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D'après l'article «Guerre économique contre Israël» d'Israël 7 du lundi 24 mai 2010
Et que dit l'Amérique?
Par Yéochoua SULTAN
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Le Premier ministre israélien s'est entretenu à la Knesset, lors de la réunion du Likoud, du boycott économique unilatéral et effectif dirigé par Fayad et Abbas qui gâchent ouvertement des produits, notamment alimentaires, produits par Israël. C'est donc la première fois depuis le début de ces bassesses, des confiscations et de la destruction systématique de tout ce qui est l'œuvre de Juifs que Netanyahou se prononce enfin publiquement.
«C'est intolérable!» a-t-il déclaré. Et il ajoute, d'une naïveté réelle ou feinte mais pas moins pathétique: «Ils mènent contre nous une guerre économique avec le sentiment que tout est permis. Il faut que le monde comprenne quelles sont leurs véritables intentions. Nous leur avons facilité la vie, et malgré tout ce que nous faisons pour eux, ils s'opposent à la paix économique.»
Répondant à la députée de sa formation, Tzipi Hotoboli, qui l'a interrogé à propos du boycott, il a également parlé de la tentative diplomatique d'empêcher l'adhésion d'Israël à l'OCDE. «Et tout cela malgré les discussions de rapprochements et les nombreux gestes d'apaisement dont nous avons fait preuve en leur faveur.Israël aspire à la paix économique. Nous avons annulé des barrages, rendu les conditions de vie plus faciles ; nous œuvrons en permanence pour améliorer leur niveau économique (…) En fin de compte, tous ces agissements dirigés contre nous finissent par se retourner contre eux. C'est vrai aussi bien au niveau du boycott économique qu'ils mènent contre nous qu'au niveau de la pollution de nos sources d'eau potable qu'ils polluent.»
L'observateur neutre s'interroge et se demande comment il est possible, vu la gravité de la situation, que le Premier ministre, son gouvernement ou la Knesset ne considère pas qu'un tel acte signifie la fin des discussions indirectes, mais surtout l'interruption spontanée de tous ces gestes supposés détendre l'atmosphère, de confiance, d'apaisement, et ainsi de suite. Dans ce contexte, nul n'est besoin d'être un fin stratège politique pour faire le rapprochement entre cette situation et la fameuse déclaration américaine, du président de service Obama, où ce dernier prévenait solennellement que celui qui serait considéré comme responsable de l'échec des pourparlers indirects serait gravement mis au ban de l'échiquier politique mondial par les Américains, car il serait jugé responsable de l'instabilité régionale et de toutes les guerres et malheurs du monde.
La solution est pourtant simple et connue d'avance: une seule partie peut faire exploser le processus de «paix»: Israël. Et voici en deux mots comment fonctionne le principe:
Tous les coups sont permis aux petits dictateurs, mini reproductions des systèmes totalitaires du vaste monde arabo-musulman. Ils peuvent réquisitionner, saccager, spolier et tuer, l'arbitre n'a rien vu. Mais si Israël considère que la guerre économique, comme le dit si bien Netanyahou, annonce la fin des discussions indirectes, il sera tenu pour responsable et on lui reprochera encore et toujours son intransigeance, son manque de patience, et surtout sa volonté viscérale de ne pas vouloir réellement de la paix. Voila pour le premier poids.
À présent, considérons la seconde mesure: si, pour une raison ou pour une autre, les chefs des mouvements terroristes se sentent offensés ; si, par exemple, les Juifs décident de construire des maisons pour les habiter eux-mêmes, dans des endroits jugés par les totalitaristes comme judenrein, et qu'ils tournent le dos aux pourparlers même indirects, les Américains sortiront de leur torpeur pour faire retomber la «faute» sur Israël, qui aura poussé à bout des gens tellement civils et adorables.
C'est un peu comme, au football, quand un arbitre partial ferme les yeux quand l'équipe qu'il protège touche la balle de la main. Or, Obama ne peut pas être impartial, pour cela, il lui faudrait n'être ni juif, ni non-Juif, à moins d'être un juste des nations, mais ça, c'est une autre affaire.
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