DEBKAfile Reportage exclusif 19 mai 2011, 10:04 AM (GMT+02:00)
Adapté par Marc Brzustowski
Pour © 2011 lessakele et © 2011 aschkel.info
http://www.debka.com/article/20945/
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Les Gazaouïs brûlent le drapeau israélien
L’armée et les services de sécurité se sont déployés à travers la Bande Occidentale (Judée-Samarie), à la recherche d’environ 5 à 8 agents secrets syriens et appartenant au Hezbollah, qu’on pense s’être glissés par la brèche de la frontière entre la Syrie et Israël sur le Golan, à la faveur de la couverture offerte par l’incursion des foules palestiniennes du 15 mai. Les sources du contre-terrorisme de Debkafile mentionnent que le renseignement israélien pense que des cellules terroristes clandestines du Hamas et du Hezbollah de la Bande Occidentale attendaient en embuscade, de façon à conduire les infiltrés directement vers les cachettes où de fausses identités les attendaient. De telles cellules sont, la plupart du temps, tenues en sommeil, en cas de tension militaire extrême, telles que des risques de conflagration aux frontières israéliennes avec la Syrie, le Liban ou la Bande de Gaza.
On suppose que ces nouveaux infiltrés ne seront remis en activité que lorsque le Président syrien Bachar al Assad frappera à nouveau, pour se préserver de la menace contre Damas, à moins que l’Occident ne suspende son soutien aux manifestations contre son régime, selon l’adage (de Makhlouf) : « l’Instabilité en Syrie provoquera l’instabilité en Israël ».
Mercredi, l’Administration Obama a intensifié ses pressions sur Assad, en le sanctionnant directement, pour la première fois, en même temps que six autres dirigeants de son régime. Les gouvernements européens ont promis de suivre cette orientation.
La Syrie et le Hezbollah sont réputés pour avoir toujours ménagé un groupe de pénétration constitué d’agents secrets, jusqu’à présent. Tout précédent agent-opérateur serpentant depuis la Syrie, par le passé, a habituellement emprunté la route clandestine de Wadi Harmiyeh, à partir du Golan vers la ville de Ramallah dans la Bande Occidentale. Les sections nord de cette voie d’eau asséchée sont, également, étroites, faites de méandres et obscures pour les détecteurs électroniques cherchant à capter les mouvements suspects. Cependant, le piétinement massif de la frontière israélo-syrienne du Golan, le 15 mai, a pu offrir aux espions syriens et du Hezbollah l’occasion de circuler en total confort, en descendant par les autoroutes israéliennes, en direction de leurs planques.
Le parcours de cette infiltration était pré-organisée, comme en atteste l’étroite collaboration entre les renseignements militaires syriens, l’appareil spécial de sécurité du Hezbollah et les branches armées du Hamas radical et du FPLP-Commandement Général d’Ahmed Jibril : chacun avait un rôle spécifique à jouer, durant l’assaut de masse contre les frontières d’Israël : le Hezbollah a arrangé les aspects relatifs aux manifestations palestiniennes, du côté de la frontière israélo-libanaise, Jibril a contribué à rassembler des centaines de Palestiniens pour déferler sur Majd al Shams, pendant que le Hamas mettait en scène une marche de masse sur la frontière entre Gaza et Israël.
Avoir pris Tsahal à l’improviste, mal à l'aise pour faire face à la pression extrême sur trois fronts, a encouragé ces forces extrémistes à s’engouffrer rapidement (dans la brèche) et à exploiter les faiblesses israéliennes perçues, avant que Tsahal ne se réveille et ne remédie à la situation pour défendre ses frontières contre l’assaut de masses de civils, qui n’entraîne pas de devoir tirer sur des centaines de gens sans armes. Les sources du renseignement occidental ne pensent pas qu’un remède efficace sera trouvé facilement.
Des informations, parvenant des services de renseignement de Tsahal, indiquent que la Syrie est en train de préparer un second assaut civil à la frontière israélienne, pour le 5 juin, qui marquera le 44 ème anniversaire de la Guerre des Six Jours et le découpage de nouvelles frontières. Les Syriens travaillent encore avec des gants et l’aide du Hezbollah, ainsi que des mêmes rejectionnistes palestiniens, afin de mettre en scène des offensives supplémentaires, pour le 7 juin, qui correspond aux festivités de Shavouot en Israël et à l’anniversaire de la libération et de la réunification de Jérusalem.
Le Hamas fondamentaliste, de son côté, ne chôme pas : il utilise Facebook, pour appeler des milliers de Palestiniens à se rassembler au point de passage d’Erez, le vendredi 20 mai et pulvériser la frontière entre Gaza et Israël, pour réaliser des incursions sur le modèle de Majd al Shams.
Nos sources déclarent qu’il s’agit d’un bluff visant à détourner l’évaluation des commandants israéliens de la même façon que les Syriens ont annoncé une mauvaise direction sur Kuneïtra et mis, en fait, en place leur opération-bélier à Majd al-Shams. En fait, les tentatives visant à briser la barrière de Gaza surviendront ailleurs, ou en différents endroits, s’appuyant sur l’hypothèse que Tsahal ne s’est pas remis des évènements du 15 mai et manque de la main d’œuvre formée, de façon à garder le contrôle d’une foule en colère tentant de détruire un obstacle physique. Le Hamas espère présenter le spectacle comme faisant partie intégrante de la Révolte Arabe contre les régimes tyranniques et ainsi dissimuler un acte hostile de guerre contre un état souverain.
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