L'Iran est « extrême » mais en même temps « rationnel », a affirmé mardi matin le chef d'état-major, Gabi Ashkenazi, devant le Comité des Affaires Etrangères et de la Défense de la Knesset.
Gabi Ashkenazi.
PHOTO: ARIEL JEROZOLIMSKI , JPOST
Le chef de Tsahal a commenté les récents efforts des six puissances mondiales pour freiner le programme nucléaire de Téhéran, en déclarant qu' « un changement dans la politique internationale…peut entrainer un changement interne en Iran ».
« Il y a un combat au Moyen Orient entre les radicaux et les modérés », a-t-il continué, « qui pousse la république iranienne à agir radicalement et financer le terrorisme ».
Ashkenazi a expliqué que les cellules du Hezbollah au Liban possèdent des dizaines de milliers de roquettes qui pourraient atteindre des villes du Sud telles que Dimona. Certaines armes ont, en effet, une portée supérieure à 300 kilomètres.
Le chef d'état-major a aussi décrit ce qu'il appelait le « paradoxe » de la frontière Nord : « à première vue [le front] est calme, mais quand vous regardez par-dessus la frontière, vous observez alors un renforcement de l'arsenal militaire. Si le Hezbollah mène une attaque pour se venger [de l'assassinat du terroriste Imad] Mugniyeh, Israël devra répliquer, et cela pourrait très bien avoir des conséquences dramatiques ».
Israël fait son possible pour empêcher le trafic d'armes qui a lieu dans la région, a-t-il souligné, notant l'interception du navire le Francop, la semaine dernière, à bord duquel Tsahal a découvert des centaines de tonnes d'armes iraniennes en direction de la Syrie.
La session du FADC de mardi a aussi permis de discuter des enquêtes internes à la Défense en réponse au rapport Goldstone.
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