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23 mai 2010 7 23 /05 /mai /2010 10:32

 

 

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Ben-Dror Yemini: Nakba Day and the Fraud
 
 


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Ben-Dror Yemini: Nakba Day and the Fraud
 
 


 Adaptation française : Galila sur sionisme.xooit.com



 
Journée de la Nakba et de l'imposture
Par Ben-Dror Yemini Mai 2010.

Les Palestiniens ont conservé le titre de “réfugiés” depuis plus de six décennies. Ils ont réussi à créer un récit historique unique qui ne concerne qu'eux. Ce mythe se développe de plus en plus, il mériterait d'être déconstruit et que le public connaisse enfin les faits réels :
la population palestinienne, avant la première Aliya, était dispersée et peu nombreuse, des centaines de milliers de Juifs ont été expulsés des pays arabes, et il n'y a jamais eu aucun antécédent dans le monde entier concernant le droit au retour.
La Nakba - l'histoire des réfugiés palestiniens est la plus grande success story de toute l'histoire des temps modernes - un succès qui, cependant, est une arnaque complète. Il n'y a aucun autre groupe de «réfugiés» dans le monde qui ait obtenu une couverture médiatique aussi étendue de par le monde. Pas une semaine ne s’écoule sans qu’il y ait une conférence, et encore une conférence, sur le misérable état (auquel sont réduits) les Palestiniens. Il n'y a pas un seul campus en Occident qui ne consacre autant d’événements, de conférences et de publications, chaque année, ou même chaque mois, à la question des réfugiés palestiniens. Ils sont devenus les victimes par excellence. Le monde a été informé d’un million de catastrophes et d’injustices, d’expulsions et d’échanges de population, d’actes génocidaires, d’ exécutions et de guerres, depuis que les Arabes, et parmi eux, les Palestiniens, ont déclaré une guerre d’extermination à Israël - mais c’est la Nakba des Palestiniens qui a pris la plus grande importance.

Un visiteur venu d'une autre planète pourrait penser que cela a été la plus grande injustice de l’univers tout entier subie depuis la Seconde Guerre mondiale. Ainsi, il serait grand temps de démentir ce mensonge et de présenter les faits réels. Il est temps de révéler l’imposture. Les Juifs sont venus dans cette région de la Terre d'Israël, qui faisait alors partie de l'Empire ottoman, par vagues de petites groupes, bien avant la première aliya. Ont-ils réellement expulsé des millions d'Arabes? Eh bien, il ne peut y avoir de débat sur le fait que, dans ces années-là, il n'y avait pas de "Palestiniens", il n'existait pas de Palestine » et il n'y avait pas non plus d'identité" palestinienne ". Et, surtout, il n'y avait pas de frontière réelle entre les Arabes de Syrie, d’Egypte ou de Jordanie. Il y a eu un mouvement continu de populations. Dans les années où Muhammad Ali et son fils ont conquis cette région en 1831 - 1840, ils ont envoyé un grand nombre d’Arabes d’Egypte à Gaza, à Jaffa et aussi dans d'autres villes. Les Juifs qui arrivèrent, également, à Jaffa au cours de ces mêmes années, ont largement contribué à développer la ville.


Les résultats de recherches passés sous silence !

La question fait débat parmi les historiens de savoir combien d'Arabes vivaient, à cette époque, dans cette région de «Palestine», laquelle , en effet, était composée de districts (sandjaks) assujettis à Damas ou à Beyrouth, dans le cadre de l'Empire ottoman. Le témoignage le plus sérieux, au sujet de ce qui existait avant la Première Aliya, fait partie de ceux qui ont été purement et simplement oubliés. Il est connu de nombreux chercheurs, mais il n'existe pas dans les discours publics. Il a été rapporté par une délégation de chercheurs britanniques : - le Fonds d'exploration Palestine -qui traversa l’Ouest d'Israël en 1871 - 1878, de Dan à Beer-Sheba, et publia une carte précise et authentique des points de peuplement dans 26 régions, ce qui est rare pour sa taille, son type et son authenticité. Les chercheurs ont découvert un petit nombre de points de peuplement clairsemés. Le journaliste Zeev Galili a publié une enquête approfondie, suite à la publication de la carte, et il a constaté que Haïfa, par exemple, n'était constitué que d'un lot d'habitat exigu de 440 x 190 mètres. Pas plus que cela. Acre et Nazareth étaient les plus grands points de peuplement, dont la superficie était de 600 x 300 mètres. La taille de Jaffa était de 540 x 240 mètres. Jérusalem était située entre les murailles (de la Vieille Ville) et était relativement immense : environ 1.000 mètres x 1.000 mètres. Il y avait environ 100.000 habitants au total. Une rare collection de photographies de la Terre d'Israël prises durant ces années clarifie la taille des colonies de peuplement, et donne un autre regard fascinant sur cette époque.


Il y a ceux qui évoquent la célèbre incursion en Terre d’Israël, d’Ahad Ha’am en 1891[note : Asher Zvi Hirsch Ginsberg, plus connu sous son nom de plume Ahad Ha’am], qui trouva des champs cultivés et florissants. Il semble toutefois, que les impressions d’Ahad Ha’am sont supplantées par une série de conclusions bien établies à l’époque. Un autre visiteur, tel que Ahad Ha’am, Mark Twain a visité la Terre en 1865. « … Un pays de désolation dont le sol est assez riche, mais qui est abandonné à la prolifération des mauvaises herbes… une étendue silencieuse et lugubre… Une désolation que même l’imagination ne peut concevoir, malgré le mouvement de la vie et de l’action. Nous arrivâmes à Tabor en toute sécurité… Tout le long du trajet, nous ne vîmes aucun être humain. La Palestine est située dans une cuvette et la cendre… désolée…et peu pittoresque… Ces déserts dépeuplés, ces monticules couleur rouille stériles… Cette mélancolie émanant des ruines de Capharnaüm, ce village stupide de Tibériade endormi sous ses six bosquets de palmiers funèbres », tel était l’état d’esprit d’Henry Baker Tristram, qui a effectué plusieurs incursions en Terre Sainte au cours de ces mêmes années, ses descriptions sont très proches de celles de Mark Twain.

Des témoignages plus convaincants sont publiés dans le livre de James Finn, Consul britannique de Jérusalem pendant 17 ans ( 1845 à 1862), qui a parcouru de long en large le pays et publié un livre décrivant une terre clairsemée, en attente d’installation de résidents. Dans un exposé qu’il a envoyé en 1857, il a noté que « la Palestine est presque dépourvue d’habitants. » 






Il semble toutefois, que les conclusions de la délégation à la recherche méritent d'être retenues, au-delà de toute controverse. Il ne s'agissait pas d'aventuriers. C’était des chercheurs qui sont restés ici pendant des années, allant d’une localité à une autre, qui ont effectué des investigations en parcourant toutes les montagnes, les collines, les villages, et qui ont finalement publié six volumes. L’un de ces chercheurs, Arthur Penrhyn Stanley, a déclaré, concernant la région de Judée, que « kilomètre après kilomètre, aucun être humain n’a été aperçu. » 

Malgré ces conclusions, il y a eu un vif débat parmi les chercheurs, les historiens et les démographes, concernant le nombre d’Arabes vivant dans la région avant la première Aliya. Les estimations vont de 100.000, selon la délégation britannique à la recherche, à des centaines de milliers selon d’autres chercheurs. Il y a également un autre différend en ce qui concerne l’ampleur de l’immigration arabe en Israël, suite à l’avènement du sionisme. Cette question a également occupé d’autres chercheurs, parmi eux, Moshe Braver et Moshe Sharon. 

«En 1939, Winston Churchill déclarait: "Loin d’être persécutés, les Arabes ont déferlé dans le pays et se sont multipliés jusqu’à accroître la population, au point que même si la Communauté juive -"Juiverie"/ Jewry- mondiale dans son entier venait en Palestine, elle ne parviendrait pas, par sa seule population juive [locale] à dépasser celle des Arabes." Il existe des dizaines de sources d'informations, d’une part, sur la faible densité de population arabe avant la Première Aliya et sur l'immigration arabe dont l'ampleur après l'avènement du sionisme, est sujette à discussions.

» Il y a des [url:f01edf83b7=http://knol.google.com/k/the-arabs-in-the-holy-land-natives-or-aliens]dizaines de sources d’informations
 concernant la dérisoire population arabe, avant l’Aliya, et concernant l’immigration arabe, dont l’ampleur est controversée, après l’avènement du sionisme. 


Le livre de Joan Peters, « From Time Immemorial », qui publie beaucoup de données sur l’immigration palestinienne, est très controversé. Certains des résultats qui apparaissent dans le livre ont été réfutés, mais beaucoup de chercheurs sérieux, tels que Arieh Avneri (qui réfute l’allégation d’expulsion et de colonialisme) etFred Gottheil présentent une image fiable  attestant, en fait, de la plupart des allégations formulées par Mme Peters. En ajoutant à cela le témoignage de la délégation à la recherche, ainsi que le livre et l’exposé de Finn – le résultat est sans équivoque : Avant la première Aliya sioniste, la population en Terre d’Israël restait considérablement clairsemée.

En ce qui concerne l’immigration, il convient d’ajouter que, tant que le gouvernement fut arabe ou musulman, le peuple aspirait à vivre dans une contrée moins ingrate. Les Arabes de la région sont restés sous la domination égyptienne et jordanienne pendant deux décennies (1948-1967), et ils n’ont jamais exigé un Etat qui les représente. Ils ont vécu sous un régime cruel (c’est le sujet d’un autre article) et ils ont tout fait afin d’émigrer vers d’autres pays. Le revirement s’est effectué en 1967. Le gouvernement israélien a suscité un nouvel attrait. C’est la raison pour laquelle de nombreux Palestiniens préfèrent retourner dans les territoires de Judée et Samarie, et c’est également la raison pour laquelle beaucoup d’entre eux veulent émigrer en Israël et devenir des citoyens israéliens (des centaines de milliers de personnes l’ont déjà fait).

***
Tout au long des années du mandat britannique, il y a eu, sur cette terre, deux populations – Des Juifs et des Arabes. L'étendue initiale du mandat, conformément à la Déclaration Balfour, comprenait la partie orientale du Jourdain. Comme mentionné précédemment, la région était très peu peuplée. La création d’un foyer national pour les Juifs, n’aurait pas causé d'injustice du simple fait qu’il n’y avait ni nation ni Etat sur cette terre. Tel était le fond réel de la Déclaration Balfour. En 1922, la Société des Nations a amputé une partie de la région promise à la famille hachémite, et un an plus tard, le plateau du Golan a été également sectionné pour être offert au gouvernement français en Syrie.

Le harcèlement des Juifs existait déjà au cours de la période ottomane, celle-ci a augmenté pendant la période du mandat britannique. L’opposition était dirigée par le Conseil suprême musulman, dirigé par Haj Amin Al-Husseini. Le leader palestinien s’est joint aux pays de l’Axe. Il a prêché la haine et l’extermination des Juifs et  est demeuré à Berlin pendant la Seconde Guerre mondiale. « Le Mufti et Hitler ont un ennemi commun – le Juif ! », rapporte un film allemand relatant une réunion entre les deux hommes. Le Mufti a fait bien plus que simplement parler – il a également agi, il a instauré les Brigades musulmanes Hanzar, qui ont combattu pour le compte d’Hitler.

Les seuls réfugiés restants !

Parallèlement à la résolution de l’ONU sur la partition, les pays arabes déclarèrent une guerre d’anéantissement d’Israël. Le résultat est bien connu. La déclaration de guerre causa le déplacement forcé de milliers d’arabes vers les pays voisins. Beaucoup d’entre eux ont fui. Beaucoup temoignèrent également avoir été forcés de quitter le pays sous la contrainte de leurs dirigeants. Quelques-uns furent expulsés dans la frénésie de la bataille. Environ 600.000 d’entre eux, sont devenus des réfugiés.

La tragédie subie par les Arabes est devenue la « Nakba », une histoire qui s’est amplifiée au fil des ans, ils  ont réussi à être considérés comme le seul peuple en exil à travers toute l'histoire des conflits mondiaux. Et il n’y a pas de plus grand mensonge que cela. Tout d’abord, parce que la « Nakba juive » a eu lieu en même temps. Dans les mêmes circonstances, lors du même conflit – Bien plus de Juifs dans les pays arabes – plus de 800.000 personnes – ont été contraintes de faire face aux expulsions et à l’ostracisme. Eux, ils n’ont pas déclaré une guerre d’extermination dans le pays dans lequel ils vivaient. En second lieu, ce qui est encore plus important, c’est que plus de 50 millions de personnes ont subi des déplacements consécutifs aux conflits nationaux ou à la création de nouveaux Etats nations. Il n’y a aucune différence entre les arabes de Palestine et le reste des réfugiés, y compris les réfugiés juifs. Au cours de la décennie qui suivit la Seconde Guerre mondiale, et seulement en Europe, c’est plus de 20 millions de personnes qui furent déplacés. C’est le cas également plus tard, au cours des conflits entre les Chypriotes turcs et grecs, entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan (le conflit du Nagorny-Karabakh), entre les Etats qui ont été créés à la suite de l’éclatement de la Yougoslavie et dans de nombreux autres conflits de par le monde.

De tous ces groupes, seuls les Palestiniens détiennent l'appellation de « réfugiés », cela depuis six décennies. Ils ont réussi à créer un récit historique exclusif qui ne concernerait qu'eux seuls. Ce mythe se développe également avec l’aide de l’UNRWA, une agence de l’ONU dévolue à aider les réfugiés palestiniens, indépendamment de l'aide apportée par le HCR à tous les autres réfugiés dans le monde. De nombreux pays, y compris Israël, contribuent au maintien de l’UNRWA, qui ne se borne pas uniquement à traiter des problèmes des réfugiés en les aidant, mais qui,  également, amplifie leur ressentiment. La tragédie est que si les Palestiniens ne recevaient pas une telle aide de la part de la communauté internationale, leur situation en serait aujourd’hui bien meilleure.

La fraude que l'on appelle le droit au retour

Au cours des nombreuses discussions auxquelles j’ai participé, j’ai demandé à mes collègues, des passionnés de l’histoire palestinienne, de m’indiquer des situations où des déportés ont déclaré la guerre, et ont perdu celle-ci, et où ensuite on leur a accordé le « droit au retour » ? Y en aurait-il un parmi les dizaines de groupes et les dizaines de millions ayant supporté l’expulsion au cours du siècle passé, a qui on aurait accordé un « droit au retour », de telle manière qu’il aurait causé la destruction politique d’un Etat nation ? A ce jour, je n’ai pas reçu de réponse. Parce qu’un tel droit n’existe pas.

L’Autorité palestinienne prétend qu’il existe un document alléguant des précédents au « droit au retour ». L’exemple le plus grave ayant été présenté est l’Accord de Dayton, en 1995, permettant le retour des Serbes en Croatie. Cependant, les circonstances sont différentes. Tout d’abord, le retour n’a jamais eu lieu.

La Croatie a permis le retour des Croates, mais a appliqué des obstacles en ce qui concerne le retour des Serbes. Deuxièmement, même si cela avait été mis en œuvre, le retour n’aurait pas porté atteinte à l’existence de la Croatie en tant qu’Etat national du peuple croate. Un autre exemple présenté par les Palestiniens, est un accord de 1997 concernant l’Azerbaïdjan. Il s’agit également, d’une tromperie : un rapport de 2002 , montre que les Musulmans qui avaient été exilés en Azerbaïdjan ne sont pas retournés en Arménie et les Arméniens qui sont arrivés en tant que réfugiés, ne sont pas retournés en Azerbaïdjan. En effet, les subventions accordées par la constitution arménienne relatives au « droit au retour », ne sont accordées uniquement que pour les Arméniens ( Cela est identique à la loi israélienne pour le « droit au retour », existant également dans d’autres pays à travers le monde). Les autres exemples présentés par les Palestiniens, concernent l’Afrique et l’Amérique du Sud, n’ayant aucun rapport avec les échanges de population à travers le monde et certainement avec les échanges de population entre les pays arabes et Israël.

La référence la plus tangible à la question du droit au retour est l’accord de Chypre, instauré par l’ancien Secrétaire général Kofi Annan. L’accord ne reconnaît pas le droit de retour, malgré le fait que la Cour européenne des droits de l’Homme ait reconnu les droits des requérants sur la partie grecque de la Turquie ainsi que la restitution de leurs biens. En d’autres termes, tout précédent juridique ne devient pas une vérité politique. L’accord a été salué par la communauté internationale en général, et par l’Union européenne en particulier. La raison pour laquelle les Palestiniens ne font pas mention du précédent de Chypre est que le droit au retour a été limité de sorte que la majorité turque, côté turc, puisse toujours être de 80 pour cent.






Les Palestiniens comptent également sur la résolution 194 : il convient de rappeler que les Arabes ont présenté un front uni d’opposition à cette résolution. Ils savaient pourquoi. Parce que c’est une résolution qui, en effet, est fondée sur la reconnaissance d’une précédente résolution – la résolution de partage – qui accorde une légitimité internationale à la reconnaissance de l’Etat juif. Il existe d’autres dispositions dans cette résolution, tels que la création de conditions appropriées et un accord préalable sur le fait que les candidats au retour doivent accepter de vivre en paix avec leurs voisins. Il est utile de rappeler que les Palestiniens persistent dans leur non-reconnaissance de l’Etat juif, ce qui démontre que les conditions n’ont pas été créées et que le droit au retour a certainement pour but d’éliminer l’entité juive et non d'instaurer la paix. Et comme Abou Mazen l'a déclaré en mai 2009, il ne reconnaît pas l’Etat juif parce que cela risque d’empêcher le retour en masse. 

Existe-t-il un peuple palestinien ?

Jadis, Azmi Bishara avait affirmé : « Il n’y a pas de peuple palestinien. C’est une invention coloniale. Il n’y a jamais eu de Palestiniens ». Bishara a raison. C’est ce qui est arrivé. Même le troisième Congrè arabe de 1920, qui s’est tenu à Jaffa, avait déclaré que la Palestine constitue la Syrie méridionale et qu’il n’existe pas d’identité palestinienne distincte. Ahmed Shukieri, premier Président de l’OLP a déclaré que « la Palestine n’est qu’une partie de la Syrie ». Le Président syrien, Hafez al Assad a déclaré en 1976, que la Palestine faisait partie de la Grande Syrie. A maintes reprises, de nombreux porte-parole ont admis, tout comme Bishara et Assad, qu’il n’y avait pas d’identité palestinienne distincte. Sans l’immigration sioniste, des masses d’immigrants ne seraient pas venus de pays musulmans et nulle identité palestinienne n’aurait été créée. Mais le fait que cela n’implique pas une nation, mais plutôt des immigrants en provenance des pays voisins, n’exclut pas le droit des Palestiniens à l’autodétermination. Ils se voient comme une nation, ils ont créé une identité nationale distincte, et leurs souhaits devraient être respectés.


Une des revendications des Palestiniens, est que, pour résoudre le conflit, la Nakba palestinienne doit être reconnue, et principalement, que soit reconnue la responsabilité israélienne dans le problème des réfugiés. La vérité, c’est exactement le contraire. Cultiver le mythe de la Nakba ne fait que retarder la résolution du conflit, parce que les Palestiniens s’appliquent à renforcer le problème, à l’amplifier en insistant sur le fait qu’il est différent de tous les précédents internationaux. Ils oublient que ce sont eux qui ont préféré soutenir l’axe du mal nazi. Que ce sont eux qui ont refusé la proposition de partition. Que ce sont eux qui ont déclaré une guerre d’anéantissement. Que ce sont eux qui ont commencé la guerre. Ils oublient qu’un plus grand nombre de Juifs ont été persécutés, dépossédés et expulsés des pays arabes. Tant qu’ils continueront à cultiver le mythe de la Nakba, en supprimant les données élémentaires, ils ne feront que perpétuer la perception de leurs propres  souffrances. Et malgré tout cela, les Palestiniens méritent le respect, la liberté et l’indépendance. Mais aux côtés d’Israël. Non à la place d’Israël. Et pas au travers de la Nakba qui n’est rien d'autre qu’une escroquerie politique et une fraude historique.






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Ben-Dror Yemini est un eminent chroniqueur du quotidien Maariv
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