Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
28 juin 2010 1 28 /06 /juin /2010 17:18

      obama-hamas.gif

 

"La déclaration de la Maison Blanche sur la décision d'Israël d'alléger le "blocus" ou comment Obama embrasse le 'Hamas !   

      Par Barry Rubin 

Adapté par Aschkel avec l'aide très précieuse de Yéochoua

pour aschkel.info et lessakele

27/06/2010

Source : http://www.israpundit.com/archives/24328#more-24328


 

 

Tout le monde va probablement voir le document officiel qui vient de paraître, "La déclaration de la Maison Blanche sur la décision d'Israël d'alléger le "blocus", comme une rhétorique du gouvernement de pure routine qui ne signifie rien. Mais cela montre à quel point les gens ont pris l'habitude de tenir pour acquis l'absence de direction stratégique dans ce gouvernement des États-Unis.

Le 20 Juin, la Maison Blanche a fait la déclaration suivante :

"Le président a décrit la situation à Gaza comme non viable et a clairement fait savoir qu'elle exige un changement fondamental."

On pourrait s'attendre à ce qu'une politique rationnelle utilise les mots «non durable» et «exige un changement fondamental" pour signifier que le président demande le renversement du Hamas. En fait, il signifie exactement le contraire: il exige la stabilisation de ce régime.

La déclaration se poursuit:

"Le 9 Juin, [Obama] a annoncé que les États-Unis avanceraient 400 millions de dollars dans des initiatives et des engagements pour la "Cisjordanie" et Gaza. Le Président a décrit ces projets comme un acompte sur l'engagement américain vis-à-vis de  la population de Gaza, qui mérite une chance de participer à la construction d'un État de "Palestine" viable, indépendant, en collaboration avec ceux qui vivent en Cisjordanie. "

Cela tient de la folie lorsqu'on lit ce paragraphe. Les Etats-Unis sont donc source de financement  pour la bande de Gaza. Cet argent est un paiement "au vu  de l'engagement des États-Unis," qui n'est pas un acte de générosité pour laquelle les États-Unis méritent d'obtenir quelque chose en retour. Non, la formulation donne l'impression que les États-Unis leur doivent de l'argent.

En outre, en donnant cet argent cela ne fait pas vraiment avancer le projet de la construction d'un Etat palestinien, mais le retarde par le soutien en place du gouvernement terroriste du Hamas qui est contre l'Autorité palestinienne, contre la paix avec Israël, et contre une solution à deux Etats.

A noter également, que le Hamas est mis sur un plan d'égalité avec l'Autorité palestinienne. La population de Gaza et le peuple de la Cisjordanie devront édifier un État, dit la déclaration. La déclaration ne fait pas même mention de la construction de cet "Etat" dans le cadre des accords d'Oslo ou sous la direction de l'Autorité palestinienne!

C'est vraiment incroyable ! Il n'y est même fait nullement mention des conditions du Quartet: rien n'est mentionné en ce qui concerne le 'Hamas, d'abandonner le terrorisme ou d'accepter l'existence d'Israël ou d'accepter l'Autorité palestinienne comme gouvernement légitime. La déclaration est inconditionnelle, absolument inconditionnelle. Seules les «considérations humanitaires» comptent, comme si le gouvernement des États-Unis était un organisateur communautaire gérant un programme de coupons alimentaires.

En cherchant une analogie à cette abdication de la stratégie et la politique, cela équivaudrait de la part des États-Unis à s'engager à aider le peuple du Nord-Vietnam pendant la guerre du Vietnam ou la Corée du Nord pendant la guerre de Corée en y versant de l'argent et des biens sans condition, en disant que cela contribuerait à l'édification d'Etats modérés et  unifiés.

Obama ne se soucie guère de savoir que la bande de Gaza est gouvernée à la façon d'une dictature par les terroristes du 'Hamas (antisémite, islamiste anti-américaine, terroriste, révolutionnaire, criminel et génocidaire, réprimant les femmes et les minorités notamment chrétienne,  et allié à l'Iran et aux pires dictatures qui soient…)

La déclaration se poursuit et félicite la nouvelle politique d'Israël comme «une politique qui devrait considérablement améliorer les conditions des Palestiniens dans la bande de Gaza, tout en empêchant l'entrée des armes.»

En d'autres termes, les États-Unis (l'administration Obama) n'ont aucun problème avec le Hamas au pouvoir à Gaza tant que les armes sont tenues à l'écart. Il n'y a absolument aucun concept stratégique dans l'approche américaine.

Pendant ce temps, la Maison Blanche indique clairement que les concessions d'Israël ne sont pas suffisantes. «Il y a plus à faire, et le président attend avec impatience de discuter de cette nouvelle politique, et des mesures supplémentaires, avec le Premier ministre Netanyahu lors de sa visite à Washington, le 6 Juillet.»

Ainsi, le gouvernement américain juge que le mini-Etat du 'Hamas devrait obtenir davantage de concessions. Blandly poursuit la lecture de la déclaration: «Nous allons travailler ... et explorer des moyens supplémentaires pour améliorer la situation à Gaza, y compris une plus grande liberté de mouvement et de commerce entre la bande de Gaza et la "Cisjordanie".»

Maintenant, s'il est vrai que cela pourrait signifier que les partisans de l'Autorité palestinienne seraient  en mesure de se rendre à Gaza et d'y gagner plus d'influence, ce que cela signifie en pratique c'est que les militants du Hamas (y compris les fabricants de bombes et des agitateurs) seront  en mesure de se déplacer eux-aussi en "Cisjordanie". Bien qu'Israël surveillera étroitement tous déplacements entre les deux zones, il sera encore accusé de priver les "Palestiniens" de  "liberté de mouvement»?

Bien sûr, dans cette déclaration il ne manque pas le fameux paragraphe au sujet d'Israël:

"Nous réaffirmons de manière ferme le droit d'Israël à la légitime défense, et notre engagement à collaborer avec Israël et nos partenaires internationaux afin de prévenir le trafic illicite d'armes et de munitions vers la bande de Gaza. À l'approche du quatrième anniversaire de la capture du soldat israélien Gilad Shalit, nous appelons à nouveau à sa libération immédiate, et condamnons les conditions inhumaines de sa détention. "

Quelqu'un a  t-il pensé mettre dans la balance dans l'administration l'assouplissement de l'embargo et l'aide des États-Unis avec la libération de Shalit? Bien sûr que non.

La déclaration ajoute: «Nous croyons que la mise en œuvre de la politique annoncée par le gouvernement d'Israël d'aujourd'hui devrait améliorer la vie de la population de Gaza, et nous allons continuer à soutenir cet effort à l'avenir. Soutenir un régime répressif peut-il franchement améliorer le sort de la population ?»

Et la déclaration se termine:

« Nous exhortons tous ceux qui souhaitent fournir des biens de le faire par les voies établies de sorte que leurs cargaisonssoient inspectées et transférées par des postes frontaliers terrestres dans la bande de Gaza. Les confrontations inutiles ne sont pas nécessaires, et nous appelons toutes les parties à agir de manière responsable pour répondre aux besoins de la population de Gaza. »

Bien sûr, tout cela ne découragera pas les navires, flottillesou autre moyen à disposition pour chercher la confrontation .Après tout, si les résultats que donnent ces confrontations servent à  obtenir de telles victoires pourquoi ceux qui les programment devraient les considérer comme "inutiles?" Et enfin, demander à toutes les parties d'agir de manière responsable. L'administration ne demande même pas au ' Hamas de distribuer les biens au lieu de les voler.

Donc, dans cette déclaration il n'y a pas un mot, pas un mot-de critique directe à l'égard duHamas. Et il n'ya aucun indice que tout aitété pesé sur les conséquences stratégiques de l'acceptation du régime du Hamas et de lui permettre de normaliser la situation économique en même temps qu'il crée une situation politique et sociale cauchemar actuellement pour les habitants de Gaza.

Supposons que l'administration avait les mêmes objectifs mais s'y est prise avec une rhétorique différente. Elle aurait dû condamner le Hamas de tenir le peuple dans la bande de Gaza en otages et déclarer qu'ils ne devraient pas souffrir juste parce qu'ils sont gouvernés par une terrible et cruelle dictature. Cette déclaration aurait du attendre le jour ce peuple se serait vu  libéré de ces dirigeants extrémistes et répressifs.

En d'autres termes, l'administration aurait pu jouer de cette façon: le Hamas est notre ennemi, le peuple de Gaza est notre ami. Nous ne voulons pas que vous souffriez. Nous voulons que vous vous débarrassiez du Hamas, joignez-vous à l'Autorité palestinienne, et  faites une paix durable avec Israël. Si vous êtes modérés et renoncez au terrorisme, vos conditions de vie seront bonnes  et vous obtiendrez votre propre Etat grâce à des négociations avec Israël. Mais ce n'est pas la ligne stratégique adoptée.

Oui, c'est incroyable. L'administration Obama refuse de critiquer le Hamas dans sa propre déclaration. Pourquoi? A-t-elle peur que la nécessité d'envoyer de l'argent et des biens dans la bande de Gaza soit si grande qu'aucune critique ne peut être adressée au Hamas de peur qu'il ne refuse des concessions?

Dans cette déclaration un  peu fade de la Maison Blanche, nous voyons la folie politique de l'actuel gouvernement des États-Unis. Encore une fois, aussi problématique que soit l'objectif du président de réduire les sanctions contre la bande de Gaza, la folie réelle est dans la façon dont cela est conçu, expliqué, et mis en œuvre.

Partager cet article
Repost0

commentaires

Traducteur/translator

 

 

France  ISREAL  English

Recherche

logo-lien-aschkel-copie-1.jpg

 

France  ISREAL  English
Traduire la page:
By
retour à l'acueil

------------------------------------- 

 

Communication and Information

 

Vous souhaitez 

- proposer un article ?
 - communiquer une info ?

Contactez la rédaction

bOITE-a-mail.jpg

-------------------------------

 

Nous remercions par avance tous ceux

qui soutiendront le site Aschkel.info

par un don

icone paypal

Paiement sécurisé


Consultez les dossiers

Archives

Mon livre d'or

 

 Livre_dor

 


 

Visites depuis la création du site


visitors counter

Catégories