Alors que les responsables égyptiens affirment avoir identifié une quinzaine de suspects de nationalités étrangères qui se sont rendus dans le pays, quelques jours avant les fêtes de fin d’année, par l’aéroport international du Caire, et qui seraient impliqués dans l’attentat contre l’église copte d’Alexandrie, d’autres sources proches de l’enquête n’écartent désormais pas la thèse selon laquelle « l’exécutant de l’attaque soit de nationalité égyptienne ».
De ce fait, l’enquête s’annonce difficile, notamment pour remonter les différentes pistes vers les véritables commanditaires. Mais certains experts de la lutte antiterroriste estiment que « les menaces proférées contre les Coptes en Occident, comme en France - qui a renforcé la protection autour des édifices coptes -, en Allemagne et au Canada, attestent que l’attentat d’Alexandrie fait partie d’un vaste plan de déstabilisation de l’Egypte ». De ce fait, l’attaque qui a fait 22 morts à Alexandrie (après le décès de l’un des 79 blessés) ne serait pas un acte isolé décidé par des terroristes égyptiens, mais relèverait bel et bien de services étatiques puissants qui disposeraient également de réseaux en Occident.
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