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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 13:06

 

 

 

 

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L’invention de la Palestine

Histoire d’une imposture, impostures de l’Histoire.

 

4/5.

 

Par Michel KÖNIG

 

 

Pour © 2010 lessakele et  © 2010 aschkel.info


PARTIE 1 - PARTIE 2 - PARTIE 3

 

 

La trahison anglaise et l’attitude arabe.

 

 

La première chose que firent les anglais, une fois le mandat accordé, fut de détacher des territoires confiés la Transjordanie pour la donner en lot de consolation à la dynastie hachémite, ses alliés, qui venaient de se faire détrôner à la Mecque par les « Saouds ».

 

Mais surtout, pendant toute la période 1922-1939 (et même encore après-guerre), Londres restreindra progressivement  l’immigration juive à l’encontre du mandat reçu de la SDN, mais ignorera l’immigration arabe très active. En 1930, la Commission Simpson Hope, envoyée de Londres pour enquêter sur les émeutes arabes de 1929, déclara que la pratique britannique d’ignorer volontairement l’immigration arabe illégale à partir de l’Égypte, de la Transjordanie et de la Syrie et de ne la soumettre à aucune restriction, avait pour effet de supplanter les futurs immigrants juifs et de remettre en cause la création du foyer national juif dont la Grande-Bretagne avait reçu mandat.

 

La population arabe augmenta le plus dans les villes où d’importantes populations juives avaient créé de nouvelles possibilités économiques. De 1922 à 1947, la population non juive augmenta de 290% à Haïfa, de 131% à Jérusalem et de 158% à Jaffa. La croissance dans les villes arabes fut plus modeste : 42% à Naplouse, 78% à Jénine et 37% à Bethléem. En tout, la population arabe augmenta de 120% entre 1922 et 1947.

 

Le gouverneur britannique du Sinaï de 1922 à 1936 fit cette remarque : "Cette immigration illégale se poursuivait non seulement à partir du Sinaï mais aussi de l’Égypte, de la Transjordanie et de la Syrie, et il est très difficile de plaider la cause de la misère des Arabes si en même temps on ne pouvait pas empêcher leurs compatriotes des États voisins d’aller partager cette misère »

Selon un rapport de la Commission Peel, en 1937, "le manque de terres est …dû moins à l’étendue des terres acquises par les Juifs qu’à l’augmentation de la population" arabe.

 

On peut penser que le plan britannique était de noyer la population juive dans la population juive pour n’avoir pas à tenir la promesse de la Déclaration Balfour et à respecter le mandat confié par la SDN d’implanter un foyer national juif en Palestine, en mettant en avant la démographie.

Mais vint la 2ème guerre mondiale et la barbarie nazie fit avorter la félonie anglaise.

 

Après la guerre, l’Angleterre essaya de poursuivre cette politique défavorable de fait à la création du foyer national juif en Palestine, mais devant l’imbroglio de la situation sur le terrain, la résistance des organisations juives qui considéraient le mandataire anglais comme un colonialiste (dynamitage de l’hôtel King David), elle y renonça et remit son mandat à l’ONU, héritière de la SDN qui vota le plan de partage de 1947.

 

Mais c’est cette population arabe récemment immigrée, massée autour des villes, qui sera la première à fuir les combats à l’appel des armées arabes déclarant vouloir « rejeter les juifs à la mer » et qui formera en 1948, le gros des réfugiés dits « palestiniens », pris en charge par l’ONU à travers l’UNRWA, agence dédiée aux Palestiniens. Pour l’UNRWA, un « réfugié de Palestine » est une personne dont le lieu de résidence habituelle était la Palestine entre juin 1946 et mai 1948 et qui a perdu à la fois son domicile et ses moyens de subsistance en raison du conflit israélo-arabe de 1948. La définition de réfugié de l’UNRWA couvre également les descendants des Palestiniens qui sont devenus des réfugiés en 1948. En conséquence, le nombre de réfugiés palestiniens enregistrés est passé de 914 000 en 1950 à plus de 4,4 millions en 2005 et continue à augmenter du fait de l’accroissement naturel de la population. Cette définition extrêmement large du réfugié, qui permet d'englober ainsi les descendants, est utilisée uniquement dans le cadre des Palestiniens.

 

Un autre des arguments de la propagande « palestiniste » est de mettre en avant que le peuple « palestinien » ne saurait être « puni » des exactions commis par le nazisme contre les Juifs et que c’était aux européens de supporter le poids de leur faute.

 

La aussi cet assertion est contredite par l’histoire.

 

D’abord parce que, comme on vient de le voir, la décision de créer un foyer national juif sur la Palestine mandataire date de 1917, à l’époque où la Grande Bretagne était en conflit avec l’empire ottoman pour la maîtrise du Moyen-Orient. Après la guerre, au contraire la puissance mandataire a tout fait pour freiner l’immigration juive au mépris de ses engagements. Même en 1946, alors que des rescapés des camps de la mort attendaient dans des camps de transit, les britanniques ne changèrent pas de politique (Affaire de l’Exodus).

 

Dans les pays qui avaient pris une participation active à la Shoah, comme la France, ce fut le grand silence. La France ne voulait connaître de cette sombre période que les hauts faits de la Résistance qui lui avait permis de faire partie des vainqueurs de 1945, alors que le régime de l’état français avait été un des régimes les plus collaborationnistes de l’Allemagne nazie. En 1956, quand Alain RESNAIS monte le documentaire « Nuit et brouillard », la censure lui fit transformer une scène parce que, sur des archives filmées d’époque, on voyait l’ombre du képi d’un gendarme français. En fait la responsabilité de la France, à travers l’état français, ne fut vraiment reconnue qu’en 1995 par Jacques CHIRAC.

 

On ne peut donc dire que le sentiment de culpabilité de l’Europe ait été pour quelque chose dans la naissance d’Israël.  En fait l’assistance que la France et d’autres états européens avait fourni au jeune état juif avait une autre raison, pas morale celle-là mais militaire.

On sait maintenant qu’entre 1943 et 1945, alors qu’ils avaient la maîtrise de l’air et bombardaient de manière « disproportionnée » les villes allemandes, les alliés n’ont rien fait pour empêcher la poursuite de la solution finale dont ils étaient informés. Les camps de la mort n’ont pas été détruits, les voies ferrées qui y menaient n’ont pas été coupées.

 

Le commandement allié a laissé se poursuivre l’extermination industrielle et massive du peuple juif en escomptant que la folie antisémite d’Adolf Hitler mobiliserait des forces appréciables loin des théâtres d’opération militaire spécialement au moment de la préparation et de l’exécution du débarquement du 6 juin 1944. En 1943, alors que le sort de la guerre bascule, mais que la Shoah bat son plein, ce détournement des forces allemandes hors des théâtres d’opérations est plus importante que celui qu’obtiendra la Résistance française par des coups de main encore bien limités.

Cette logique militaire choque évidemment quand on la regarde à la lumière de la morale, mais elle est imparable dans son efficacité qui a permis la victoire finale des alliés.

 

Mais si l’extermination du peuple juif a aidé l’effort de guerre des alliés en retenant des forces appréciables qui ont manqué à la défense des pays de l’axe, alors on doit considérer le peuple juif comme un allié objectif des puissances qui ont remporté la victoire du 8 mai 1945. Cela sans compter l’exode des savant juifs, Einstein et Oppenheimer en tête de liste, dont l’absence ne permit pas à Hitler ne fabriquer une bombe atomique avant la fin de la guerre (Que se serait-il passé si un V2 avait fait exploser une charge atomique sur Londres ?) alors qu’elle permit aux Américains de fabriquer celles qui mit fin à la guerre avec le Japon.

 

En ce sens, les 6 millions de morts de la shoah ne sont pas seulement le témoignage de la barbarie nazie et de la folie meurtrière de son initiateur, mais constituent le sacrifice que le peuple juif a consenti à la défaite du 3ème Reich, continuateur au-delà des siècles de l’idéologie totalitaire de l’empire romain, à l’issue d’une guerre de 2 millénaires. L’Etat d’Israël, expression nationale du peuple juif, doit donc être considéré comme faisant partie des puissances victorieuses de la 2ème guerre mondiale au même titre que les Etats Unis d’Amérique, l’Union Soviétique ou la France. Sa création n’est pas seulement la reconnaissance du fait national juif, c’est la reconnaissance de la contribution du peuple juif à la victoire de 1945.

 

Cela, sans oublier, bien sûr, l’aide que les combattants juifs ont fourni contre la puissance nazie et notamment les brigades juives qui sont constituées dans les territoires sous mandat britannique et qui vont participer aux combats contre l’Afrika corps, en s’illustrant à Bir Hakeim.

Mais pendant ce temps-là, les « palestiniens » eux s’affichaient plutôt avec les gens d’en face. C’est notamment le cas du grand Mufti de Jérusalem, Hadj Amin al-Husseini.

 

En 1941, il s’enfuit en Allemagne et rencontra un certain nombre de chefs nazis. Il voulait les persuader d’étendre au monde arabe le programme anti-juif des Nazis. Le Mufti envoya à Hitler 15 avant-projets de déclarations concernant le Moyen Orient qu’il demandait à l’Allemagne et à l’Italie de faire. L’une d’elles en appelait aux deux pays pour qu’ils déclarent illégal le Foyer juif en Palestine. De plus, "ils accordent à la Palestine et aux autres pays arabes le droit de résoudre le problème des éléments juifs en Palestine et dans les autres pays arabes, conformément à l’intérêt des Arabes et au moyen de la même méthode qui permet de régler la question dans les pays de l’Axe".

En novembre 1941, le Mufti rencontra Hitler personnellement, qui lui dit que les Juifs étaient ses pires ennemis. Le Führer, cependant, repoussa la demande du Mufti d’une déclaration en faveur des Arabes, car il estimait que ce n’était pas le moment. Le Mufti présenta à Hitler ses "remerciements pour la sympathie qu’il avait toujours montrée pour la cause arabe et en particulier pour la cause palestinienne, et qu’il avait clairement exprimée dans ses discours publics… Les Arabes étaient les amis naturels de l’Allemagne car ils avaient les mêmes ennemis que l’Allemagne, à savoir… les Juifs…".

 

Il ajoutait : « Le monde arabe était convaincu de la victoire de l'Allemagne, non seulement parce que le Reich possédait une importante armée, des soldats courageux et des chefs militaires de génie, mais aussi parce que le Tout-puissant ne pourrait jamais accorder la victoire à une cause injuste. »

 Hitler répondit :"L’Allemagne soutenait une guerre sans compromis contre les Juifs. Cela comprenait naturellement une opposition active au Foyer national juif en Palestine… L’Allemagne fournirait une aide concrète et pratique aux Arabes impliqués dans le même combat… L’objectif de l’Allemagne [est] uniquement la destruction de l’élément juif résidant dans la sphère arabe… À ce moment-là, le Mufti serait le porte-parole le plus digne de foi du monde arabe". Le dit Mufti remercia Hitler avec effusion.

Amin al-Husayni participa à l'organisation d'une division de la Waffen SS formée de musulmans de Bosnie, nommée “Handschar” (poignard), d'un effectif d'environ 10 000 membres, qui intervenait au cours des actions de la SS en Hongrie et en Croatie.

 

Si on veut faire remonter les palestiniens à cette population, alors il faut bien dire que leurs dirigeants se sont rangés manifestement du coté des forces de l’axe et qu’ils font partie des vaincus de la 2èmeguerre mondiale. 

En 1945, la Yougoslavie chercha d’ailleurs à inculper le Mufti pour crimes de guerre, à cause de son rôle dans le recrutement pour les SS de 20 000 volontaires musulmans bosniaques, qui participèrent au massacre de Juifs en Croatie et en Hongrie. Cependant, il « s’évada »  d’une prison française en 1946 et continua le combat contre les Juifs à partir du Caire et plus tard de Beyrouth, où il mourut en 1974.

 

Al-Husseini est un personnage encombrant que les « palestinistes » évitent de montrer en public, car, outre son penchant affirmée pour son copain Adolf,  il démontre que la différence entre antisionisme et antisémitisme est très mince et qu’elle n’est surtout qu’à usage externe.

Cela montre aussi que le cliché des « Palestiniens » bouc émissaires de la culpabilité de l’Europe ne tient guère à la lumière des faits historiques et leur attitude pendant la dernière guerre les place sans équivoque dans le camp des forces de l’axe.

 

Fin de la quatrième partie........à suivre

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