Traduction par Marie pour postedeveille
Bill Warner dirige le Center for the Study of Political Islam aux États-Unis. Il explique en quoi la fatwa contre l'extrémisme et le terrorisme émise par des experts du droit islamique est une "ruse absolue".
Le grand mufti de La Mecque a également lu une déclaration condamnant le terrorisme devant des pèlerins rassemblés à La Mecque le mois dernier. Des groupes islamistes, dont le CAIR, l'ont présentée comme la preuve que le monde musulman condamne fermement le terrorisme. Zuhdi Jasser, président fondateur du Islamic Forum for Democracy, a analysé la fatwa et démontré la mauvaise foi du CAIR.
Les fatwas contre le terrorisme se suivent et se ressemblent... c'est de la poudre aux yeux.
Le grief le plus récurrent contre l’islam est le fait que les musulmans «modérés» ne condamnent jamais les terroristes musulmans.
Récemment, une ancienne déclaration du Conseil du Fiqh a ressurgi. (Un Conseil du Fiqh est constitué de juristes islamiques experts dans la charia et ses applications). Des douzaines d’imams et de groupes islamiques ont signé une fatwa (jugement) condamnant le terrorisme. Cela paraît excellent à première vue, mais observons cela de plus près. Prenons cette phrase : «L’islam condamne strictement l’extrémisme religieux et l’usage de la violence contre des vies innocentes».
Que pourrait-on bien reprocher à cette stricte condamnation ? Dans un tribunal, les failles potentielles sont toujours le sens accordé à chaque mot. Prenons «extrémisme» par exemple. Le kouffar (non musulman) ordinaire pense au mot «terreur». La terreur est extrême, par définition, mais ce dont nous parlons, ici, est d’extrémisme religieux, islamique en l’occurrence. Que serait l’islam extrême ? Assurément, le terrorisme islamique serait l’islam extrême.
Avant d’examiner «l’islam extrême», nous devons d’abord définir l’islam. L’islam est le dogme politico religieux, écrit dans le Coran et la Sunna (la vie de Mahomet en tant que modèle de vie exemplaire). La Sunna est écrite dans la Sira (la biographie de Mahomet) et les Hadiths (les traditions et anecdotes concernant Mahomet). Le Coran, la Sira et les Hadiths composent une trilogie. Cette trilogie définit l’islam. Si quelque chose est écrit dans cette trilogie : c’est l’islam. Si c’est contenu dans cette trilogie : c’est l'islam normal.
Quel est le contenu de cette trilogie ? Meurtres, complots contre les ennemis de l’islam, assassinats, exécutions de masse, attaques par surprise, torture, haine des Juifs, vols, kidnappings, guerres offensives, esclavage, viols, etc. Etant donné que tout ceci est écrit dans la trilogie, ces actes font partie de l'islam normal, ils ne sont pas considérés comme extrêmes. Les attaques du 11 septembre sur les tour jumelles à New York ne sont pas de l’extrémisme. En ce qui concerne la terreur, la terreur est tout autant musulmane que l’appel à la prière.
Coran 8.12 : Alors, Allah parla à Ses anges et dit : Je serai avec vous. Allez affermir les Croyants. Moi, Je jetterai la terreur dans le cœur des Infidèles (Kouffars), coupez leurs têtes et tranchez les extrémités de leurs doigts.
Bukhari 1.7.331 : Mahomet dit :
«J’ai reçu cinq choses qui n’avaient jamais été accordées à quiconque avant moi : d’abord, Allah m’a rendu victorieux par l’effroi, Il a terrorisé mes ennemis à une distance d’un mois de marche, aux alentours… ».
La fatwa des juristes du Conseil du Fiqh s’appuie d’ailleurs sur des citations du coran :
Coran 5.32 : «Quiconque tue un être humain, injustement, sera regardé comme le meurtrier du genre humain».
Le problème est que ce fragment de citation des savants musulmans est de la takia (ou ruse sacrée). Lisez ce qui précède et qui est omis :
Coran 5.32 : «C’est pourquoi Nous avons donné ce précepte aux enfants d’Israël: celui qui tue un homme, injustement, sera regardé comme le meurtrier du genre humain… ».
Ce précepte ne s’adresse qu’aux Juifs et pas du tout aux musulmans. Examinons les deux prochains versets cités par les savants de l’islam :
Coran 5.33 : «Ceux qui font la guerre contre Allah et ses représentants et apportent des désordres sur la terre, seront mis à mort, ou crucifiés, ou auront les mains et les pieds coupés en sens alternés, ou seront chassés de leur pays. L’ignominie et la honte les couvriront ici-bas, et ils subiront un châtiment cruel dans l’Au-delà. Car, sachez qu’Allah est indulgent et miséricordieux».
Coran 5.35 : «Ô Croyants ! Craignez Allah et efforcez-vous de trouver le sentier vers Allah. Combattez vaillamment pour Sa cause et ainsi vous serez vainqueurs».
Quand un musulman tue un infidèle, c’est un devoir sacré, c’est le djihad.
Maintenant, considérons le mot : «Innocent» : Mahomet avait envoyé ses djihadistes faire sept raids avant d’obtenir le succès, et la huitième razzia remporta, enfin, le succès pour piller la caravane des kouffars. Il est significatif qu’ils utilisèrent une ruse militaire pour accomplir cet acte. En effet, les djihadistes se déguisèrent en simples pèlerins «religieux» afin de s’approcher de cette caravane. Ils ont alors tué les uns, capturé les autres (ceux qui n’avaient pu s’enfuir), et volèrent leur marchandise.
De quoi étaient donc coupables ces marchands et caravaniers ? Ils étaient des infidèles (kouffars) de La Mecque. Là, était leur seul péché. On pourrait dire qu’ils étaient «innocents», mais non, ils étaient du nombre de ceux qui niaient le fait que Mahomet aurait été le Prophète du dieu unique, Allah. Cette faute était suffisante pour être assassinés. Aucun individu niant le fait que Mahomet serait le prophète d’Allah n’est «innocent».
Quand vous connaissez le dogme de l’islam, toute cette fatwa contre le terrorisme est une ruse absolue. Et pourquoi en être surpris ? Mahomet conseillait, inlassablement, à ses compagnons de ruser et de tromper, pour faire triompher la cause de sa religion, et le Conseil du Fiqh suit la Sunna de Mahomet, à la lettre.
La raison pour laquelle ces fourberies fonctionnent auprès des kouffars ordinaires, politicien, journaliste, enseignant, pasteur, prêtre, ou rabbin est qu’ils sont délibérément et volontairement ignorants. Ce n’est pas que l’islam soit très rusé, mais que les dirigeants des kouffars soient de tels ignorants, des couards politiquement corrects qui refusent de s’informer, pour le malheur de leur propre religion et de leur propre pays.
Source : Getting Fiqhed, par Bill Warner, Voice of the Copts, 29 novembre 2010. Traduction par Marie pour Poste de veille