Tsahal : les manifestants de Maroun-A-Ras ont été tués par l’armée libanaise |
Le porte-parole de Tsahal a démenti les informations selon lesquelles les six victimes des émeutes de Maroun-A-Ras au Liban, ont été tuées par des balles israéliennes. Il a estimé que les manifestants ont été abattus par l’armée libanaise. |
Nakba/Golan : point de la situation |
Toutes les personnes qui se sont infiltrées dans la journée de dimanche ont réintégré la Syrie. Des forces de Tsahal et de la police ratissent le village druze de Madj-El-Shams pour vérifier qu’il n’y a pas de clandestins. Le bilan : 13 Israéliens blessés, dont 10 soldats, pour la plupart, légèrement et plusieurs arrestations de manifestants. |
Des citoyens syriens se sont infiltrés sur la frontière nord. Des coups de semonce ont été tirés avertissant que tout dommage sur des biens ou sur des personnes recevrait une réponse appropriée.
Plusieurs dizaines de citoyens syriens se trouvent dans le village frontalier de Madjal Shams.
Tsahal a décidé d'imposer une zone militaire sur tout le secteur
Israël - Frontière nord déclarée Zone militaire
Brêve par Aschkel
Au cours le la journée, plusieurs émeutes ont éclaté dans plusieurs endroits provoquant des frictions entre les forces de sécurité israéliennes, les émeutiers incitant à la violence.
Région Nord
Vers midi des centaines d'émeutiers violents se sont infiltrés à la frontière israélo-syrienne dans le village de Madjal Shams et se sont révoltés dans le centre du village contre les forces de sécurité de Tsahal. L'armée a riposté.
Le long de la frontière libanaise, plusieurs émeutiers violents ont tenté de franchir la frontière et de s'infiltrer en territoire israélien. Les soldats de Tsahal ont répondu par des tirs de sommation.
Les forces de Tsahal s'activent à rétablir l'ordre au nord dans ces endroits.
Au cours de la journée, plusieurs émeutes ont éclaté dans divers endroits,
friction provoque entre les forces de sécurité israéliennes et les émeutiers et
incitateurs:
Lors de ces incidents trois officiers de Tsahal et 10 soldats ont été blessés.
L'armée tient pour responsables les gouvernements libanais et syriens des troubles, violences et provocations à l'égard d'Israël en provenance de leurs territoires
Région Centre
De multiples émeutes ont éclaté un peu partout en Judée-Samarie, des jets de pierres nombreux et des bombes incendiaires ont été lancés.
Au sud de Ramallah a Qalandia environ 600 arabes violents ont provoqué des émeutes, des pierres ont été lancées, des cocktails Molotov, les forces de sécurité ont répondu par des moyens anti-émeute importants. Les émeutiers ont pris pour boucliers des ambulances pour se couvrir et réaliser leurs forfaits.
Région Sud
Plusieurs émeutes ont eu lieu dans plusieurs endroits près de la frontière avec la bande de Gaza, dont la plus importante a été localisée à Erez
Des centaines d'émeutiers ont lancé des projectiles sur les forces de sécurité, les forces de Tsahal ont tiré de manières contrôlée dans les jambes afin de disperser et d'empêcher des infiltrations sur le territoire israélien, plusieurs émeutiers violents ont été blessés. La pose d'explosifs a été constatée sur la barrière de sécurité le long de la bande de Gaza.
Des violences ont éclaté dimanche durant la commémoration de la "Nakba" (catastrophe) palestinienne, faisant des dizaines de blessés palestiniens à Gaza, en Judée-Samarie et sur le plateau du Golan. L'incident le plus grave a eu lieu lorsque l'armée israélienne a ouvert le feu en direction de manifestants palestiniens venus de Syrie qui avaient pénétré sur le plateau du Golan, ont indiqué des sources sécuritaires israéliennes. Selon les médias israéliens, au moins une personne a été tuée et trois autres blessées parmi les manifestants. Il s'agit de l'incident le plus grave depuis plusieurs dizaines d'années sur cette frontière en général calme depuis l'accord de cessez-le-feu israélo-syrien de 1974. Selon des résidents de la ville de Madjal Chams, chef-lieu des localités druzes du Golan, plusieurs Palestiniens ont réussi à entrer dans la localité après avoir franchi la clôture frontalière et traversé des anciens champs de mines. Par ailleurs, des milliers de réfugiés palestiniens du Liban étaient massés dimanche à la frontière avec Israël. Selon l'armée libanaise, dix personnes ont été blessées par des tirs israéliens de l'autre côté de la frontière. Une femme a par ailleurs été tuée par des tirs syriens. Peu avant le début de la cérémonie, organisée dans la localité de Maroun ar-Ras sous le slogan "marche pour le retour en Palestine", l'armée libanaise déployée devant les barbelés a tiré en l'air pour disperser des dizaines de manifestants qui se sont trop approchés de la frontière. La région frontalière avec le Liban a été décrétée zone militaire interdite d'accès pour la journée de dimanche par les autorités israéliennes. Dans les Territoires palestiniens, une cinquantaine de Palestiniens ont été blessés dans le nord de la bande de Gaza par des tirs de l'armée lors d'une marche en direction du terminal frontalier israélien d'Erez, a-t-on appris auprès des services médicaux palestiniens. Un millier de manifestants se sont dirigés vers la frontière israélienne en dépit de tirs de prévention israéliens. D'autre part, au moins huit Palestiniens ont été blessés lors de heurts violents au poste de contrôle de Kalandia (Judée-Samarie), à l'entrée de Jérusalem, et neuf autres à Hébron (sud de la Judée-Samarie). Les affrontement se poursuivaient dans l'après-midi à Kalandia, le principal point de passage entre la Judée-Samarie et Jérusalem. La commémoration annuelle de la "Nakba" a été marquée par de nombreux incidents depuis vendredi à l'est de Jérusalem. Elle a été endeuillée par la mort d'un Palestinien de 16 ans, touché par une balle au bas ventre, dans le quartier arabe de Silwan, au pied des remparts de la Vieille ville. "Il est regrettable que des extrémistes prennent prétexte de l'anniversaire de la création de la démocratie israélienne pour répandre la haine", a déclaré le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. Plus de 60 Palestiniens ont été arrêtés depuis vendredi, selon le porte-parole de la police Micky Rosenfeld. Quelque 10.000 policiers et gardes-frontières ont été mobilisés. L'armée a par ailleurs déployé sept bataillons supplémentaires (environ 3.500 hommes) en Judée-Samarie. De crainte de violences, l'armée israélienne a imposé un bouclage strict de la Judée-Samarie de samedi minuit (21H00 GMT) jusqu'à la même heure dimanche. La police avait réimposé dimanche des restrictions à l'accès au Mont du Temple, dans la Vieille ville de Jérusalem. G.I.N avec Agences |
A la frontière syrienne
A la frontière avec le Liban
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