Téhéran compte "réduire drastiquement" sa coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) si jamais le Conseil de sécurité décide d'intensifier les sanctions à l'encontre de la République islamique. C'est ce qu'a annoncé un député iranien, mercredi soir.
Un site nucléaire iranien, situé près de la ville d'Ispahan.
PHOTO: AP , JPOST
Selon un article du Teheran Times, Kazem Jalali, membre de la commission parlementaire de sécurité nationale et de politique étrangère, l'Iran ne serait pas contraint de coopérer avec l'ONU si les décisions de celle-ci sont "purement d'ordre politique". Il estime, par ailleurs, que si le président américain Barack Obama avait réellement l'intention d'améliorer ses relations avec la République islamique, il le prouverait par des gestes concrets - en s'assurant que le dossier nucléaire soit définitivement supprimé de l'agenda du Conseil de sécurité, par exemple, et en fournissant de l'énergie nucléaire à l'Iran.
Le Conseil de sécurité se réunira jeudi afin d'envisager la nécessité ou non d'imposer de nouvelles sanctions à Téhéran.
"Si les forces sionistes menacent d'une quelconque façon le régime iranien, nous n'hésiterons pas à frapper leurs sites nucléaires", a déclaré mercredi le ministre iranien de la Défense, Ahmad Vahidi.
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