Déclarations des responsables terroristes du Fatah et du 'Hamas au sujet de l'appel à l'ONU de Septembre
Riyad al-Maliki, le ministre des Affaires étrangères de l'Autorité Palestinienne, a déclaré que le 20 septembre 2011, Mahmoud Abbas présenterait l'appel palestinien à l'ONU au Secrétaire Général Ban Ki-moon à l'occasion de l'ouverture de la session de l'Assemblée Générale. Le Secrétaire Général devrait transmette l'appel au Conseil de Sécurité pour des délibérations.
Selon al-Maliki, 130 pays devraient voter en soutien aux Palestiniens si aucun veto n'est présenté au Conseil de Sécurité (Agence France Presse, 13 août 2011).
Des responsables du Fatah ont abordé la possibilité d'un veto américain au Conseil de Sécurité: Azzam al-Ahmed, le chef de la faction du Fatah au Parlement palestinien, a déclaré que la direction palestinienne ne reviendrait pas sur sa décision, bien qu'il soit probable que son vote soit empêché par un veto américain. Dans ce cas, les Palestiniens feront appel à l'Assemblée Générale de l'ONU.
Marwan Barghouti, membre du comité central du Fatah emprisonné en Israël, a qualifié le veto [américain] de "terrorisme international" qui marquera la fin du rôle américain au Moyen-Orient.
Il a ajouté qu'un veto provoquerait "les manifestations de millions dans tout le monde arabo-musulman et autour du globe" (Site Internet du Fatah, 10 août ; télévision Al-Manar, 13 août 2011).
Un réseau appelé "la campagne populaire de soutien à l'appel palestinien à l'ONU" (qui, selon nous, coordonne ses activités avec le Fatah et l'Autorité Palestinienne) a nommé quatre comités chargés de coordonner "les activités populaires" parallèles à l'appel.
Le premier, dirigé par Abdallah Abu Rahma, le président du comité populaire de Bila'in, coordonnera des activités dans la société palestinienne, y compris l'organisation de défilés "non-violents". Un autre, mené par le Dr. Hussam Zumlut, se concentrera sur l'activité dans le monde arabe et la communauté internationale. Un troisième, dirigé par Hassan al-Balawi traitera des relations médiatiques, et le quatrième comité sera responsable de la logistique. De plus, des sous-comités régionaux et locaux seront probablement mis en place afin de coordonner des activités locales (Agence de presse Ma'an, 10 et 14 août ; Al-Hayat, 11 août 2011).
Des responsables du Hamas réitèrent les positions extrémistes fondamentales du mouvement
Fathi Hamad, le ministre de l'Intérieur de l'administration de facto du Hamas, a fait référence au mouvement de protestation israélien dans une interview à la presse iranienne.
Il a affirmé que la date de la chute de la société israélienne était "proche", ajoutant que le Hamas était "optimiste à propos de la chute de l'État Israël et "œuvrait jour et nuit en vue de ce moment". Il a prévu que dans 12 ans, l'État d'Israël n'existerait plus, ayant été "défait" par "la résistance armée" [cf., les organisations terroristes] et ajoutant que la Palestine "surgira à sa place, un Etat arabe, islamique (Agence de presse Fars, Iran, 14 août 2011).
Dans un sermon du vendredi retransmis à la télévision, Ahmed Bahar, le vice-président du Conseil Législatif Palestinien dans la bande de Gaza, a décrit la conception du Hamas d'un Etat palestinien dans les frontières de 1967. Il a dit qu'un tel Etat ne provoquerait pas la fin du conflit avec Israël, mais serait plutôt une simple étape du processus de libération de la Palestine de "la mer [Méditerranée] au fleuve [Jourdain]". Il a décrit l'Etat comme suit (Télévision Al-Aqsa, 29 juillet 2011):
Sa capitale sera Jérusalem.
Il soutiendra la "résistance" [cf., la violence et le terrorisme]. Il a appelé les membres de la "résistance" à prouver leur "adhésion" et à enlever plus de soldats israéliens comme Gilad Shalit.
Il œuvrera à réaliser le "droit au retour" des réfugiés [en territoire d'Israël].
Ahmed Bahar a imploré Allah de "s'occuper des Juifs et de leurs alliés!... De s'occuper des
Américains et de leurs alliés!... Comptez-les, tuez-les un à un jusqu'à ce que pas un seul d'entre eux ne demeure !