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17 septembre 2010 5 17 /09 /septembre /2010 05:59

 

 

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Jupiter rend fou ceux qu’il veut perdre

Par Alain RUBIN

pour aschkel.info et lessakele

La Libre Pensée a tenu son congrès annuel en juillet dernier. Quoi de plus normal me direz-vous, ses congrès sont annuels. De la routine en quelque sorte. De la routine cette année, pas vraiment, me semble-t-il. Je m’explique.

Ce congrès a trouvé son os à ronger, ou plutôt sa victime à déchiqueter.

Qu’elle est-elle, cette victime expiatoire ? Qui  est  ce coupable jeté dans la fosse de lions poussifs et édentés mais toujours capables de donner quelques mauvais coups de griffes en poussant de laborieux rugissements sépulcraux et accusateurs.

Alors, accouches, va-t-on me dire. Vas-y, c’est qui cette victime de nos amoureux des bourquisées « volontaires » ?

Qui est dans le collimateur de ces « laïques » pur jus, épris des pauvrettes niquabisées ?

Contre qui, les délégués et leurs mandants ont-ils été invités à ferrailler ?

Quels sont ces « fascistes » dénoncés du haut de la tribune du congrès de la « libre pensée » et donnés en pâtures à ce rassemblements de soupirants, -par ailleurs gros « bouffeurs de curés-,  désormais remplis de sollicitude pour la « liberté vestimentaire » des épouses multiples d’un honnête prolétariat immigré rêvant de devenir des Bin Laden parce que nous ne serions vraiment pas gentils avec lui et parce que « la crise du capitalisme » voudrait en faire sa première victime pour...« diviser la classe ouvrière » en « s’attaquant à sa partie la plus vulnérable ».

Parce que Dieu sait, s’il existe, que ce sont d’honnêtes et courageux prolétaires immigrés, la partie « la plus vulnérable du prolétariat », on l’a bien vu à Grenoble. Trois nuits durant, ces hommes qui trouvent agréable de s’habiller comme des bédouins du 7ème siècle, qui  vocifèrent chaque fois qu’ils en ont l’occasion : « qu’ils veulent mettre à mort tous les Juifs » ! « Qu’ils veulent niquer la France et les céfran », ces hommes ont montré en quoi consiste la « vulnérabilité » de cette soi-disant partie de la classe ouvrière.

Bien sur, il faut croire la tribune de ce congrès. Ecoutons-la : Ce sont de douces, timides et craintives croyantes, leurs épouses niquabisées. Elles n’ont rien à voir avec le djihad. Elles se gardent bien d’exercer la moindre pression sur les autres femmes « musulmanes », celles qualifiées d’être des « mécréantes » parce qu’elles laissent voir leurs cheveux et leurs courbes. On doit protester vigoureusement et lutter contre l’inique loi contre la bourqua, ravalant la France au même rang que la Grèce pendant la dictature des colonels....

Où l’on met les Juifs à contribution pour défendre l’indéfendable...

D’ailleurs, rajoute un intervenant, la France a su accueillir les survivants du ghetto de Varsovie. C’était une autre langue, une autre tradition religieuse et vestimentaire... et d’expliquer que l’on a accepté les Juifs comme ils étaient, que c’était la grande tradition de la France. En conséquence, faire la chasse à la bourqua, ce serait la négation de cette grande, noble et belle tradition.

Je ne sais pas lequel de nos indéboulonnable a pu proférer pareille argutie, utilisant les Juifs survivants du massacre de presque un demi million d’entre eux à Varsovie *2 pour bâtir un laborieux syllogisme : si l’on a accepte les Juifs comme ils étaient en 1945, on doit aussi accepter la mode totalitaire salafiste ; sans quoi on fait deux poids et deux mesures, sans quoi on est « raciste doriotiste » !!

Sur les quelques dizaines de survivants, fort peu nombreux seront ceux qui vinrent en France après la guerre (un, deux, ou trois peut-être...), et ceux qui vinrent en France, comme ceux qui restèrent en Pologne comme Marek Edelman, comme ceux qui revinrent aux pays des aïeux, Israël, comme ceux qui migrèrent vers les Amériques, aucun ne portait le caftan traditionnel, aucun n’était porteur de « peyotl » (les traditionnelles papillotes dont les rasta s’inspirèrent pour faire les locks). Les prétendus  vêtements des Juifs survivants du ghetto, n’ayant de réalité que dans l’imaginaire des dirigeants de la LP, servent ici de faire valoir, comme la « synagogue » de la rue du Sentier.

En Pologne, mon grand père était habillé à la manière traditionnelle. Arrivé à Paris, en 1931, il fit comme tous les autres juifs venus des stettl, il abandonna le vêtement juif traditionnel. Visiblement, nos sommités de la LP confondent sciemment et mentent pour justifier leur honteux soutien au salafisme qui opprime les femmes.

Ils confondent, dans leur volonté de soutenir l’islam politique qui instrumentalise des femmes contre les autres femmes, Brooklyn et Belleville.

Il ne doit pas y en avoir beaucoup de délégués

À ce congrès d’aveugles et de sourds à habiter le « 9-3 ».

Combien, parmi ces délégués pleins de compassion pour la « partie la plus vulnérable de la classe ouvrière », qui  veulent voir du « fascisme » dans le refus du totalitarisme vert, combien savent ce que ce qu’ils défendent représente véritablement et quotidiennement en matière de souffrances féminines ?

C’est pour leur bonheur, que les multiples épouses de salafistes promeuvent le retour des femmes musulmanes sous l’uniforme intégral en s’attachant le boulet vestimentaire qui atteste qu’elles sont absolument d’accord pour revenir définitivement sous le joug conjugal et qu’elles sont ravies, au delà de tout,  de dire et réciter que : les « frapper, pas au visage », c’est « leur rendre hommage », selon la volonté divine, et qu’elles sont propriété de leur époux, de leur père et de leurs frères, de par la volonté divine.

Excusez-moi de m’être attardé.

Les dirigeants de la LP ont fait avaliser les positions défendues devant la commission parlementaire, positions hostiles à celles du député Gérin, positions hostiles au sentiment ultra majoritaire parmi les citoyens de ce pays.

C’est pourquoi, la victime de notre brave bougre de Davy Crockett, devenu inamovible secrétaire général de la ruine vénérable qui fut la Libre Pensée, c’est cette méchante rédaction de la Riposte Laïque.

Trois connards derrière un ordinateur...

Pardon, monsieur le secrétaire général inamovible. Nous sommes peut-être des « connards », mais nous sommes plus que trois, et presque 70% des citoyens partagent nos refus que vous qualifiez de « fascistes ». Dans cette affaire, et avec leur langage bien particulier, nos prétendus laïques rejoignent Cohen bendit qui eut des mots proches de leur tribune de congrès pour dénoncer ces « fascistes et doriotistes » de Suisses refusant les minarets de la « partie la plus vulnérable de la classe ouvrière »…

Je témoigne : En ma qualité de membre de la Rédaction de cette revue « fasciste » dîtes-vous-qui voudrait « diviser la classe ouvrière », en s’en prenant honteusement à ces doux prolétaires salafistes et autres Frères musulmans rêvant de djihad, mais ne faisant qu’en rêver, foi de Davy Crockett !!- grâce à votre perspicacité, et au dernier congrès de la Libre Pensée, je me suis découvert « doriotiste ».

En 1968, les staliniens m’accuseront d’être un agent de la CIA, et même d’avoir fait un stage aux Etats-Unis. Eh oui, à me voir, on ne dirait pas... Remarquez bien, à m’observer plus attentivement, mon « doriotisme », découvert et dénoncé par Davy Crockett, n’est pas patent lui non plus.

Mais si l’inoxydable secrétaire général de la défunte pensée, devenue la pensée embastillée, m’a démasqué, s’il a su percer en moi l’ennemi à « double face », comme disait avec délectation le défunt petit père des peuples, c’est que ça doit être la vérité ?

Peut-il mentir cet homme ? Poser la question, n’est-ce pas y répondre ? D’ailleurs ne la diffuse-t-il pas, à une, deux ou trois personnes, la « Vérité » ?

Alors, pas de doute, les accusations frénétiques et vengeresses du gugusse doivent être prises pour paroles d’évangile.

On peut prendre les choses au premier degré, la pauvre « libre pensée » est dirigée par un survivant parmi les matons crypto staliniens amoureux du goulag version islamique, et elle se déconsidère un peu plus en rejouant les minis caricatures de procès de Moscou, en continuant à se donner à un forcené, Vychinski d’opérette.

On peut voir les choses ainsi, avec tristesse en pensant à ce que fut la Libre Pensée, et je vous avoue que c’est plutôt comme cela que je les vois. C’est un sérieux dommage pour l’action citoyenne et républicaine dans ce pays, ce qu’est devenue la Libre Pensée.

On peut aussi voir les choses au second degré.

L’homme est fatigué. Il est lassé d’avoir à parler « d’imminence d’une révolution mondiale » en panne et dont on veut lui faire alimenter la locomotive à l’arrêt au moyen de carburants islamistes ou pro islamistes.

Il y aurait de la lassitude dans ces loufoqueries ?

Pour poser le sac, comme disaient les conducteurs de locomotives partant en grève, notre homme en rajouterait sans se préoccuper de la cohérence de son propos ?

Ses éructations sont une variante sommaire , et manifestement improvisée,  des aveux outranciers de Boukharine, qui en rajoutera devant les juges, pour montrer le caractère de farce criminelle et tragique des impostures judiciaires destinées à envoyer devant les balles des mausers du Guépéou les militants d’octobre 17, tous qualifiés par Staline et ses sbires, de traître, de vipère lubrique, d’espion à double face, et d’autres gentillesses du même acabit.

Dans mon cas, moi dont toute la famille paternelle, à quelques exceptions près, à été décimée par les hommes qui portaient cet uniforme, l’uniforme vert de gris des troupes allemandes de la seconde guerre mondiale, je me retrouve accusé, par le secrétaire général de la LP, d’avoir appartenu au corps de leurs assassins. Je me vois même reprocher de vouloir remettre cela. On ne fait pas dans la dentelle, à la tribune du congrès de la LP.

C’est évidemment grotesque.

Cela est grotesque et bassement injurieux, stupide de surcroît.

C’est sans rapport avec la réalité, comme étaient sans rapport avec la réalité, grotesques et stupides, les insultes et les chefs d’accusation de celui qui manifestement est devenu le maître à penser du chef  prétendu « bouffeur de curé » -qui n’a plus guère que des chicots pour cette besogne qui n’est plus vraiment risquée en 2010- je veux parler de Staline et des siens et de son nouvel épigone enthousiaste, le Davy Crockett dirigeant définitivement (jusqu’à quand ?) la malheureuse « libre pensée ».

Une amie me disait : en fin de compte, il est gentil Davy Crockett.

Il te complimente avec ses vacheries, le chef à vie de la « libre pensée ».

Si tu reviens sous l’uniforme vert de gris des LVF, pour retourner combattre sur le front de l’est, pour reprendre ses propos outranciers et injurieux,  c’est qu’il te donne déjà vingt cinq ans de plus que tu n’as et qu’il te prend pour un homme encore plein de vigueur malgré son grand âge, un homme toujours capable de combattre les armes à la main et d’exposer sa vie pour une cause, une mauvaise cause certes, mais une cause. Tandis que lui…

Il te reconnaît comme un homme décidé, tout le contraire de ce qu’il fut depuis l’époque ou il se prenait pour Davy Crockett. Prends cela pour un aveu d’envie. Il ne doit rien à lui-même, mais tout à un petit appareil qui lui fait éructer des énormités injurieuses, parce qu’il n’a pas d’arguments sérieux partant des faits pour défendre un point de vue qui est la négation de la grande tradition de la Libre Pensée qu’il assujettit à la défense du salafisme, au nom du « refus de la division de la classe ouvrière ». Division de la classe ouvrière ? Parce qu’on en voit beaucoup travailler en usine ou gagner son pain à la sueur de son front, n’importe où, comme salarié, des salafistes ?

Vous êtes choqués par les prières de la rue Myrrha, alors allez voir rue du Sentier…

Décidément, il a  l’imagination bureaucratique fertile et fiévreuse,  notre Davy Crockett. Il veut faire dans l’argument « dialectique ». Il a pour cela utilisé le mensonge, c’est plus simple.

Il était certain que pas un seul délégué à son « congrès » n’irait lui porter la contradiction ou, tout simplement, aucun ne viendrait lui faire observer qu’il fabule, et encore moins lui dire ce que pourtant certains devaient avoir au bout de la langue, à savoir : qu’il délire, en se complaisant dans le registre démagogue bateleur de tribune.

 C’est ainsi que Davy Crockett s’étonne de la « mauvaise foi de la Riposte laïque » à propos des occupations « religieuses » hebdomadaires de deux rues du 18ème arrondissement parisien. C’est injuste de reprocher les prières musulmanes dans les rues du 18ème, qu’elles bloquent deux heures durant chaque vendredi, a-t-il expliqué. Et pourquoi, selon lui, est-ce injuste ?

Parce que, nous dit-il, si l’on va rue du Sentier, le samedi matin, on aura du mal de circuler, à cause des Juifs entrant ou sortant de la synagogue qui s’y trouve.

Outre qu’aucun office juif n’a lieu dans la rue indiquée, outre que jamais les Juifs vivant en France ne se sont approprié l’espace public de la rue du sentier, ou une autre rue, pour un office religieux, il se trouve que l’imagination bureaucratique fertile de Davy Crockett lui a joué un très mauvais tour. Elle lui a fait voir ou inventer une synagogue qui n’existe pas rue du sentier ; mais peut-être qu’elle existe ailleurs ? Où ? *4

Davy Crockett ne sait visiblement plus où elle était cette synagogue. Mais il sait. C’est sur qu’elle doit exister ! Si elle n’existait pas, cette synagogue et son public de gêneurs du samedi,  son argument, en défense des musulmanes prières appropriation de rues, s’effondrerait.  Ainsi notre astronome de la laïcité en berne, notre Le Verrier*3 des mutuelles, doit inventer une synagogue qui doit forcément exister, pour lui permettre de soutenir ces braves prolétaires salafistes qui s’approprient de plus en plus de rues, en région parisienne et en province, deux heures chaque semaine pour leur culte.

Il continue de se gratter la tête, Davy Crockett : Il y a bien quelque part une rue d’une ville de France où la circulation est gênée le samedi matin, à cause des Juifs. Alors si ce n’est pas rue du sentier, c’est ailleurs, c’est sur... Donc, Riposte Laïque, vous faîtes deux poids et deux mesures, donc vous discriminez, donc vous stigmatisez, donc vous êtes « raciste doriotiste »...ah mais !!!

Pourquoi tracasser ces braves prolétaires salafistes et leurs sympathisants, qui viennent tous les vendredis après-midi, de si loin, de toute la région parisienne, pour prier pendant deux heures sur la chaussée rue Myrha , ils font  comme les Juifs, rue du sentier le samedi matin.

Pourquoi leur reprocher cette appropriation et leur service d’ordre s’attribuant des fonctions régaliennes de police, sinon pour « diviser la classe ouvrière pour lui faire payer la crise… ? »

C’est beau de générosité, c’est noble la nouvelle « libre pensée ». C’est beau, c’est noble, un ardent laïque demandant à la laïcité qu’elle  se fasse harakiri, pour ne pas « diviser la classe ouvrière » ?!

Cette amie rajoutait : Alain, Je suis sur qu’il en remet une couche, notre brave trappeur laïque, il a fabulé sciemment, pour se sortir d’un étouffoir qu’il ne doit plus pouvoir supporter. Il en rajoute probablement jusqu’à l’absurde pour se sortir de là... ou alors, effectivement, voulant le perdre, Jupiter l’a rendu fou en lui faisant débiter force sornettes, mensonges et absurdités, et lui, ne soupçonnant pas la divinité, a cru qu’ainsi il pourra déconsidérer, définitivement, la Riposte Laïque et poursuivre sa politique besogneuse d’accommodements avec le fascisme vert des salafistes et autres Frères musulmans?

A suivre.

Alain Rubin

 

*1 Doriotisme : Jacques Doriot n’est plus connu que de quelques militants, ou d’historiens du mouvement ouvrier. Doriot était membre du bureau politique du parti communiste français jusqu’à sa rupture avec ce parti. Il s’y opposera à la ligne imposée par Moscou, sur la question de l’unité d’action avec les partis de la deuxième internationale. En France c’était alors le parti socialiste SFIO. C’est l’époque qui voit le stalinisme affubler, de l’épithète infâmante de « social fascisme », les partis ouvriers sociaux démocrates.

En Allemagne, le stalinisme, qui usait de violences verbales et physiques contre les militants « réformistes », tous qualifiés de « sociaux fascistes », ira, pour détruire la social-démocratie, jusqu’à réaliser un front unique d’action avec l’organisation berlinoise du parti nazi. Ce sera la grève générale des transports berlinois déclenchée pour chasser Severing, le préfet socialiste de Berlin, membre du SPD, et renverser le gouvernement SPD  du land de Prusse.

Doriot commença par dénoncer le sectarisme criminel de Moscou et de ses fidèles inconditionnels ; sectarisme criminel sans lequel la prise du pouvoir nazie n’aurait probablement pas pu avoir lieu. Doriot évolua pour finir dans la collaboration politique et militaire avec le nazisme. Il s’engagera dans la légion des volontaires français contre le bolchevisme (LVF). Il sera tué, sous l’uniforme allemand. Sa mort a donné lieu à différentes versions, en particulier celle selon laquelle il aurait été exécuté par ses alliés allemands.

Si l’on devait chercher des traces de « doriotisme » chez des militants et des organisations en France, il faudrait plutôt se tourner du côté de ceux qui acceptent régulièrement de défiler avec les membres ou les sympathisants du Hamas en France. On ne doit pas oublier que le principal inspirateur du nationalisme arabe palestinien, d’inspiration religieuse, n’est autre que le grand mufti Husseini. Ce dernier partagea l’aventure du doriotisme. Le mufti recrutera des milliers de jeunes musulmans des Balkans pour les faire entrer dans les Waffen SS pour y combattre, les armes à la mains, les organisations de résistance dans les Balkans, et aussi organiser leur propre camp d’extermination des Juifs de la région et des Yougoslaves soupçonnés de soutenir les mouvements de résistance.

A la différence de Jacques Doriot, le Doriot « palestinien »,  je veux parler du mufti Husseini, ne s’exposa jamais aux balles des soldats de l’armée soviétique. Il se contentera d’envoyer des milliers de jeunes musulmans des Balkans tuer et se faire tuer, mais lui ne mettra jamais sa vie en danger.

*2 Varsovie formait deux villes, une polonaise et l’autre juive, tout en disposant d’une municipalité unique. La Varsovie juive comprenait une population de trois cent mille habitants en 1940 quand les forces armées du Reich vont s’en emparer. A ces juifs varsoviens qui vont se retrouver enfermés dans une toute petite partie de la ville, dont les autorités allemandes expulseront préalablement les Polonais, vont se rajouter pas loin de deux cent mille autres Juifs, juifs expulsés d’Allemagne et de la Silésie incorporée au Reich, puis Juifs rescapés des « aktion », les actions de déportation vers les camps de la mort ou de tueries sur place, menées dans de petites bourgades juives de Pologne occidentale. Au total, sur trois millions et demi de Juifs vivant en Pologne en 1940, environ trois cent mille étaient encore en vie en 1945.

*3 Nous allons renseigner Davy Crockett. Il n’y a pas de synagogue rue du sentier. Aucun passant ni aucun véhicule n’a donc pu être gêné, un samedi matin, par des Juifs allant à la synagogue ou en sortant. Mais peut-être que le génial et inamovible secrétaire général de la « libre pensée » a confondu une rue du 2ème arrondissement, la rue du sentier en particulier, et une des sept rues du 9ème ou une des trois rues du 10ème arrondissement où se trouvent effectivement une synagogue. Un détail surement ??? Visiblement, Alzheimer et/ou l’esprit brouillon frappent notre brave trappeur. Si j’étais membre de la Libre pensée, je lui conseillerai de se faire soigner, tant qu’il est temps, dans l’intérêt de son organisation...

En outre, si notre trappeur, ou un des siens, trouve une rue de Paris ou de province accaparée chaque samedi pour un office juif dans la rue, il aura gagné la médaille d’or aux jeux olympiques du mensonge.

Au fait, Davy Crockett, pourquoi ce sobriquet ? Pourquoi ce surnom ? C’est ainsi que les collègues baptiseront ce jeune homme venant au travail couvert d’une toque de trappeur, une toque à la Davy Crockett...

4* Le Verrier était un savant français du siècle. Astronome et mathématicien, il déterminera avec précision la place de la planète Neptune et expliquera pourquoi et comment elle affectait le mouvement d’autres objets du système solaire, sans l’avoir vue, simplement au moyen de mesures précises et de calculs complexes.

AR

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