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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 06:48

 

 

Flash -Lybie - Bahreïn - Oman - A.Saoudite - Tunis - Liban 

 

Petite sélection

Aschkel

 

 

Kadhafi affirme que les résolutions de l'ONU sont sans valeur

Kadahfi affirme qu'à Tripoli tout est calme

 

Plus de 100.000 personnes ont fui le pays (UNHCR)

 

 

Libye: près de 100.000 personnes ont fui le pays
18:51 27/02/2011
MOSCOU, 27 février - RIA Novosti

Près de 100.000 personnes ont fui en une semaine la Libye, pays en proie à de violentes émeutes depuis le 15 février, selon l'Agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR).

Outre des citoyens libyens, de nombreux Tunisiens, Egyptiens, Chinois et autres ressortissants asiatiques comptent parmi les réfugiés qui affluent ces derniers jours aux frontières égyptiennes et tunisiennes fuyant la violence en Libye, apprend-t-on du site Web de l'organisation.

L'UNHCR a en outre rendu hommage aux gouvernements tunisien et égyptien pour "l'esprit humanitaire" qu'ils démontrent et a exhorté la communauté internationale à dépêcher une aide afin d'éviter une catastrophe humanitaire dans la région.

La Libye est le théâtre de violentes manifestations contre le régime de Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis 42 ans. Le leader contesté ne contrôle plus la partie est du pays et les villes tombent une à une aux mains des insurgés. Selon les Nations unies, la répression des soulèvements a fait plus d'un millier de morts et une multitude de blessés. De nombreux pays évacuent par air et par mer leurs citoyens pris au piège des violences. Kadhafi a déclaré mardi à la télévision nationale qu'il n'allait pas quitter son poste et son pays.

 


 

Bahreïn - des dizaines de milliers de manifestants à Manama

Révoltes arabes: des dizaines de milliers de manifestants à Manama
17:53 27/02/2011
MOSCOU, 27 février - RIA Novosti

Des dizaines de milliers de personnes sont descendues dimanche dans les rues de la capitale de Bahreïn, Manama, pour prendre part à des manifestations antigouvernementales, rapportent les médias occidentaux.

Selon l'agence Associated Press, au moins trois défilés regroupant des milliers de manifestants ont paralysé le centre de la capitale, y compris le quartier abritant des représentations diplomatiques étrangères.

Aucune information sur les accrochages entre protestataires et forces de l'ordre n'est disponible dans l'immédiat.

Bahreïn connaît depuis une semaine des troubles populaires qui ont coûté la vie à 7 manifestants.

Le royaume de Bahreïn dont la population est à 75% chiite est gouverné par une dynastie sunnite. L'opposition chiite refuse le dialogue pour le dialogue, en revendiquant un changement fondamental au processus politique actuel fondé sur des demandes légitimes. Les manifestants promettent d'élargir leurs actions de protestations et d'annoncé une grève générale à partir de dimanche.

Les événements à Manama s'inscrivent dans le sillage des troubles massifs qui secouent actuellement la plupart des pays arabes. En Tunisie comme en Egypte, la révolte populaire a débouché sur la chute du régime en place.


 

Oman: tirs de gaz lacrymogènes contre des manifestants

Le sultan d'Oman Kabous ben Saïd

Des policiers ont tiré dimanche des bombes lacrymogènes contre des manifestants qui tentaient d'attaquer un poste de police à Sohar, à 200 km au nord de la capitale d'Oman, Mascate, ont rapporté des témoins.
Les manifestants, quelque 250 chômeurs demandant des emplois, ont tenté d'attaquer le poste de police de la ville côtière avant d'être dispersés à coups de bombes lacrymogènes par les policiers, selon ces témoins.

Ils se sont repliés sur un rond-point proche, appelé rond-point de la Terre, qu'ils ont rebaptisé "rond-point de la Réforme". La police a tenté de les disperser à nouveau avant de quitter les lieux.
Il s'agit de la première manifestation violente dans le sultanat d'Oman qui a connu ces dernières semaines des marches à caractère social.
Samedi, le sultan Qabous d'Oman a annoncé l'augmentation de bourses pour les étudiants, les faisant passer de 25 rials (65 dollars) à 90 rials (234 dollars), selon l'agence officielle omanaise Ona.
Le sultan a également donné l'ordre de créer une association de défense des consommateurs et indiqué envisager de créer des coopératives pour proposer des produits alimentaires à bas prix.
Le 18 février, quelque 300 Omanais avaient manifesté pacifiquement dans le centre de Mascate pour demander des augmentations de salaires et des réformes politiques. 

Arabie: appel d'intellectuels à des réformes politiques et sociales

Une centaine d'intellectuels saoudiens ont lancé dimanche un appel pour des réformes politiques, économiques et sociales, réclamant notamment l'instauration d'une "monarchie constitutionnelle".
Dans cet appel mis en ligne sur internet, ces intellectuels affirment que les soulèvements en Tunisie et en Egypte ont abouti à une situation dans le monde arabe qui "impose (...) de déployer un maximum d'efforts pour mener des réformes avant que la situation ne se dégrade" dans le royaume.

Parmi les principales revendications formulées par le texte figurent "l'instauration d'une monarchie constitutionnelle", "la séparation des pouvoirs" et l'adoption d'une Constitution. L'Arabie saoudite est une monarchie absolue et le roi Abdallah est également Premier ministre.
Les signataires, dont le nombre était parvenu à 132 en milieu de journée, réclament également "l'élection au suffrage universel du Majlis al-Choura", le conseil législatif, et le droit de vote et d'éligibilité pour les femmes.
L'appel demande en outre "l'adoption de mesures permettant d'accorder aux femmes le droit au travail, à l'éducation, à la propriété et à la participation à la vie publique".
En Arabie saoudite, une femme n'a pas le droit de travailler, de se marier ou de voyager sans l'autorisation de son gardien légal, un membre masculin de la famille.
Le texte appelle également à interdire "toute discrimination confessionnelle, tribale, régionale ou raciale". Selon l'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch, les chiites, qui constituent environ 10% de la population saoudienne, sont victimes de "discrimination officielle en matière de pratiques religieuses, d'éducation et de justice".
"Ces demandes vont être prochainement présentées au roi Abdallah", a déclaré à l'AFP l'universitaire Khaled al-Dakhil, l'un des signataires de l'appel, aux côtés d'autres intellectuels de renom, dont des journalistes et des écrivains, ainsi que des militants des droits de l'Homme.
"Nous avons bon espoir dans l'adoption de réformes dans le royaume", a-t-il ajouté, soulignant que des demandes similaires avaient déjà été formulées en 2003 et 2004 mais que les circonstances actuelles étaient "plus favorables".
M. Dakhil a affirmé que ce communiqué n'était pas dirigé contre le roi mais visait au contraire à "soutenir ceux qui, au sein du pouvoir avec le roi à leur tête, appellent à la réforme". 


Nouvelles scènes de violence à Tunis


De nouvelles violences ont éclaté dimanche en début d'après-midi dans le centre de Tunis, où des jeunes se livraient à des saccages en régle au lendemain d'affrontrements ayant fait trois morts, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Scandant des slogans hostiles au gouvernement de transition, les protestataires, rassemblés en petits groupes sur l'avenue Habib Bourguiba, épicentre des émeutes, tentaient d'avancer en direction du ministère de l'Intérieur et d'une rue adjacente où était positionné un blindé de la police.

Des jeunes lançaient des pierres sur des immeubles pour en briser les vitres et ont dressé des barricades pour freiner l'avancée des policiers. Les policiers tentaient en vain de les disperser à coups de gaz lacrymogènes.
L'avenue Bourguiba avait été livrée samedi à une véritable bataille rangée entre forces de l'ordre et manifestants, que la police avait dispersés à plusieurs reprises en faisant usage de gaz lacrymogènes.
Le ministère tunisien de l'Intérieur a annoncé que 3 personnes étaient mortes dans ces affrontements et que plusieurs membres des forces de l'ordre avaient été blessés.
Le ministère avait également annoncé l'arrestation samedi de plus 100 personnes et de 88 autres auteurs d'actes de vandalisme arrêtés lors des premiers affrontements entre forces de l'ordre et manifestants survenus vendredi au coeur de Tunis.
Le ministère avait attribué ces actes de violence contre la police "à un groupe d'agitateurs infiltrés dans les rangs de manifestants pacifistes et qui se sont servis de jeunes lycéens comme boucliers humains pour se livrer à des actes de violences, d'incendies visant à semer la terreur parmi les citoyens et visant les forces de sécurité intérieures". 


Liban : plusieurs centaines de manifestants contre le confessionnalisme

Plusieurs centaines de personnes ont manifesté dimanche 27 février à Beyrouth contre le système confessionnel au Liban. 'La révolution est partout... Liban, c'est à ton tour !', ont scandé les manifestants, en majorité des jeunes, en référence aux mouvements de révolte qui agitent le monde arabe.Lire la suite l'article

Reprenant le leitmotiv des soulèvements qui ont secoué la Tunisie, l'Egypte, la Libye ou le Yémen, 'le peuple veut faire tomber le régime', ils ont parcouru sous une pluie torrentielle des rues de Beyrouth, jusqu'au palais de justice, encadrés par la police et l'armée. Certains soldats les regardaient d'un air amusé, d'autres les prenaient en photo. Plus de 2 600 personnes avaient annoncé leur participation à cette marche, mais il semble que la pluie ait dissuadé beaucoup de militants.

'Allez les Libanais, révoltez-vous contre le confessionnalisme', 'Nous voulons un Etat civil', 'Confessionalisme, sang, guerres civiles, assez!', 'Révolution contre le féodalisme, contre la ségrégation!', criaient les protestataires. 'Le confessionnalisme est mauvais pour la santé, nous vous prions de vous en abstenir', 'Tyrans du Liban, votre tour viendra pour sûr', proclamaient leurs pancartes. Le système libanais est un mélange complexe de partage du pouvoir basé sur des quotas communautaires et sur une tradition de 'démocratie consensuelle'.

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