HIER & COOPER: Ten steps to push Middle East peace Remind terrorists and despots we back democratic Israel By Marvin Hier and Abraham Cooper | President Obama meets with Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu (left) and Palestinian President Mahmoud Abbas in New York on Tuesday, Sept. 22, 2009, on the sidelines of the U.N. General Assembly meeting. (AP Photo/Charles Dharapak) | Dix étapes pour faire avancer la paix au Moyen-Orient, par Marvin Hier & Abraham Cooper Traduction Fabien MIKOL Pour © 2010 aschkel.info et © 2010 lessakele Ce que les Israéliens attendent du Premier ministre est plus qu'un sourire au Bureau Ovale. Vous voulez la paix ? Alors il est temps pour des mesures de confiance susceptibles de convaincre les Israéliens que c'est ce qui les attend au bout du tunnel - et non un suicide national. Voici notre Top 10 pour cela : D'abord, le Président Obama devrait profiter de la réunion au Bureau Ovale avec M. Nétanyahou pour annoncer quand son programme lui permettra enfin de visiter Israël. Ceci montrerait que sa préoccupation pour la survie du peuple juif n'est pas moindre que la sollicitude pour le monde arabo-musulman qu'il a montrée lors de son discours du Caire. Deuxièmement, il devrait faire quelque chose qu'aucun président n'a fait depuis 1948 : déclarer que les Etats-Unis reconnaissent la souveraineté israélienne sur la partie occidentale de Jérusalem. Troisièmement, Washington et le Quartet manquent de franchise lorsqu'ils parlent d'une solution de deux Etats, alors qu'en réalité ils poussent Israël à accepter une solution à trois - ou quatre - Etats de facto, avec le Hamas au sud et le Hezbollah au nord. Bien que les Etats-Unis les considère officiellement comme des "organisations terroristes", Washington a apparemment engagé des négociations souterraines avec le Hamas, et le conseiller national d'Obama à la sécurité, le général James Jones, pense que le Hezbollah comprend des "modérés". Avant de se pencher sur Israël, Obama devrait suggérer au monde arabo-musulman de demander au Hamas et au Hezbollah de reconnaître Israël et d'abandonner leurs menaces contre l'Etat juif. Quatrièmement, Obama devrait dire à Nétanyahou qu'il comprend la menace existentielle posée par l'Iran à l'encontre d'Israël. L'Amérique et l'Europe peuvent peut-être se permettre d'attendre de voir ce que fera le régime iranien de ses ambitions nucléaires, mais Israël ne le peut pas. Il est sur la ligne de front et se rappelle chaque jour le prix qu'a payé le peuple juif pour n'avoir pas pris Hitler au mot. Israël n'est pas prêt à sacrifier de nouveau 6 millions de Juifs sur l'autel de l'indifférence mondiale. A moins que le Président des Etats-Unis puisse apaiser les inquiétudes existentielles d'Israël à propos de l'Iran, la seule route restant serait celle qu'espère le président Mahmoud Ahmadinejad - une guerre. Cinquièmement, l'administration Obama a besoin de revenir sur son vote en faveur d'une résolution passée à la dernière Conférence du Traité de non-prolifération dans notre capitale. Seul Israël - qui n'a jamais menacé nucléairement aucune nation et n'a aucune obligation à l'égard d'un traité qu'il n'a jamais signé - a été stigmatisé par la critique. Il n'y a eu aucune mention du fait que l'Iran, avec sa déclaration hostile pour "rayer Israël de la carte", avait déjà assez d'uranium pour produire deux bombes atomiques. Sixièmement, les Etats-Unis devrait assurer qu'ils continueront de faire barrage aux résolutions unilatérales et injustes du Conseil de sécurité des Nations Unies contre Israël. Les Israéliens ont été profondément troublés par le tiède soutien d'Obama au droit qu'a une démocratie-soeur de lancer ses propres investigations sur l'incident de la flottille turque plutôt que de subir une autre inquisition sponsorisée par l'ONU. Septièmement, l'administration devrait mettre en garde le Conseil des droits de l'homme (CDH) de l'ONU contre ses résolutions unilatérales et anti-israéliennes, qui polluent des eaux diplomatiques déjà boueuses. Même depuis que l'Amérique a rejoint le CDH, nos diplomates n'ont guère fait plus que d'exprimer leur malaise alors que des régimes déconsidérés comme Cuba et l'Iran votaient pour adopter le tristement célèbre rapport Goldstone, condamnant Israël - mais non le Hamas - pour des "crimes de guerre" et des "crimes contre l'humanité". Huitièmement, le temps est venu pour Obama de se confronter au Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, qui agit ces derniers jours comme un allié de l'Iran plutôt que comme un allié de confiance au sein de l'OTAN. L'hostilité d'Erdogan à l'encontre d'Israël et ses attaques contre les Kurdes en Irak ébranlent la stabilité de toute la région. Neuvièmement, Obama devrait profiter de la réunion au Bureau Ovale pour dénoncer publiquer la campagne anti-israélienne BDS (Boycott-désinvestissement-sanctions) dans les universités, les églises et les syndicats. Ces efforts ont un seul but : diaboliser et délégitimiser l'Etat juif, la seule démocratie au Moyen-Orient. Dixièmement, si les Palestiniens sont vraiment à la recherche d'un Etat, il est temps pour leurs leaders de rendre des comptes. Rien que cette semaine, la télévision de l'Autorité Palestinienne, qui est sous le contrôle direct du bureau du président Mahmoud Abbas, a diffusé un quiz de compétition entre des universités palestiniennes qui niait l'existence même d'Israël. La paix ne sera jamais à portée tant que l'incitation anti-israélienne se poursuit sans entrave dans les médias "officiels", les mosquées et le cursus scolaire, et tant que les rues de "Cisjordanie" seront baptisées en l'honneur de "martyrs" responsables d'attentats-suicide. A l'ère d'Internet, Abbas et Cie ne devrait pas se voir permettre de tenir un double-langage selon l'interlocuteur : une version aseptisée pour le monde médiatique et une autre en arabe pour la rue palestinienne. Le rabbin Marvin Hier est doyen et fondateur du Centre Simon Wiesenthal. Abraham Cooper est doyen-associé au Centre Simon Wiesenthal. |