Les ennemis du peuple d’Israel sont aussi les ennemis du monde
Chaque vendredi, jusqu'à la fin de l'année 2009, je vous proposerai une réflexion sur les mythes mensongers émis contre Israel et la réalité. ces mythes largement diffusés sont faux et révèlent chez nos détracteurs la haine pure d'Israel en particulier et des Juifs en général .
RÉALITÉ
Lorsque l'Etat d'lsraël a été proclamé en 1946, conformément à une résolution de l'ONU, une nation hébraïque moderne, parlant sa propre langue, disposant de ses propres institutions politiques, économiques, religieuses, administratives, culturelles, était enracinée en Palestine.
Ce sont les droits de cette nation hébraïque de Palestine à l'indépendance, tout autant que la nécessité humanitaire de créer un foyer national permanent pour les Juifs persécutés de la Diaspora, qui ont amené l'ONU, en 1947 et en 1948, à recommanderla création de l'Etat d'lsraël puis à admettre cet Etat en son sein.
L'Etat d'lsraël a été reconnu en droit international par la plupart des pays du monde.
L'URSS a été en 1948 le premier Etat qui ait reconnu la république Juive de jure. Pays musulman, la Turquie a reconnu lsraël dès son indépendance. Depuis la visite du président Anouar el-Sadate à Jérusalem, en novembre 1977, le plus peuplé des pays arabes, l'Egypte, reconnaît également lsraël.
La nation israélienne s'est constituée sur son territoire actuel voici plus de 3 000 ans.
Elle y a formé une communauté indépendante ou autonome pendant 1 500 ans environ.
Après la destruction du deuxième Temple, en 70 de l'ère chrétienne, les Juifs ont tenté à plusieurs reprises de retrouver leur indépendance ou leur autonomie : notamment en 132-135 (révolte de Bar-Kokhba), en 614-617 (lors de la conquête sassanide) et au XVIIe siècle.
RÉALITÉ Le sionisme (de Sion, colline de Jérusalem où siégeaient les anciens rois d'lsraêl) est le mouvement national de libération du peuple juif. Il constitue la forme moderne de l'aspiration au retour en terre d'Israël et à la restauration de l'indépendance politique qui a marqué la culture juive depuis la conquête romaine. Le sionisme n'a jamais pratiqué de ségrégation ou de distinction à caractère racial: ni au sein de la communauté juive, ni à l'égard des communautés non-juives d'Israël. Des réfugiés de toute origine et de toute couleur de peau ont été admis en lsraêl: Européens, Nord-Africains, Orientaux, Indiens, Africains noirs (Falashas). ils ont reçu immédiatement la nationalité israélienne. L'accueil des Juifs de la Diaspora en Israël est régi par un texte constitutionnel, la Loi du Retour. Les étrangers non-juifs peuvent s'établir en Israël et acquérir la nationalité Israélienne en vertu d'une procédure d'immigration et de naturalisation plus libérale que celle de nombreux pays occidentaux. On compte actuellement plus d'un demi-million de citoyens Israéliens (soit près de 20 % de la population totale) qui ne sont ni de religion, ni de culture juive: Arabes musulmans ou chrétiens, Druzes, Circassiens, bahaîstes, sabbatistes, chrétiens d'origine européenne, Asiatiques. De nombreux réfugiés politiques non-juifs ont été admis en Israël: notamment des Tchèques, des Soviétiques et des Vietnamiens. L'arabe est langue officielle en lsraël au même titre que l'hébreu. Toutes les religions sont protégées par l'Etat; les citoyens Israéliens ont le droit absolu de ne pratiquer ou de ne professer aucune religion. MYTHE : "On aurait pu établir un foyer national juif ailleurs qu'en Palestine. "
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