Bar Ilan a organisé un cycle de conférence portant sur les relations entre sciences et religion. But de l'opération : révéler ce que les textes bibliques peuvent nous apprendre sur les moyens d'appréhender les découvertes scientifiques et de créer une meilleure économie, et démontrer que les théories économiques contemporaines peuvent nous aider à comprendre les enseignements rabbiniques des temps anciens.
Les manuscrits de la Mer morte. Illustration.
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La série de conférences organisées par l'université de Bar Ilan s'appelle "Nitzotzot : forum doctoral présidentiel pour l'innovation dans la Torah et la science".
"C'est une nouvelle approche de la Torah et de la science qui n'a pas été tentée jusqu'à présent", explique le rabbin Shabtai Rappoport, chef de l'institut Beit Midrash de l'université Bar-Ilan.
"Ce que l'on sait de la Torah et la science a évolué ces dernières décennies", explique-t-il.
"Au début, les rabbins se concentraient sur l'apologétique et les contradictions apparentes entre Torah et sciences, comme l'âge du monde ou le déterminisme, en opposition au libre arbitre."
"Plus tard, l'attention s'est portée sur les questions éthiques dans des domaines comme la médecine et la technologie. Mais la troisième étape et la plus importante pour la Torah et la science n'a pas encore été explorée."
"Je pense donc qu'une nouvelle pensée de la Torah doit naître de chaque nouvelle découverte scientifique. Dès qu'une avancée est observée, cela doit avoir un impact dans notre compréhension de la Torah", affirme le rabbin Rappoport.