Contrairement à une information diffusée dans la presse, Israël, par le discours de Danny Ayalon, n'a pas officiellement rompu avec l'UNESCO, ce qui serait une autre façon de s'auto-exclure des instances internationales en matière de culture, mais refuse d'obtempérer et d'appliquer ses cinq décrets mentionnés il y a quelques jours dans l'article suivant :
http://www.israel7.com/2010/11/israel-na-pas-rompu-avec-lunesco/
A cause d’une erreur commise par la porte-parole du vice-ministre des Affaires étrangères Dany Ayalon, la presse a publié mercredi soir une information erronée indiquant qu’Israël avait rompu ses relations avec l’Unesco. Il est vrai que la tension était à son comble entre Jérusalem et cette organisation de l’Onu chargée de la culture mais à aucun moment il n’a été question de cesser leurs rapports.
Cette publication officielle n’a pas arrangé les choses dans un climat déjà tendu. En effet, Israël a manifesté son mécontentement suite à l’adoption de cinq résolutions anti-israéliennes par l’Unesco. Ayalon avait riposté mercredi pour dire que l’Etat juif ne se soumettrait pas à la décision prise par l’organisation internationale, qui exigeait que le Tombeau de Rachel à Bethlehem et le Caveau des Patriarches à Hébron soient retirés de la liste des sites appartenant au patrimoine national d’Israël. Il avait même souligné que contrairement aux habitudes de l’Unesco, cette décision avait été prise sans obtenir de consensus et avait été imposée à Israël.
Depuis la tribune de la Knesset, Ayalon avait précisé qu’Israël « repoussait avec vigueur les cinq résolutions de l’Unesco et n’avait pas l’intention de coopérer pour leur application ». Des déclarations qui avaient été mal interprétées par sa porte-parole qui avait alors diffusé une fausse nouvelle. Ce n’est que quelques heures plus tard que l’erreur a été corrigée par les fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères, qui ont tenté ainsi de limiter les dégâts.