
Selon « Radio-Orient », le Conseil supérieur des forces armées en Egypte, qui a pris le pouvoir transitoire depuis la chute de Moubarak (NDLR : ou qui a poussé Moubarak vers la sortie pour sauver le régime) a annoncé qu’un référendum populaire pourrait être organisé en mars pour entériner les réformes constitutionnelles proposées par la commission nationale indépendante créée à cet effet. Parmi les changements proposés, la limitation du mandat présidentiel à quatre ans, et la levée des contraintes imposées par Moubarak aux candidats indépendants à la présidence. « Une fois ces réformes entérinées, des élections législatives pourraient avoir lieu avant fin juin, suivies d’élections présidentielles », précise Mohamed Chadli, correspondant de « Radio-Orient » au Caire.

Selon la télévision « Al Arabiya », le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, serait sur le point d’annoncer sa candidature à la présidentielle en Egypte. Moussa, qui fut ministre des Affaires étrangères, avait été écarté par Moubarak et mis au placard à la Ligue arabe pour préparer la succession à la présidence au profit de Gamal Moubarak, affirment les Egyptiens, qui estiment que Moussa était très populaire et que sa popularité lui a valu sa mise à l’écart. Le même scénario serait en préparation en Algérie, où, malgré les démentis, Alger soutiendrait la candidature de Lakhdar Ibrahimi à la succession de Moussa à la tête de la Ligue arabe, pour l’écarter du pouvoir à Alger.
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