Comment transférer de l'aide humanitaire dans la Bande de Gaza - Questions / réponses sur le Blocus
Tsahal rappelle la marche à suivre pour transférer de l’aide humanitaire vers la bande de Gaza. Israël coordonne quotidiennement l’entrée de 250 à 280 camions de marchandises par les canaux officiels.
Nous avons récemment publié le rapport d’activité du mois de mai de l’Unité de Coordination des Activités Gouvernementales dans les Territoires, détaillant notamment les quantités de marchandises transférées chaque jour par Israël vers la bande de Gaza. Ainsi, ce sont près de 6000 tonnes de denrées alimentaires, de carburant, de matériaux de construction et d’autres biens qui sont transférés vers la bande de Gaza quotidiennement. Ceci contraste avec les convois maritimes qui ont provoqué par le passé des confrontations violentes avec les forces de sécurité israéliennes et égyptiennes et qui ont rarement livré les quantités de nourriture que l’armée achemine régulièrement.
Israël coordonne le transfert de 250 à 280 camions de marchandises via le point de passage de Kerem Shalom quotidiennement. En fin de compte, ce sont les fonctionnaires palestiniens qui sont responsables des commandes de marchandises et de matériaux transférés, et qui n’utilisent pas la pleine capacité du point de passage.
Le blocus maritime légal imposé sur la bande de Gaza suite aux attaques répétées contre les citoyens d’Israël a permis à la Marine Israélienne de mettre fin au trafic de roquettes et de munitions à destination du Hamas, du Jihad Islamique et des autres organisations terroristes de la bande de Gaza.
Comment un petit groupe d’activistes a réussi à aider les palestiniens de Gaza
En juin 2011, le convoi européen « Miles of Smiles 3 » a atteint le point de passage de Rafah. Les dix organisations de défense des Droits de l’Homme européennes du convoi ont transféré 30 tonnes de fournitures médicales, 12 ambulances, de la nourriture pour bébés et des chaises roulantes vers la bande de Gaza, en coordonnant leurs efforts avec le Croissant-Rouge égyptien. Le transfert de marchandises n’a pas généré de violence parce que les organisateurs n’étaient concentrés que sur la livraison des biens, plutôt que sur la délégitimation d’Israël au moyen d’une confrontation violente.
Contrairement au convoi « Miles of Smiles 3 », les organisateurs de la flottille pour Gaza de mai 2010 avaient appareillé dans l’intention de provoquer une confrontation violente, en refusant de livrer les biens via les points de passage terrestres. La flottille pour Gaza de 2010 est arrivée avec l’équivalent de seulement 20 camions de marchandises (dont des médicaments périmés). Le 31 mars 2010, un organisateur de la flottille pour Gaza a explicité le but de la flottille : isoler Israël sur la scène internationale et briser le blocus légal imposé sur la bande de Gaza.
Marche à suivre pour transférer des marchandises et des biens vers la bande de Gaza
- Pour faire une donation aux palestiniens de la bande de Gaza, contacter l’une des organisations humanitaires (l’UNRWA et le Comité International de la Croix-Rouge sont les principales organisations opérant sur une base régulière dans la bande de Gaza). Il est possible de trouver les informations nécessaires pour nouer contact avec ces organisations sur leurs sites internet respectifs.
- Les organisations humanitaires qui opèrent dans la bande de Gaza soumettent toutes leurs demandes formelles à la branche des organisations internationales del’Unité de Coordination des Activités Gouvernementales dans les Territoires(CAGT).
- L’officier des donations de la CAGT, qui appartient à la branche des organisations internationales de l’unité, est chargé d’approuver et de coordonner le transfert de toutes les donations. L’UNRWA, la Croix-Rouge et les principales autres organisations reçoivent généralement un accord immédiat.
- Les demandes pour les articles à double emploi doivent être examinées.
- Pour chaque demande présentée, Israël transfère des milliers de tonnes de biens et matériaux dans la bande de Gaza via le point de passage terrestre de Kerem Shalom.
La Marine Israélienne est résolue à maintenir le blocus maritime sur la bande de Gaza indépendamment des diverses provocations lancées par des organisations internationales qui ont pour but de délégitimer Israël et son droit à protéger ses citoyens des tirs de roquette du Hamas.
Voici quelques éclaircissements sur les questions les plus fréquemment soulevées concernant l’aspect légal du blocus maritime imposé sur la bande de Gaza par Israël.
Pourquoi Israël a-t-il décidé d’imposer un blocus maritime sur la bande de Gaza ?
Selon le droit international, l’imposition d’un blocus maritime est légale car Israël se trouve dans une situation de conflit armé avec l’organisation terroriste du Hamas, l’entité dirigeante de la bande de Gaza. Le Hamas est reconnu comme étant une organisation terroriste par les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Union Européenne et l’État d’Israël.
Depuis sa prise de pouvoir dans la bande de Gaza en 2007, le Hamas a tiré des milliers de roquettes sur les principaux centres de population israéliens, mettant ainsi en danger les vies d’un million d’habitants. Ces dix dernières années, le Hamas a orchestré une longue série d’attentats-suicides en territoire israélien, faisant des centaines de victimes civiles israéliennes. Le Hamas fait rentrer illégalement des roquettes dans la bande de Gaza via les tunnels souterrains de contrebande ou par voie maritime.
Quels aspects pourraient rendre ce blocus illégal ?
Le blocus maritime imposé sur la bande de Gaza est légal tant qu’Israël ne bloque pas l’accès des ports et des côtes de pays qui ne sont pas impliqués dans le conflit entre Israël et le Hamas. Selon le droit international, Israël doit également continuer à communiquer publiquement sur le blocus maritime auprès des belligérants et des États neutres.
Quelles sont les restrictions qui découlent du blocus maritime ?
Selon le droit international, si un blocus maritime est mis en vigueur, aucun navire (civil ou ennemi) ne peut entrer dans la zone concernée. Par conséquent, conformément au droit international, Israël est en droit d’intercepter un navire qui tente de violer le blocus maritime dans les eaux internationales.
Le simple fait qu’un navire prenne le départ dans l’intention de violer un blocus maritime, indépendamment de la marchandise qu’il transporte, est considéré comme une violation du droit maritime international, selon le Manuel du Commandant Américain sur le Droit des Opérations Maritimes.
Les organisateurs de la flottille violent-ils le droit international ?
Étant donné que les organisateurs de la flottille ont déclaré publiquement, aussi bien à l’écrit qu’à l’oral, leur intention claire de violer le blocus maritime légal imposé par Israël sur la bande de Gaza, Israël est en droit de prendre des mesures opérationnelles dès que la flottille aura appareillé.
Quelles précautions sont prises par Israël afin d’empêcher la confrontation avec les passagers de la flottille ?
Dès l’instant où la flottille pour Gaza pénétrera dans les eaux internationales, les soldats de la Marine Israélienne vont relayer des avertissements explicites aux capitaines des navires en réaffirmant qu’Israël est en droit d’imposer un blocus maritime sur la bande de Gaza. Si la flottille décide d’ignorer ces avertissements, Tsahal tentera de prendre contrôle des bateaux pacifiquement.
Si besoin est, le droit international autorise l’utilisation de la force lors de l’entrée des soldats sur les bateaux. Par conséquence, les soldats israéliens useront de leur droit de légitime-défense s’ils sont attaqués par les passagers à bord des navires.
Comment Israël porte assistance à la population palestinienne dans la bande de Gaza ?
Parallèlement au blocus maritime qu’il impose sur la bande de Gaza, l’État d’Israël assure le transfert quotidien de 250 à 280 camions du dimanche au jeudi via le point de passage terrestre de Kerem Shalom. Ces camions transportent 6000 tonnes de marchandises et de matériel. En réalité, Israël transfère la quantité de marchandises commandée par l’Autorité Palestinienne, mais sa capacité de transfert est supérieure.
Quels sont les rapports de situation sur la population palestinienne dans la bande de Gaza ?
Selon un rapport du mois d’avril 2011 de la Banque Mondiale, « l’éducation et la santé à… Gaza sont très développées. Ces indicateurs sont comparables à ceux des pays de la région et du monde entier ». En outre, les palestiniens bénéficient d’une baisse récente du chômage.
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