Par Aschkel
L'Iran et la Turquie signent un accord sur la coopération frontalière
Les délégations iraniennes et turques à la fin de la deuxième réunion des provinces frontalières des deux pays ont signé un protocole d'accord (MOU) assurant le développement et une plus active coopération sur les frontières de l’Iran et de la Turquie.
Cet accord entérine également la possibilité d'ouvrir de nouveaux points de frontière qui pourrait être localisée dans une ville industrielle commune à l’intérieur de la zone frontalière.
Au cours de la cérémonie de signature, l'ambassadeur d'Iran en Turquie Bahman Hosseinpour, le gouverneur de Van, plusieurs hauts responsables des deux pays, les ministères des Affaires étrangères et de l'Intérieur, des députés du parlement étaient présents.
Ce protocole d’accord a été signé par le gouverneur adjoint de la province iranienne de l’ Azerbaïdjan de l’ouest et le gouverneur d'Igdir.
La frontière de la Turquie avec l’Iran est, dans ses grandes lignes, une frontière ottomane de longue date, qui s’étend sur sur plus de 450 km: elle remonte aux XVIe et XVIIe siècles.
L'Iran et la Syrie se disent déterminés à élargir leurs coopérations stratégiques
Les ministres iranien et syrien des Affaires étrangères au cours de leur rencontre se sont déclaré déterminés à élargir les coopérations stratégiques entre Téhéran et Damas.
Un communiqué du bureau de presse du ministère iranien des Affaires étrangères a annoncé que le chef de la diplomatie iranienne, Manouchehr Mottaki et son homologue syrien, Walid Mouallem ont prôné lundi à Damas, le renforcement des relations bilatérales aussi bien sur les plans politique, économique, culturel, scientifique, technologique et consulaire.
Manouchehr Mottaki et son homologue syrien, Walid Mouallem sont aussi parvenus à des accords entérinant l’annulation de visas pour les ressortissants iraniens et syriens.
Des consultations au sujet des derniers développements dans la région, et plus particulièrement la situation actuelle au Liban, en Palestine, en Irak, en Afghanistan et au Pakistan ont figuré à l'ordre du jour de ces entretiens.
Les deux parties ont condamné les crimes commis par le régime sioniste contre le peuple palestinien et ont rappelé la nécessité de lutter contre cette occupation.
Dans le cadre de cette visite, Manoutchehr Mottaki a rencontré à Damas le secrétaire général du Djihad islamique palestinien, Ramadan Abdallah avec qui il a évoqué la situation inquiétante sévissant en Palestine, dans la perspective des menaces croissantes que laisse peser le régime israélien.
Il a souhaité la restitution intégrale des droits du peuple palestinien, la fin de l’occupation et de l’agression du régime israélien.
Manouchehr Mottaki de retour lundi à Téhéran a rencontré des étudiants en sciences politiques de l’université Imam Sadegh à l'aéroport et a répondu à leurs questions.
Le ministre iranien des Affaires étrangères a accusé, lundi, les États-Unis, la Grande-Bretagne et le régime israélien de vouloir occuper le Yémen et d’en faire une de leur zone d’influence.
Manouchehr Mottaki a affirmé que Washington et ses alliés avaient manigancé un stratagème leur permettant d’avoir une forte présence militaire dans le pays de la péninsule arabique.
«Nous croyons qu’un plan orchestré par les États-Unis, la Grande-Bretagne et le régime sioniste veut faire du Yémen un autre Afghanistan», a-t-il déclaré.
L’armée américaine prévoit d'augmenter son stock d'armement entreposé sur le sol du régime israélien, comme l'y autorise un accord finalisé en décembre avec le régime israélien, a indiqué lundi à l'AFP un porte-parole du Pentagone, Shawn Turner.
L'armée américaine maintient un stock d'armement dans certains pays alliés, dont le régime israélien, la Corée du Sud et des pays du golfe Persique, en cas de besoin dans le cadre de ses opérations.
commenter cet article …