignac a résolument choisi de parrainer la désinformation pro-palestinienne il entre dans le « combat politique » contre Israël.

Dès lors il nous semble important d’en informer l’ensemble de la communauté financière internationale, notamment les investisseurs soutenant Israël, afin que chacun en tire les conséquences qu’il le souhaite.

Jean-Marc MOSKOWICZ

A lire sur le sujet un dossier complet de Véronique CHEMLA :

« Gaza 2010 » de Kai Wiedenhöfer


Vidéo réalisée par Denis Benkemoun avec des photos de Gaza issues de sites Palestiniens:

 

 

 



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