Les articles de Y.SULTAN
Je vous propose de découvrir le livre de Yéochoua SULTAN.
Comme l'amandier en hiver.
Pour rentrer en contact direct avec l'auteur en Israël, en savoir davantage, et commander l'ouvrage directement auprès de l'auteur. (prix de l'ouvrage 80 NIS - 387 p)
Contact -
yeochouasultan91@gmail.com
Yéochoua Sultan, POB 1166, 90628 Bet-El - ISRAEL
Je vous recommande vivement la lecture de ce magnifique ouvrage.
Aschkel
« Et je m'écriai : "Je vois un rameau d'amandier"… D. me félicita: "Admirable perspicacité, car Je me hâterai d'accomplir ma parole…" » (Jérémie I, 11).
La floraison précoce de l'amandier annonce, au déclin de l'hiver et à l'approche du nouvel an des arbres, le renouveau du printemps auquel les autres végétaux ne réagissent pas encore. En hébreu, dans la Bible, le terme amandier forme un verbe, dont le sens se rapproche de la promptitude dans l'étude ou l'action.
« Et Je vous reprendrai, un par ville, deux par famille. » (Jérémie III, 14)
Quand bien même il ne resterait qu'un Juif en exil par ville, ou deux par famille (famille signifiant ici nation) D. viendra les chercher, c'est ainsi que Rabbi David Kim'hi explique le passage de ce verset.
Le Talmud, dans le traité Sanhédrin, comprend qu'une seule personne, par son mérite, peut sauver une ville entière, et deux une famille.
Mais le texte ne perd rien de son sens littéral.
« … Je vous ramènerai et vous rassemblerai d'entre les nations et de tous les lieux où Je vous aurai relégués … » (Jérémie XXIX, 14).
« … sur cette terre que vous dites déserte… les champs seront achetés, sur la terre de Benjamin et les alentours de Jérusalem, dans les villes de Juda, de la montagne, de la plaine et du Néguev, car Je vous rassemblerai… » (Jérémie XXXII, 43-44).
Avant-propos
Olivier Nizard, jeune habitant d'une banlieue paisible de la région parisienne, entreprend la recherche d'un sens, ou d'une essence, au microcosme dans lequel il évolue.
D'abord indifférent, insouciant, baignant dans une ambiance plus encore enfantine que bon enfant, en compagnie de ses camarades de classe, peu concerné par les dissensions entre les différentes nationalités qui ne l'effleurent même pas, ou par les appartenances ethniques ou religieuses et leurs interactions, il est amené peu à peu à rechercher un équilibre dans les valeurs universalistes de tolérance, d'acception de la différence, mais n'obtient pas l'écho ou la réciprocité escomptés.
Il faut parfois des circonstances particulières pour préparer les conditions au réveil d'une identité enfouie au plus profond de l'être, étouffée ou oubliée, voire inconnue, ou encore réduite à une sorte de folklore. Une vie quotidienne sans histoires, dans une relative aisance, et qui suit tranquillement son cours, sans que ne lui soit recherché un sens profond ou même léger, peut être bousculée par quelque élément au premier abord anodin, insignifiant, mais susceptible de se révéler comme le déclic d'une lente prise de conscience qui n'acceptera plus ce qui avait toujours été admis comme l'évidence d'un quotidien normalisateur.
Le contexte du récit qui va suivre relève d'une époque où l'antisionisme ne devait d'aucune façon être assimilé à l'antisémitisme, ou à l'une de ses formes. Il y a de cela un peu moins de trente ans, beaucoup se targuaient de pacifisme, et se rangeaient dans le camp des défenseurs du genre humain au sens large du terme. La judéo-phobie, à quelques exceptions près peut-être, était évitée comme la peste, en ce sens qu'aucun non-Juif respectable n'eût voulu être soupçonné d'entretenir en lui-même des sentiments aussi abjects.
En outre, de la libération des camps à la guerre des Six Jours, on jetait sur l'État d'Israël un regard condescendant, c'est-à-dire qu'on le tolérait ; il ne représentait qu'un vaste camp de réfugiés, voire une réserve naturelle provisoire, et était voué, dans les consciences, à plus ou moins brève échéance à l'anéantissement. Si la victoire de cette guerre a pu susciter l'admiration, voire l'émerveillement, tandis que l'on s'apprêtait préalablement à assister à l'extinction de la lumière d'Israël qu'un déferlement de haine sans précédent voulait éteindre, le martèlement médiatique accusateur qui s'ensuivit finit par éroder l'opinion ; et la première guerre du Liban réveilla les démons du passé pour mettre en exergue et déchaîner une fureur qui semblait devoir sommeiller à jamais.
La gymnastique intellectuelle et la dialectique destinées à maintenir artificiellement la différenciation précitée, entre les notions d'antisémitisme et
d'antisionisme, n'est plus de mise aujourd'hui, et on en viendrait presque à le regretter. C'est lors de la guerre que nous venons d'évoquer que se produisit, dans l'histoire tranquille et paisible d'une Europe enfin pacifiée, un renversement foudroyant. Jusque là, la haine irrationnelle que d'aucuns vouaient aux Juifs était devenue un sentiment tabou, et beaucoup s'en défendaient. Mais dès lors, la critique virulente et agressive fut de nouveau admise, à condition de la distinguer d'une appréhension d'animosité entretenue envers les Juifs en tant que tels. Bien entendu, ces derniers, présumés solidaires du seul pays où leurs frères n'étaient plus en minorité ou en exil, pouvaient, cependant, d'emblée être pris à partie et soumis à des « interrogatoires » agressifs mais encore uniquement verbaux. La fin d'une période où l'harmonie entre les hommes semblait avoir atteint son apogée commençait à se faire cruellement sentir.
Aujourd'hui, l'antisionisme réhabilite officiellement l'antisémitisme, puisque c'est précisément dans le pays de Sion, juif parmi les Gentils, que vivent les « Sémites » concernés. De nombreux pseudo-justiciers se chargent, un peu partout dans le monde, qui n'est peut-être que provisoirement encore libre – puisqu'il est, provisoirement ou non, dévoré petit à petit, tranche après tranche, par un nouveau système totalitaire importé d'Orient – de corriger, par
ce que l'on pourrait appeler leur « antisionito-sémitisme », les membres de cette communauté. La presse fait état presque quotidiennement d'agressions en tous genres ; quant aux pouvoirs publics, ils ont trop tendance à déplorer avec un brin d'ironie et de complaisance, les « manifestations » que la situation au Proche-Orient rend pour eux compréhensibles.
Certains héros de ce récit, ou antihéros, sont inspirés d'un ou de plusieurs personnages ayant réellement existé. D'autres sont purement fictifs, en « image de synthèse ». Il en va de même pour les événements, bien que les plus invraisemblables soient souvent les plus révélateurs de la réalité. Ces ressemblances, fortuites ou non, ne devraient pas susciter de protestations, car il y a prescription.
Et puis, un mot en passant : les accents et autres particularités du langage de certaines figures sont rendus en français dans le texte, exceptés un ou deux cas précis. …..
Pour rentrer en contact direct avec l'auteur en Israël, en savoir davantage, et commander l'ouvrage directement auprès de l'auteur. (prix de l'ouvrage 80 NIS)
Contact -
yeochouasultan91@gmail.com
Yéochoua Sultan, POB 1166, 90628 Bet-El - ISRAEL
Bonne découverte !