L'Iran, un nouveau Tchernobyl
Par Yéochoua SULTANl
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Et pour le coup de maître à faire du fric sans preuve du New York Times, analyse de Dominique BOURRA STUXNET: NOUVELLE MYSTIFICATION DU NEW YORK TIMES. A QUI PROFITE L’INTOX?
Le journal britannique Daily Telegraph a fait part de l’information suivante: des chercheurs russes œuvrent auprès de leur gouvernement afin que soit repoussée l’ouverture de la centrale nucléaire de Bouchehr. La raison des craintes des chercheurs n’est autre que le virus informatique Stuxnet, qui a endommagé le programme nucléaire iranien.
Les Russes n’ont pas hésité à parler d’un nouveau Tchernobyl. Les dégâts provoqués par le virus, selon le journal anglais qui cite les chercheurs, pourraient entraîner des conséquences imprévisibles pouvant aller jusqu’à la catastrophe écologique. La centrale nucléaire devrait produire de l’électricité à partir de l’été prochain. Les ingénieurs russes se sont cependant adressés au Kremlin pour exiger une intervention de sa part, en vue de retarder ou d’empêcher le fonctionnement de la centrale.
Selon les allégations de la presse en général, le virus aurait été introduit en Iran par des services secrets de l’Occident, américains ou israéliens. En revanche, si on se fie aux Iraniens, les dommages causés par le virus seraient insignifiants, ou suffisamment minimes pour ne pas retarder, voire annuler, le projet du nucléaire iranien. Le pouvoir local a intimé aux ingénieurs russes l’ordre de respecter l’agenda initialement prévu. Ces derniers refusent en invoquant l’impossibilité de le réaliser. Les pouvoirs iraniens déclarent qu’ils ne tolèreraient pas le moindre retard, car cela porterait atteinte à leur prestige national.
Les scientifiques russes accusent leurs homologues iraniens de manque de professionnalisme et de sens des réalités, car ils sont soumis à la pression du pouvoir. «Les Iraniens n’ont pas fait preuve de professionnalisme. Ils refusent de reconnaître les faits. Ils refusent de tenir compte du danger représenté pour la vie humaine.» Le New York Time, la veille, a prétendu que le virus aurait été mis au point à Dimona. Il soutient que des équipes américaines et israéliennes auraient travaillé ensemble pour travailler de concert sur ce système. Le journal américain a fait sensation en déclarant que le système d’attaque informatique aurait été testé à Dimona avant d’être implanté dans les réseaux informatiques iraniens. Selon la Secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, cette attaque aurait ramené le programme nucléaire iranien des années en arrière.
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