Europe-France : ennemis publics numéro 1 de la survie d'Israël
Cessons de prendre des gants. Cessons de nous comporter en aveugles. La pire menace contre Israël et par voie de conséquence contre le Peuple juif vient encore une fois de cette Europe mobilisée par la France pour amener, avec quel acharnement, Israël à plier en vue de le contraindre à retourner dans des frontières d'Auschwitz.
La France en a fait son cheval de bataille diplomatique. Ce pays ne ménage pas ses efforts pour parvenir à imposer sa solution, imaginant redorer dans le monde arabe son blason d'ancienne puissance coloniale sur le déclin.
Les revoilà donc à peine aprés une soixantaine d'années, un temps insignifiant à l'échelle de l'Histoire, prendre prématurement des initiatives dont les effets seront dramatiques s'ils se concrétisent.
Est-ce une maladie française historiquement récurrente que de devancer en collaborateur zélé les souhaits de nos plus proches ennemis ?
L'Union Européenne insiste pour présenter ce mois d'avril un plan menant à la création d'un Etat palestinien dans les frontières de 67, c'est-à-dire des frontières d'avant la guerre de 1967, donc les frontières de 1949, celles d'une ligne d'armistice, totalement indéfendables au sein d'un environnement plus islamiste, plus fanatisé, plus destructeur que jamais.
Par ce choix délibéré, la France réduit à néant tout encouragement des Palestiniens à des concessions « douloureuses ». Ceux-ci n'attendaient que cette occasion pour se soustraire à toute négociation, rêvant d'obtenir sur un plateau d'argent des frontières incluant des territoires dont ils ne veulent pas pour constituer un Etat... mais qu'ils sont disposés à accaparer comme tremplin d'une étape de la lutte islamique de libération de toute la Palestine.
Ne nous y trompons pas. Le fait n'est pas anodin. Il sonne comme une déclaration de guerre, par soutien total, dirons-nous par soumission aux desiderata de nos ennemis. Une guerre menée par procuration. Les Européens se gardant bien d'appuyer les revendications nationalistes par exemple des Kurdes de Turquie pas plus que celles d'autres populations confrontées à des Etats puissants. Fort avec les faibles et faible avec les forts, ainsi se révèle la pusillanime Europe des lâches.
Cette politique antisémite émane du Quai d'Orsay dont l'anti-judaisme puis l'anti-Israélisme ne se sont jamais démentis depuis une centaine d'années, mis à part une trés courte période sous la IVième République. Une détestation qui se poursuit avec une constance que beaucoup de juifs ne discernent pas, noyés sous un flot de discours "humanistes" flattant une communauté charmée devant des murs de cérémonies de commémorations mortuaires, non lassée d'entendre ressasser des jolis mots larmoyants sur « le-drame-des-victimes-de la-choah » rédigés par un sous-préfet de service.
Sitôt le dos tourné, ces mêmes politiciens de gauche à droite, tous partis réunis, militent au nom d'un prétendu équilibre théorique n'existant que dans leur imagination, en vue de réduire Israël à la portion congrue en feignant d'ignorer pire que Tartuffe, le résultat final de leurs nuisances déguisées en bonnes actions.
Comme hier avant la catastrophe, les Juifs accrochés à leur situation matérielle, à leurs privilèges du moment, à leurs habitudes, se refusent de voir les réalités. Ils se mentent à eux-mêmes quant à l'urgence d'une réelle mobilisation face aux dangers qui menacent.
Les uns ont pris franchement le parti de nos détracteurs contre Israël en s'illusionnant comme les premiers Juifs communistes partisans ardents de la révolution que leur choix sincère les absoudra.
Les autres louvoient dans les sphères des pouvoirs et influences, déguisés en Juifs de Cour. Ils tentent, ils espérent concilier tant qu'ils ne sont pas dos au mur tous les avantages d'une situation, se bornant à gérer un statu-quo qui s'effrite.
Parmi ceux-là, nombre sont représentants et responsables communautaires jusqu'aux plus hauts échelons. lls portent la responsabilité de leur aveuglement de leur inconscience , de leur léthargie et de leur silence coupables envers le peuple juif, flattés d'être le porte-parole de ceux... qui leur ressemblent.
Ils sont empêtrés dans le langage et l'air pollué des politiciens anti-israéliens qu'ils fréquentent en Monsieur Jourdain pas trop regardants de ce que cache la prose de leurs amis. Combien d'entre-eux n'ont déjà pas adopté leurs dialectiques faussement humaniste qui aide à donner la bonne conscience qui masque les forfaits ?
Ces gens là, qui devraient se soucier pour l'avenir de leurs enfants du maintien de l'intégrité d'Israël, ont-ils condamné la politique de guerre menée par Sarkozy et ses prédécesseurs ? Mettent-ils en garde les Juifs qui n'ont pas d'yeux pour voir ni d'oreilles pour entendre ?
Non, bien évidemment. Leur cécité est plus grave que celles de leurs péres et grands-péres enfermés dans une Europe antisémite dans laquelle ils croyaient s'assimiler en attendant de meilleurs jours puisqu'Israël n'existait pas en soutien ou en refuge.
Ceux d'aujourd'hui portent une faute bien plus lourde : ils s'acoquinent consciemment pour les uns et inconsciemment pour les autres avec leurs bourreaux dont le visage leur apparaît souriant au travers du langage de la soporifique "bien pensance" agissant en aides et complices des ennemis mortels de notre peuple.
Pour qui a compris les enjeux des crises et catastrophes que l'Europe prépare aux juifs par Israël interposé il est temps de réagir avant qu'il ne soit trop tard.
Sachez que la guerre ira jusqu'au bout et choisissez votre camp en toute lucidité. Hors et contre l'Europe s'il le faut!
Laissez vos dirigeants et autres intellectuels de service qu'ils s'appellent Bernard, Henri, ou Alain si brillants soient-ils s'entre-admirer dans les cours d'Assuérus .
Aidez-les s'il en est encore temps à ne pas trop ressembler à ceux qui ont mené par complaisance, inconscience ou aveuglement leurs fréres à présenter leurs gorge sous les couteaux ennemis, cette fois des nazislamistes en cravate.