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mercredi 03 août 2011
Voici bientôt dix ans, les Nations Unies ont organisé une réunion internationale censée promouvoir la « lutte contre le racisme » sur la planète.
La réunion eut lieu à Durban, en Afrique du Sud. Elle se transforma en une tout autre chose. Tout le temps de parole ou presque fut consacré à clouer l’État d’Israël au pilori. L’immense majorité des discours fut clairement teintée d’un antisémitisme digne de celui du Troisième Reich.
On a peu parlé à l’époque du « sommet de Durban », car, à peine était-il achevé, que survenaient les attentats du onze septembre.
Trouvant qu’on avait trop peu parlé du « sommet de Durban », les Nations Unies ont organisé une deuxième réunion consacrée au même thème. Ce fut la « Durban Review Conference », qui se tint à Genève en 2009. Israël y fut, à nouveau, cloué au pilori et le déferlement de haine antisémite fut, à Genève, aussi virulent qu’à Durban.
Plusieurs pays choisirent de ne pas participer à ce « Durban II » : Israël, bien sûr, mais aussi les États-Unis, le Canada, l’Australie, l’Allemagne, l’Italie, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande et la Pologne. La France, elle, participa. L’invité d’honneur à Genève fut un certain Mahmoud Ahmadinejad…
Dans quelques semaines, pour commémorer le dixième anniversaire de la réunion de Durban, les Nations Unies repartent à l’attaque et organisent un troisième sommet.
Les Nations Unies auraient pu le faire coïncider avec l’anniversaire des attentats du onze septembre. La date choisie finalement a été le 21 septembre, et pas le 11. On ne sait si Mahmoud Ahmadinejad sera invité : il semblerait que l’ayatollah Khamenei ne le trouve plus assez radical et assez virulent dans sa haine des Juifs…
On peut se douter qu’Israël sera à nouveau cloué au pilori et que l’antisémitisme sera de la partie.
Pour l’heure, quelques pays ont dit qu’ils refusaient de participer à ce que les chroniqueurs appellent déjà Durban III : Israël, cela va de soi, le Canada, les États-Unis, l’Italie, la République Tchèque.
Il serait nauséabond que la France se prête à nouveau à ce type d’imposture. Il y a des limites à l’indécence et à l’ignominie. Il est inutile et totalement contre-productif de débattre avec des racistes sous prétexte de « lutter contre le racisme », en sachant qu’on n’a aucune chance d’être entendu et qu’on ne pourra pas même placer un mot. C’est même pire qu’inutile : cela équivaut à cautionner.
Mais, plus largement, c’est l’existence, le rôle et le statut des Nations Unies qui se trouvent une fois de plus sous le feu des projecteurs.
Les Nations Unies ont été fondées en un temps où les démocraties constituaient la majorité de leurs membres. Avec pour objectif premier de faire avancer les droits de l’homme sur la planète et de servir de lieu de règlement pacifique des conflits. Et pour objectif second d’endiguer l’Union Soviétique. Depuis la décolonisation, le nombre des pays membres s’est démultiplié, et les démocraties sont devenues minoritaires dans ce qui est désormais un club de dictateurs, de tyrans et de criminels de diverses obédiences.
Les Nations Unies coûtent très cher et ne servent à rien de positif ou de fécond. Au mieux, il en sort des Casques bleus qui comptent les cadavres ou servent de boucliers humains à des organisations terroristes, comme au Sud-Liban. Au pire, en émanent des rapports falsifiés, de la désinformation ou des discours de propagande.
Comment peut-on accepter que le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies ait pour membres des pays qui violent sans cesse les droits de l’homme, tels Cuba ou l’Arabie Saoudite ? Que doit-on penser du fait que le directeur général de l’AIEA (Agence générale de l’énergie atomique) ait été pendant douze années un Égyptien proche des Frères musulmans, Mohamed El Baradei ?
L’ONU ne dit en aucun cas le droit international. Ce n’est pas seulement à Durban III que les Occidentaux devraient refuser de participer, c’est aux Nations Unies elles-mêmes. Aux fins de refonder une assemblée de débats où ne pourraient être admis que les pays respectant un certain nombre de principes en matière de démocratie et de droits de l’homme. Autant laisser dictateurs, tyrans et criminels entre eux. Et pourquoi faudrait-il payer la facture de leurs bacchanales ?