source: israel7
Que faire pour sauver les entreprises de textiles du Nord du pays, souffrant sérieusement de la concurrence chinoise. La question a été largement évoquée ce mercredi au sein de la commission parlementaire des Finances. Le débat a été lancé par le député Majalli Whbee (Kadima) qui a indiqué que de nombreuses usines risquaient de fermer leurs portes si les uniformes et d’autres vêtements étaient achetés en Chine. Il a rappelé que cela provoquerait de nombreux licenciements touchant notamment la population druze de la région.
Au cours des discussions, la députée (travailliste) Shelly Yahimowitz a évoqué son projet de loi donnant la priorité aux productions locales lors d’appels d’offres. Il faut préciser que cette loi a déjà été votée en lecture préliminaire et elle doit encore être présentée à la Knesset pour son adoption définitive. A l’issue de la réunion, les députés ont adressé un appel au gouvernement, lui demandant de ne plus adresser leurs commandes d’uniformes à des entreprises chinoises.
Ce projet de loi bénéficie notamment du soutien du ministre de la Défense Ehoud Barak et du ministre du Commerce et de l’Industrie Binyamin Ben Eliézer. Mais le ministre des Finances Youval Steinitz et celui de la Sécurité intérieure Itshak Aaronowitz s’y opposent. Ce dernier a toutefois accepté d’accéder à la demande du président de la commission, Moché Gafni (Yaadout Hatora) et de suspendre les appels d’offres pour les uniformes pendant deux mois.
Le délégué du Trésor a expliqué que son ministère ne pouvait pas approuver ce projet de loi, étant donné qu’il n’avait pas été consulté au préalable. Son collège de la Sécurité intérieure a présenté les mêmes arguments, affirmant qu’il ne pouvait pas soutenir une loi dont il ignorait la teneur. Il a en outre confirmé que deux commandes avaient déjà été faites, pour 60 000 articles. Il s’est avéré par la suite que son ministère avait également acheté en Chine 180 000 habits de prisonniers.