Mardi, le Commandement des forces terrestres a fait la présentation de son Corps de combat récemment modernisé. A sa tête : le brigadier-général Eli Polak, responsable des renseignements et de la surveillance du terrain le long des frontières israéliennes, ainsi que de l'accompagnement des forces terrestres lors de la poursuite de cibles mouvantes.
Le corps se compose de trois bataillons et de plusieurs équipes de surveillance équipées de matériel de camouflage de pointe leur permettant de récolter les informations en vue d'opérations d'arrestations du même type que celles menées en Judée-Samarie ou le long de la frontière libanaise.
"Notre métier : assurer la surveillance des frontières d'Israël"
Pour parvenir à une efficacité dans ce domaine, Polak et les membres du corps utilisent plusieurs systèmes d'information, de surveillance et de reconnaissance. L'ennemi est ainsi traqué et localisé par les forces terrestres.
Le plus important défi auquel le corps doit faire face est sans aucun doute celui la bande de Gaza. Ce n'est pas par hasard qu'après l'opération Plomb durci, cette zone a bénéficié d'une amélioration des systèmes de détection ainsi que d'armes supplémentaires contrôlées à distance. Une opération menée en décembre avait notamment permis de tester l'efficacité du système d'armes contrôlées à distance Roeh Yoreh, lors d'une tentative d'infiltration de quatre terroristes par la frontière nord de Gaza.
Le nouveau système de radars, développé par Elta Systems (filiale de l'Industrie aérospatiale israélienne), permet de détecter des individus en mouvement jusqu'à 20 km - 40 km pour des véhicules. Le Corps de Combat a également prévu l'achat de 100 nouveaux systèmes de surveillance pour augmenter ses capacités de rassemblement de l'information, ainsi que le développement, en collaboration avec Elta, de la plateforme de surveillance mobile RADMIP ou Granit.
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