L'Egypte veut se rapprocher de l'Iran

L'Egypte veut se rapprocher de l'Iran

El-Arabi

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Par Shraga BLUM/

Moubarak craignait le régime iranien et le tenait en aversion. Mais le nouveau pouvoir au Caire veut au contraire se rapprocher de Téhéran. Le nouveau ministre égyptien des Affaires étrangères, Nabil El-Arabi a déclaré mardi « que son pays désirait ouvrir une nouvelle page dans ses relations avec l’Iran ». « L’Iran n’est pas notre ennemi » a-t-il déclaré à des journalistes, sans vouloir dire qui était aujourd’hui considéré comme « l’ennemi de l’Egypte ». Il a précisé « que le niveau de relations entre les deux pays serait fonction de la réaction iranienne à la proposition égyptienne ».
Les dirigeants iraniens n’avaient pas caché leur satisfaction après la chute et le départ de Hosni Moubarak. Les relations entre les deux pays étaient très distantes voire tendues du fait du rapprochement du Caire avec les Etats-Unis et de la « paix » signée avec Israël. Une rue de Téhéran porte même le nom d’Islambuli, le terroriste qui avait assassiné le Président Anouar El-Sadate.
Pour illustrer l’ampleur du virage égyptien, il suffit de lire la réponse qu’a donnée le ministre au journaliste qui l’interrogeait à propos du Hezbollah, alors que récemment 26 proches de l’organisation terroriste chiite viennent d’être condamnés à de lourdes peines de prison en Egypte : « Le Hezbollah fait partie du système politique libanais, et nous considérons cela comme une affaire interne. Si un quelconque parti libanais veut avoir des relations avec l’Egypte, nous n’y voyons aucun inconvénient, mais nous ne nous ingèrerons pas dans les affaires internes du Liban ».
Par contre, El-Arabi est un détracteur notoire d’Israël. Il avait par exemple conseillé au monde arabe de traîner Israël devant la justice pénale internationale pour « génocide »…

Comments

[Chaibane]

Bien lire: toute rencontre doit impérativement... Merci de votre attention

[Chaibane]

Les président vénézuélien et iranien ont toujours adopté une position ouvertement hostile à Eretz Israël et au sionisme. Leur politique s'est constamment traduite par des actes et de
l'action en soutenant ouvertement le Hezbollah, le Hamas et la Syrie. Au moins un sioniste ou un prosioniste savent à quoi s'en tenir. Si au Maroc S.M. le Roi est tolérant, pacifique et
moderne, il n'en est pas de même pour le gouvernement et l'appareil étatique. Cela dit, toute rencontre entre un ministre d'un pays arabe et son homologue israélien à titre
d'exemple doivent impérativement avoir lieu officiellement. Ecoutez- moi bien monsieur, j'ai des comptes à rendre à la Knesset. Jérusalem exige des  désormais des contacts
officiels et plus jamais des rencontres en catimini dans un pays tiers. L'Etat hébreu est démocratique et à beaucoup à offrir dans le cadre des échanges économiques. Jérusalem n'a
jamais demandé à un pays arabe avec lequel elle entretient des rapports diplomatiques de rompre avec les autres nations arabes. Eretz Israël souhaite seulement signaler
que la polique de la duplicité n'est plus à l'ordre du jour ni d'ailleurs celle des petits pas.

[Chaibane]

Bien lire: existe bel et bien... Merci de votre attention.

[Chaibane]

 D'aucun ne croit que les Etats arabes sont hostiles à la République islamique d'Iran. Par ailleurs, le différent entre les musulmans sunnites et chiites existent bel et bien quoique pour le
moment la querelle a été mise de côté. Ce ne sont pas sur les attitudes et les positions que les hommes politiques devront être jugés, mais sur les actes et l'action. Dans ce sillage et
jusqu'à présent le seul homme qui avait montré qu'il était un président sincère et honnête dans ses relations avec Eretz Israël fût incontestablement Anouar Sadate. La visite
qu'il avait effectuée à la Terre promise des enfants d'Israël est restée dans toutes les mémoires. En revanche, lorsque le problème devient ardu, c'est quant des chefs d'Etat arabes
avancent à deux visages. Qui nous dit que Moubarak n'avait jamais eu de contacts secrets avec les Iraniens, lui qui n'a même pensé un jour à foulé officiellement le sol israélien. Qui
peut nous assurer que Moubarak n'a pas transmis de dossiers à Téhéran concernant la stratégie de la politique israélienne. Il est très difficile de porter un jugement sur un homme et de
surcroît un Chef d'Etat. Cela dit, pour ma part et mon échelle en tant qu'acteur de la société civile marocaine, j'ai fait tout ce qui était possible en vue d'ouvrir le marché au Maroc à la
presse israélienne et j'ai réussi. Israël magazine, un support sioniste fût distribué dans toutes les villes marocaines et j'avais gagné mon pari. Ce qui me manquait vraiment c'était un coup
de pouce des autorités israéliennes, hélas, elles sont restées passives pour avoir bu jusqu'à la lie le calice d'affabulations des officiels marocains.