L'armée américaine positionne des forces navales et aériennes autour de la Libye, Le point

Selon des sources de l’opposition libyenne, citées par la télévision « Al Arabiya », le colonel Kadhafi a limogé Abdallah Senoussi, qui dirigeait jusque-là les unités spéciales du colonel. Senoussi, à la tête d’une vingtaine d’éléments, avait arrêté l’avocat de Benghazi Fathi Terbol, le 15 puis le 16 février, déclenchant les émeutes. L’avocat enquêtait sur le massacre de la prison d’Abou Slim (1996) qui avait fait entre 1.200 et 1.600 morts dont un frère, un beau-frère et des cousins de l’avocat.
Selon l’opposition, le sanguinaire Abdallah Senoussi aurait été remplacé par un certain Mansour Daou Al-Gahhsi. Pour les opposants, il s’agit du signe de l’effondrement imminent des forces loyales. D’ailleurs, l’opposition s’apprête à marcher sur Tripoli, où des insurgés manifestent dans le quartier de Tajoura, à l’intérieur de la capitale. L’effondrement de Kadhafi pourrait en outre s’accélérer, avec l’annonce, à l’instant, d’une batterie de sanctions européennes, visant le colonel et 25 membres de sa famille et de son clan. Les sanctions européennes portent sur le gel de leurs avoirs, mais également sur l’interdiction de voyager.

Des témoins cités par plusieurs médias affirment que les forces loyales au colonel Kadhafi ont réalisé, dans la matinée de ce lundi, une opération héliportée à Misurata, à l’Est de Tripoli. Cette opération aurait réussi, puisque la télévision « Al Arabiya » souligne à l’instant que la ville de Misurata est de nouveau aux mains des forces de Kadhafi. Pourtant, à l’instant, l’agence Reuter souligne que Misurata et son aéroport sont sous contrôle des insurgés. Ces contradictions accentuent la confusion qui règne depuis plusieurs jours dans le pays.

Selon des témoins cités par les agences de presse, un hélicoptère des forces loyales à Kadhafi, qui faisait partie des appareils qui ont bombardé la radio de Misurata à l’Est de Tripoli, a été abattu. L’équipage composé de cinq militaires aurait été arrêté par les insurgés. Par ailleurs, les forces de Kadhafi auraient pris en otage des centaines d’élèves de l’académie militaire de Misurata pour avoir refusé de combattre contre les insurgés et de défendre le colonel Kadhafi.

Selon la télévision « Al Arabiya », des hélicoptères du colonel Kadhafi ont bombardé le siège d’une radio locale de Misurata, la ville située à l’Est de Tripoli (sur le Golfe de Syrte), région passée sous le contrôle des insurgés. Des victimes auraient été signalées dans ce pilonnage, d’autant plus que les locaux de a radio se trouvent dans une zone résidentielle. Par ailleurs, des unités blindés, encore fidèles à Kadhafi, s’apprêteraient à lancer un assaut contre l’Ouest de Tripoli, notamment contre la ville d’Al-Zawiyah, souligne également la télévision « Al Arabiya ».
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Ce dernier continuait dimanche de soutenir que son pays était «complètement calme». La France, elle, a décidé d'envoyer de l'aide et du personnel humanitaire Ailleurs dans lemonde arabe la contestation se poursuit.
18h30. L'opposition libyenne s'apprête lundi soir à reprendre les exportations de pétrole à partir de l'est du pays qu'elle contrôle, avec le départ d'un bateau à destination de la Chine, selon un responsable du comité local de Tobrouk, cité par l'AFP.
18h20. L'armée américaine positionne des forces navales et aériennes autour de la Libye, annonce lundi le Pentagone, au moment où les puissances occidentales envisagent la possibilité d'une intervention militaire contre le régime du colonel Mouammar Kadhafi.
18h15. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a demandé lundi que ses équipes d'aide puissent accéder immédiatement et en toute sécurité à l'ouest de la Libye, dont elles sont absentes depuis deux semaines en raison des violences.
18 heures. Aucune action militaire n'est prévue en Libye impliquant des navires américains, affirme à Genève la secrétaire d'Etat Hillary Clinton
17h50. Les Etats-Unis vont envoyer deux équipes humanitaires aux frontières de la Libye avec la Tunisie et l'Egypte, annonce la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton.
17h35. Le Tchad, qui entretient de bonnes relations avec le leader libyen Mouammar Kadhafi, a appelé lundi «à la retenue» et «au dialogue» par la voix de son ministre des Affaires étrangères Moussa Faki Mahamat. Celui-ci a démenti une nouvelle fois «catégoriquement que des Tchadiens soient partis du Tchad ou recrutés quelque part pour servir de mercenaires en Libye».
17h20. Le ministre allemand de l'Economie Rainer Brüderle a jugé lundi que l'approvisionnement de la première économie européenne en énergie n'est pas menacépar la crise qui secoue la Libye, et ne s'inquiète pas encore trop de la hausse des cours du pétrole.
17h08. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l'Italie envisagent d'organiser le 18 mars à Rome une réunion sur la crise humanitaire en Libye pour répondre aux besoins sanitaires de la population, a annoncé lundi l'OMS à Copenhague dans un communiqué.
17 heures. Le nonce apostolique en Libye, Mgr Tommaso Caputo, lance lundi un appel à la communauté internationale pour que soient «évacués et accueillis comme réfugiés» les «milliers d'Erythréens» qui se trouvent actuellement à Tripoli.
16h20. Un exil du dirigeant Mouammar Kadhafi est «une possibilité» pour mettre fin à la révolte sans précédent qui secoue la Libye, a estimé lundi le porte-parole de la Maison Blanche.
16h15. Le bureau du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a commencé lundi à examiner les violences commises depuis mi-février contre la population civile en Libye afin d'établir si elles constituent des crimes contre l'humanité.
16 heures. Des dépôts de munitions dans des zones sous le contrôle de la rébellion dans l'est de la Libye ont été visés lundi par des raids aériens des forces du dirigeant Mouammar Kadhafi, selon des sources concordantes à Benghazi. Des avions ont frappé un dépôt à Adjabiya, à une centaine de km au sud de Benghazi, selon un témoin joint par téléphone, qui n'était pas en mesure de préciser l'étendue des dégâts.
15h40. Le gouvernement saoudien a annoncé lundi que le Royaume, premier exportateur de pétrole mondial, était prêt à assurer la stabilité du marché après la baisse de production en Libye secouée par une révolte intérieure.
15 heures. «Nous avons tout lieu de penser que le gros des champs d'exploitation (de gaz et de pétrole) n'est plus entre les mains de Kadhafi, mais se trouve sous le contrôle de tribus et de forces provisoires qui ont repris le pouvoir», explique le commissaire européen à l'Energie Gunther Oettinger à Bruxelles. Dans ces conditions, «nous avons décidé de ne pas imposer un blocus pour ne pas pénaliser les personnes qui ne seraient pas celles visées par des sanctions», a-t-il ajouté en marge d'une réunion des ministres européens de l'Energie.
14h15. Des violences ont éclaté dans le sultanat d'Oman, à Sohar, entre police et manifestants qui dénoncent la corruption du régime. Des protestataires bloquent l'entrée du port, le deuxième de ce sultanat du Golfe. Les manifestants réclamaient jusqu'à présent une amélioration des conditions d'emploi, mais lundi ils ont commencé à s'en prendre au régime du sultan Qabous, qui règne depuis 40 ans, mais est considéré comme un souverain modéré et attentif aux préoccupations de ses sujets.
14 heures. L'Union européenne a adopté des sanctions contre la Libye, selon des diplomates américains. Il s'agit d'un embargo sur les armes ainsi qu'un gel des avoirs et des interdictions de visa contre le colonel Mouammar Kadhafi et 25 de ses proches. Bruxelles va au-delà des sanctions décidées samedi à l'ONU, selon des diplomates européens. Ces mesures, adoptées à l'unanimité lors d'une réunion des ambassadeurs des 27 à Bruxelles, doivent être encore formellement entérinées dans la journée au niveau ministériel à Bruxelles.
13h50. Des opposants libyens à Kadhafi affirment avoir touché un hélicoptère militaire près de la ville de Misrata (150 km à l'est de Tripoli) après que l'appareil a tiré des roquettes sur l'antenne de transmission de la radio locale. Un porte-parole de l'opposition joint par téléphone à Misrata, sans être en mesure de confirmer des informations faisant état de la chute de l'appareil, assure que les forces du bataillon Hamza, loyales au colonel Kadhafi, ont pris en otage plus de 400 étudiants de l'académie de l'armée de l'air située en banlieue de Misrata et les a conduits au siège du bataillon voisin.
13h20. Catherine Ashton , chef de la diplomatie européenne, déclare devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU que l'UE prépare des sanctions contre la Libye «qui devraient prendre effet rapidement».
13h18. Guido Westerwelle, ministre allemand des Affaires étrangères, propose aux partenaires de l'Allemagne, depuis Denève, de geler tout paiement à la Libye pendant 60 jours afin de priver le régime des moyens «d'opprimer son peuple».
12h39. A Sohar, dans le sultanat d'Oman, plusieurs centaines de manifestants bloquent les accès routiers au port, le deuxième du pays. Ils demandent «le jugement de tous les ministres» pour corruption, «la suppression de tous les impôts et taxes sur les soins de santé et sur l'enregistrement des terrains offerts par l'Etat». Ils ont intention de poursuivre leur action jusqu'à «la satisfaction de leurs demandes». Un hélicoptère survole le rassemblement
12h17. Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno-Ocampo, annonce un examen préliminaire sur les violences en Libye, préalable à une éventuelle enquête pour crime contre l'humanité, à la suite d'une saisine du Conseil de sécurité des Nations unies.
12h10. En Egypte, l'ex-président Moubarak et sa famille proche sont interdits de quitter le pays, et leurs avoirs dans le pays sont gelés, selon une source judiciaire égyptienne.
12h05. Le Programme alimentaire mondial (PAM), une agence de l'ONU, va envoyer une mission en Tunisie pour évaluer les besoins humanitaires engendrés par la révolte en Libye et ses répercussions sur les plus vulnérables, particulièrement les femmes et les enfants. L'agence estime que «plus de 40.000 personnes» ont fui la Libye pour la Tunisie depuis la semaine dernière.
10h55. Une nouvelle voix discordante au sein de la diplomatie libyenne : l'ambassadeur en Afrique du Sud appelle Kadhafi à démissionner «dans l'intérêt du pays». Contrairement à d'autres ambassadeurs de Libye, comme ceux en poste à l'ONU et en France, Abdullah Alzubedi n'entend pas quitter ses fonctions.
10h30. En Algérie, le quotidien El Watan révèle qu'un jeune homme de 25 ans est mort après s'être immolé par le feu dimanche en fin d'après-midi devant la wilaya (préfecture) de Bordj Bou Arredidj, à 235 km à l'est d'Alger. L. Abderrazak, a commis son geste suite à un problème de récépissé de dépôt de carte d'identité. Il s'agit du cinquième décès par immolation en Algérie.
10h16. La Bulgarie a envoyé un avion en Libye pour rapatrier ses ressortissants. Le retour est prévu dans l'après-midi même.
9h33. A Ankara, le ministre des Affaires étrangères annonce que la Turquie a rapatrié tous ses citoyens qui désiraient quitter la Libye. Un pont aérien et maritime a permis d'évacuer 17.734 personnes, dont 577 étrangers de différentes nationalités. Environ 30.000 Turcs étaient basés en Libye avant la révolte, employés principalement dans le bâtiment et les travaux publics.
9h28. Le groupe pétrolier chinois CNPC a suspendu sa production en Libye et rapatrié ses 400 employés, dont les derniers évacués sont arrivés dimanche à Tunis.
9h25. A Oman, le gouvernement affirme que les troubles de dimanche à Sohar n'ont fait qu'un seul mort. Une source au sein des services de sécurité a affirmé que deux personnes ont été tuées et cinq autres blessées, tandis que des manifestants assurent que ces violences ont fait cinq morts
8h52. En Iran, les forces de sécurités ont transféré l'un des leaders de l'opposition, Mehdi Karoubi, dans un endroit inconnu, selon son site Sahamnews.org. L'ancien chef du Parlement réformateur (2000-2004) et sa femme Fatemeh ont été transférés jeudi soir vers un endroit inconnu. Depuis plus de deux semaines, le couple était en résidence surveillée à son domicile dans le nord de Téhéran.
8h30. Pékin annonce avoir déjà évacué près de 29.000 de ses ressortissants travaillant en Libye, soit la grande majorité d'entre eux, grâce à une importante opération navale, terrestre et aérienne louée par les médias officiels. Environ 2.500 Chinois ont été rapatriés en Chine, tandis que 23.000 ont été évacués de Libye vers la Grèce, la Tunisie, le Soudan, Malte et les Emirats arabes unis, en attendant d'embarquer sur des vols de retour.
8h10. Les Etats-Unis et leurs alliés européens envisagent d'interdire tout survol de la Libye pour empêcher le massacre de civils par l'aviation libyenne fidèle au dictateur Mouammar Kadhafi, rapporte le New York Times. Selon le quotidien, citant un haut responsable de l'administration américaine ayant requis l'anonymat, aucune décision n'a encore été prise.
8h05. Dans le sultanat d'Oman, des manifestants, demandant des emplois et des réformes, campent sur une place de Sohar, à 200 km au nord de Mascate, où ils ont passé la nuit. Les manifestants ont dressé des barricades sur des routes de cette ville industrielle et incendié un centre commercial proche de la place où ils campent, le rond-point de la Terre. Selon eux, les heurts de la veille avec la police ont fait cinq morts.
7h55. Une vidéo non datée postée sur Youtube montre un des fils de Kadhafi, Seif Al-Islam, arme à la main, haranguant ses partisans. «Les gens disent que la police a pris la fuite, qu'elle a rejoint les agitateurs. Aujourd'hui, nous leur montrons que la police est avec la Libye», déclare-t-il.
7h50. François Fillon annonce, sur RTL, que deux avions français avec de l'aide et du personnel humanitaires vont partir «dans quelques heures» pour Benghazi, ville de l'est de la Libye aux mains des opposants au colonel Kadhafi.
6h45. Le Premier ministre canadien Stephen Harper a annoncé dimanche soir le gel des avoirs de Kadhafi et de sa famille et l'a appelé à «mettre fin au bain de sang» et à démissionner. Il a annoncé notamment qu'outre l'interdiction de voyage touchant le dirigeant libyen et 15 de ses proches, Ottawa gelait toute transaction financière avec le gouvernement et les autres institutions libyennes, y compris la banque centrale.
VIDEO Plusieurs villes de l'ouest libyen aux mains des insurgés
5h50. Les évacuations massives d'étrangers fuyant la Libye se sont poursuivies dimanche avec l'arrivée notamment d'un ferry à Malte avec près de 1.800 personnes à bord, alors que 100.000 personnes ont déjà quitté le pays. Malte a déjà accueilli plus de 8.000 étrangers depuis le début de la crise libyenne.
AUDIO. Les habitants de Benghazi découvrent l'effrayante caserne de Kadhafi
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