Alors que nos médias et responsables politiques se déchainent contre Israël, accusé, au nom du prétendu droit international (les fameuses eaux internationales), d’assaut meurtrier, voire de piraterie et de terrorisme d’état …
Pendant que le nouveau Mehmet n’en peut plus de son nouveau rôle de défenseur de la foi et de la cause palestinienne et qu’approche lenavire irlandais retardé il y a une semaine par un apparent sabotage à quai …
Le professeur de droit de Harvard Alan Dershowitz remet quelques pendules juridiques à l’heure.
Rappelant notamment que le blocus est une forme tout à fait légale d’action contre un bélligérant et qu’un navire ayant déclaré son intention de forcer ledit blocus peut être intercepté (et, ajouterions-nous, a fortiori s’ils sont plusieurs) avant qu’il ne soit trop tard et qu’il ait franchi la limite des eaux territoriales.
Mais surtout que l’action qui consiste à forcer un siège militaire (ce que confirme par ailleurs le refus, alors comme maintenant, du passage de l’aide humanitaire par Ashod) est en elle-même un acte militaire, faisant perdre à son instigateur son statut de civil non-combattant
Sans compter le fait de s’attaquer à main armée aux forces de sécurité assurant le blocus qui autorise alors, au nom de la simplelégitime défense, les membres desdites à se protéger et protéger leurs camarades …
L’intervention israélienne: entièrement légale (Israel’s Actions: Entirely Lawful )
Alan M Dershowitz
Front Page Magazine
2.6.2010
Tandis qu’une fois de plus la communauté internationale s’unit contre Israël, une chose est certaine, la légalité de l’intervention israélienne contre la flottille pour Gaza, ne saurait être remise en question.
L’action israélienne est totalement cohérente avec le droit international. Afin de comprendre pourquoi Israël est dans son droit, il faut d’abord déconstruire l’enchaînement des évènements complexes qui se sont produits en mer.
D’abord, il y a le blocus israélien sur Gaza qui comprend un blocus maritime.
Souvenons-nous que lorsqu’Israël a mis fin à son occupation de la bande de Gaza, il n’a pas imposé de blocus. Mieux Israël a laissé ses installations agricoles dans l’espoir que le territoire de Gaza deviendrait pacifique et se tournerait vers des activités productives. Au lieu de quoi le Hamas a pris le contrôle du territoire et s’est engagé dans des activités belligérantes contre Israël. Ces actes de guerres ont consisté dans l’envoi de plus de 10 000 roquettes contre des cibles civiles israéliennes. Ce n’était pas seulement un acte de guerre, c’était donc un crime de guerre.
Israël a réagi en déclarant un blocus, dont l’objectif était de s’assurer qu’aucune roquette, aucun matériel pouvant être utilisé à des fins guerrières contre sa population civile ne puisse pénétrer Gaza. Israël a permis à l’aide humanitaire de franchir ses postes frontières, tandis que l’Égypte aussi a participé à ce blocus. De telle sorte qu’il n’y a jamais eu de crise humanitaire à Gaza, seulement une pénurie de certains biens, qui aurait cessé si les attaques à la roquette avaient cessé.
La légalité des blocus en réponse à des actes de guerre ne saurait être sérieusement mise en doute.
Ainsi quand les États-Unis ont imposé un blocus à Cuba, lors de la célèbre crise des missiles (au début des années 60), le Département d’État a produit un document montrant que le blocus était légal. Ce, malgré que Cuba ne s’était engagé dans aucun acte de belligérance contre les États-Unis. D’autres nations aussi ont institué des blocus maritimes afin de garantir leur sécurité.
Le deuxième point consiste à savoir s’il est légal de faire respecter un blocus dans les eaux internationales. A nouveau tant la loi que la jurisprudence sont sans appel. S’il est établi que les navires ciblés ont déclaré leur intention de forcer le blocus, alors il est permis d’intervenir avant que les navires “ "forceurs de blocus” " franchissent la limite des eaux territoriales. Tant les États-Unis que d’autres pays occidentaux ont fréquemment abordé des navires en haute mer pour garantir leur propre sécurité.
Troisièmement, les passagers de la flottille étaient-ils d’innocents civils non-combattants ou ont-ils perdu ce statut dès lors qu’ils se sont engagés dans l’acte militaire qui consiste à vouloir forcer le blocus? Il n’y a pas d’erreur possible quant à l’objectif de cette flottille. Il ne s’agissait pas avant tout de porter de l’aide humanitaire à Gaza, mais de démanteler le blocus israélien qui est pourtant légal.
Preuve en est que tant Israël que l’Égypte ont offert que tous les biens alimentaires médicaux, ou humanitaires soient envoyés à Gaza, si les navires acceptaient d’accoster dans un port Israélien ou Égyptien.
Cette offre humanitaire a été totalement rejetée par les organisateurs de la flottille, qui ont déclaré publiquement:
“ "Le but de cette mission n’est pas de livrer des biens humanitaires, c’est de forcer le blocus Israélien sur 1.5 million de Palestiniens.” " (AFP 27 Mai 2010).
Or l’action qui consiste à forcer un siège militaire est en elle-même un acte militaire, et les civils qui s’y livrent, remettent sans aucun doute en question leur éventuel statut de non-combattants.
Deviennent-ils des combattants? En tout cas ils ne sont plus de simples civils innocents et peut-être sont-ils aussi différents de combattants armés traditionnels.
Ils se situent parfaitement dans le continuum de civilités qui est celui des guerres asymétriques.
D’autre part, qu’en est-il du droit à l’autodéfense des soldats Israéliens qui ont été attaqués par les militants sur le bateau turque?
Il n’y a pas de doute que dés lors que n’importe quel passager du bateau se saisissant de n’importe quel arme se met à attaquer des soldats Israéliens qui ont abordé un navire, il perd son statut de civil non-combattant.
Et si cela n’était pas le cas, selon n’importe quelle loi civile d’auto-défense, chaque soldat Israélien à le droit de se protéger et de protéger ses camarades d’une attaque au couteau ou à la barre de fer.
Il suffit de voir les vidéos, où ces soi-disant pacifistes humanitaires s’acharnent à frapper des soldats avec des barres de fer, pour le comprendre.
Tout individu a le droit de repousser de telles attaques, y compris en utilisant des armes létales, particulièrement si les soldats étaient en train de succomber sous le nombre, sur le pont du bateau.
Les règles d’engagement militaires Israéliennes obligent ses soldats à n’utiliser que des paint balls, sauf si leurs vies sont en danger.
quel pays au monde refuserait à ses soldats le droit de faire usage de leurs armes à feu dans des circonstances comparables?
Sans tenir compte de la légalité des actions Israéliennes, la communauté internationale a comme d’habitude, dénoncé l’état Hébreu.
Mais ces critiques évitent de dire précisément qu’est-ce qu’Israël a fait qui viole les lois internationales.
Certains pointent de façon erroné le blocus en lui-même. D’autres insistent sur la localisation, les eaux internationales où a eu lieu l’abordage. La plupart soulignent la mort des soi-disant pacifistes, même s’il est clair que leur mort est le résultat d’une auto-défense légale.
Aucun de ces facteurs n’emporte une condamnation du point de vue légal, mais le résultat impose une enquête du gouvernement Israélien.
Il n’y a pas de doute que la mission a été un échec, à en juger par ses résultats. Il est cependant important de distinguer entre des erreurs politiques ou opérationnelles et de soi-disant violations du droits international.
Seules celles-ci imposeraient une intervention internationale et ces violations n’ont pas été établies.” "