L'Iran a secrètement testé des missiles à capacité nucléaire
DEBKAfile Reportage spécial 29 juin 2011, 5:14 PM (GMT+02:00)
Adapté par Marc Brzustowski
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Tags: Iran nuclear William Hague US Israel missiles
Le Kavoshgar-5 peut véhiculer des charges nucléaires
Le Secrétaire Britannique aux affaires étrangères, William Hague a déclaré, mercredi 29 juin : “L’Iran a aussi secrètement procédé à des tests de missiles balistiques et à des lancements de fusées, comprenant le passage de tests de missiles capables de véhiculer une charge nucléaire, en contravention avec la résolution 1929 de l’ONU.
Tout ceci a été rapporté en exclusivité par Debkafile, l’an dernier et répété à la face des démentis américains et israéliens. Hague a été le premier dirigeant occidental à confirmer les révélations de Debkafile, dont notre reportage, mardi, sur l’exercice en Iran d’une durée de dix jours. Nous sources militaires ont insisté sur le fait que le projet de l’Iran de lancer un singe dans l’espace – et, par conséquent, une charge utile de 330 kgs – par un Kavoshgar-5 était la preuve qu’il avait développé une fusée capable de transporter un tête nucléaire, en n’importe quel endroit de la planète.
Hague a aussi mis en évidence, lors d’une déclaration au parlement, que l’Iran avait annoncé des projets de tripler sa capacité à produire de l’uranium enrichi à 20 % - “Des niveaux d’enrichissement bien plus hauts qu’il n’est nécessaire pour utiliser de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques ».
Les sources du renseignement militaire de Debkafile remarquent que les paroles du Secrétaires aux Affaires étrangères font suite à la concentration de vastes forces navales aériennes et marines en Méditerranée, les détroits d’Aden et de Oman, dans le Golfe persique et sur la Mer d’Arabie. Cette armada maritime est positionnée pour des frappes contre des cibles en Iran, Syrie et en Libye pour un préavis de 12 heures. On peut assurer sans trop se tromper que la révélation de mauvais augure de Hague a été préméditée avec Washington.
Au cours du mois précédent, nos sources avaient également cite plusieurs princes de la Couronne saoudienne, prévenant que si l’Iran atteignait une capacité militaire, il ne serait pas la seule nation du Golfe persique à être dotée de l’arme nucléaire et de missiles pour la convoyer.
Alors que l’exercice militaire de l’Iran entrait dans son troisième jour, le Commandant de l’Aérospatiale du Corps des Gardiens de la Révolution (CGRI) Ami Ali Hajizadeh a annoncé le lancement du nouveau système radar Ghadir, qui, dir-il, a été ‘conçu et réalisé pour détecter des cibles aériennes, des infiltrations d’avions, des missiles de croisière, des missiles balistiques et des satellites en orbites basses ». Le système, qu’on prétend avoir un rayon d’action de 1.100 kms et une altitude de 300 kms, est censé être opérationnel en Iran pour la première fois.
Dans un nouveau geste flagrant d’hostilité à l’encontre des Etats-Unis, Hajizadeh a annoncé que des experts militaires russes ont été autorisés à examiner les drones américains qui ont été abattus dans le Golfe persique, afin d’être examinés à la loupe.
Cette révélation est intervenue comme la cerise sur le gâteau, au cours de son annonce, mardi, que les14 missiles d’une portée de 2000 kms testés mardi, avaient été exclusivement conçus pour frapper les bases américaines en Afghanistan et Israël.
Il a fait référence aux drones américains abattus, au pluriel, sans indiquer où, quand, et comment ils avaient été abattus. Le type d’inspection autorisée à la délégation militaire russe des systèmes électroniques de l’avion sans pilote est, généralement, conduit discrètement, de façon à ne pas froisser les relations. Cette fois, il a été rendu public de façon inhabituelle – ce qui ne constitue pas un bon message pour les relations russo-américaines, particulièrement dans le cadre des rebuffades de Moscou contre la guerre de Washington en Libye et l’échec des sanctions contre la Syrie.
En laissant la Russie savoir comment ils ont été abattus et en lui révélant des modèles construits par l’ingénierie adverse, Téhéran et Moscou indiquent qu’ils partagent les secrets des vulnérabilités à l’attaque des drones américains.
Il y a six mois, l’Iran a annoncé qu’il avait abattu deux drones américains le 2 janvier. A l’époque, le Commandant de la marine des Gardiens de la Révolution, Ali Fadavi, a déclaré que les avions abattus étaient parmi les drones de la marine américaine les plus perfectionnés, disposant d’une capacité de longue portée.
La 5ème flotte américaine opérant dans le Golfe persique n’a jamais répliqué à cette déclaration iranienne, mais ne l’a pas non plus démentie. Généralement, la Marine américaine au Moyen-Orient utilise l’hélicoptère Scout sans pilote MQ-8B pour ses missions de recueil d’informations, mais les Iraniens n’ont pas spécifié si les drones américains provenaient de navires ou d’autres bases aériennes au Moyen-Orient.
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