Incident diplomatique : La sénatrice PS M. Cerisier-Ben Guiga traite des députés israéliens de « colonialistes » en pleine visite protocolaire !
Par Marc Brzustowski
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La Sénatrice socialiste Monique Cerisier-Ben Guiga n’est pas tout-à-fait une militante de la base, vaguement aigrie par des mantras antisionistes, ni agent des postes à vélo, en vadrouille sur des flottilles aléatoires. Elle est secrétaire de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des forces armées. Qui plus est, Présidente du Groupe d’information France-Territoires Palestiniens. [voir : listing ci-dessous : juste devant Jean-Pierre Chevènement]..
Une rencontre, a priori, conviviale, se déroulait hier, à Paris, avec une délégation de députés israéliens de la Knesset. La plupart des courtes allocutions ont évoqué le problème palestinien, l'option unilatérale indésirable et le sort du soldat franco-israélien Guilad Shalit, otage du Hamas.
C’est alors que la sénatrice PS Ben Guiga s'est lancée dans une diatribe antisioniste ne laissant place à aucune discussion : elle a accusé les Israéliens de « colonialisme » et d’empêcher tout retour à la vie normale pour les Gazaouïs.
Shaul Mofaz a tenté de maintenir les codes de la bienséance diplomatique et de lui répondre en des termes mesurés. D’autres députés ont essayé de faire appel à l’humanité de Mme Cerisier-Ben Guiga : ils ont souligné la souffrance d’Aviva Shalit ou le traumatisme subi par les enfants, lors des tirs répétés de qassams. Mais rien n’y fit. La Sénatrice catégorique rangeait l'otage franco-israélien au statut de « prisonnier de guerre ». Mrs Bielski (Kadima), Matalon (Israël Beitenou) ont demandé si elle reconnaissait Israël comme « un état de droit ». La Sénatrice a refusé de répondre à cette question élémentaire, coupant court à toute discussion diplomatique.
L’état d’Israël mérite d’être reconnu comme un état à part entière, dans l’enceinte du Parlement et du Sénat. C'est un partenaire stratégique digne d’échanger des informations.
Aux législatives 2012, le Député de la 8ème circonscription des Français à l'étranger devra être totalement libre de toute allégeance à ce parti et à ses affidées. Ce combat existentiel ne saurait passer des accords de gré à gré, au sein des mêmes groupes politiques, par exemple, dans les relations de la Ville de Paris avec Jérusalem. Ou se taire lorsque le "naturel revient au galop".
Le programme du PS et de ses alliés sur le Moyen-Orient est clairement exprimé, par le sectarisme de Mme Cerisier-Ben Guiga. Il ne vise ni la Syrie du boucher Assad ni l'Iran nucléaire, ni les groupes terroristes qu'elle soutient.
Ce style de personnages doit être renvoyé vers une retraite anticipée, au Musée de l'ère stalinienne.
Nota Bene : Nous avions déjà eu l'occasion de connaître cet individu malséant qui prend un malin plaisir à marquer les dates commémoratives de la détention de Guilad Shalit par des propositions aussi perverses les unes que les autres. La collaboration ouverte avec des entités terroristes devrait, légalement, être proscrite dans une Comm. des AFF. étrangères et des forces armées, ne serait-ce que par respect d'une éthique de la guerre psychologique menée, par voie institutionnelle, contre un pays "ami" :